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| It seems we're so invincible but the truth is so cold } sgd | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: It seems we're so invincible but the truth is so cold } sgd Ven 16 Aoû - 0:21 | |
| crédits ~ sleepyheadswillroll/tumblr.
STEPHEN GILES DEVENPORT
❝28 ANS ≈ JOURNALISTE ≈ CÉLIBATAIRE ❞ ❖ ❖ ❖ ≈ the world is an imperfect place. ≈ originaire de: Hollsville. Il a beau toujours parler d'aventures et rêver de départs, il ne s'est jamais senti la force de partir pour de bon. ≈ date de naissance: 18 octobre 1985. ≈ lieu de naissance: Hollsville, dans la maison familiale. Façon assez vieillotte de naître, mais sa mère n'a jamais eu le temps d'atteindre l'ambulance. Il et arrivé prématurément. Stephen toujours tout fait vite de toute façon. ≈ nationalité: Américain. Pourtant si vous fouillez bien, vous trouverez un peu d'anglais chez lui. Ce sont ses grands parents qui sont arrivés là il y a de cela des années. ≈ orientation sexuelle: Pas curieux pour un sou, il se contente de femmes. Non pas qu'il soit plus dégoûté que ça, mais pour lui rien ne vaut une jolie poitrine. ≈ signe astrologique: Balance, soit sang chaud, élégant et impartial d'après son horoscope. ≈ depuis combien de temps vis-tu à Hollsville ? Vingt-huit ans, vingt-huit ans qu'il rabâche à qui veut l'entendre qu'un jour il partira. ≈ qu'en penses-tu ? C'est trop petit, trop boueux, trop plouc. Mais c'est là qu'il vit, là où se trouve sa famille. Et un Devenport ne quitte pas sa famille. ≈ quel genre de voisin es-tu ? Le genre à oublier de prévenir quand il fait une fête, mais qui se rattrape en portant les courses de la petite vieille d'à coté. ≈ groupe: from the beginning.
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| ≈ le massacre du jeudi 18 avril 1996: Stephen était âgé de onze ans lors de la fusillade et pourtant il ne se trouvait pas dans la classe à ce moment là. Pas vraiment, du moins. Élève dissipé, il s'était retrouvé chez le directeur encore quelques minutes avant. De retour vers sa classe, bougonnant et râlant contre l'institutrice, il a été alerté par les bruits des coups de feux et s'est caché derrière la première porte venue, un simple placard à balai. Retrouvé de nombreuses heures plus tard complètement terrifié et frigorifié, il a été accueillit un moment en cellule psychologique avant de se sentir enfin mieux. Il n'en garde plus aucunes séquelles, mis à part une très forte claustrophobie. Il est pas exemple incapable de monter dans un ascenseur.[/u]
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≈ we're all pretty bizarre, that's all.❖ Stephen est un enfant, un vrai petit garçon. Surprotégé dans son enfance par une mère un peu trop aimante, il a toujours été le petit amour à qui on pardonnait tout. Et en grandissant il a gardé ses habitudes de fils adoré, laissant à ses parents le choix des responsabilités. D'ailleurs, il n'aime pas ça, avoir à gérer quelque chose. Ce qu'il aime surtout faire, c'est arrivé chez ses parents le week end et n'avoir qu'à poser les pieds sous la table pour que sa maman revienne passer ses mains dans ses cheveux en lui faisant toutes sortes de gâteaux. ❖ Touche à tout, il n'arrive jamais à se concentrer sur ce qu'il fait et à rester satisfait bien longtemps. Lui ce qu'il veut, c'est tout faire au plus vite et avoir tout tout de suite. Après avoir passé deux ans sur les bancs de la fac de droit à gigoter à gauche à droite pour envoyer des boulettes de papiers, il à fait entre autre vendeur à la librairie, serveur au witter's bar, et même caissier au cinéma. Il enchaîne les petits jobs, cherchant sa voie. Depuis quelques mois il s'est trouvé un boulot au Daily Dales. Le petit quotidien cherchait un jeune pour écrire un ou deux papiers de temps en temps, et les propositions ne faisant pas foule, c'est à lui le brun sans diplôme qu'est advenu le poste, pour le plus grand malheur de son rédac' chef. Non pas que Stephen soit un idiot, au contraire: il avait les capacités pour ses études de droits et aurait pu aller très loin. Il n'en avait juste pas envie. Pourtant du genre travailleur quand il s'y met, il a parfois des poussées de flemmes. Du genre à faire le minimum pour s'en sortir, il ne met pas la même passion dans toutes ses actions. ❖ Si le travail n'est pas toujours son truc, il a parfois une véritable passion dont il ne se permet pas de vivre. Stephen est un artiste, un vrai. Et si à ses heures perdues il chante, ce n'est pas sa voix d'or mais bien ses mains qui ont le véritable talent. Sculpteur, il a longtemps voulu percer sans jamais vraiment oser se lancer. Exposer ? Il est sur que personne ne viendrait voir ses œuvres. C'en est devenu une telle psychose que même ses amis n'ont plus le droit de voir ses photos. Tel un Marty McFly et sa guitare, il est sur qu'un refus lui briserait le cœur et que des mauvaises critiques l'achèveraient. Alors il garde pour lui la douce sensation de la terre sous ses doigts, de l'eau coulant contre ses muscles et de l'odeur d'argile et de bois embaumant son atelier. ❖ Stephen est un grand sportif. Pourtant incapable de se pousser jusqu'à une quelconque salle de sport par excès de fainéantise, il enchaîne les exercices chez lui. Il passe aussi beaucoup de temps sur le terrain de sport du parc, enchaînant parties de Basket, de Baseball et Lacrosse. Et comme si cela ne suffisait pas, c'est un boxer acharné qui fait son footing tôt le matin, histoire de se vider la tête. Hyperactif, toutes ses activités lui permettent de se défouler un peu de temps, ce dont il a grand besoin. ❖ Stephen conduit la même voiture depuis ses seize ans, une Chevrolet C20 Cheyenne noire ayant appartenu à son grand père et qu'il bricole de temps en temps. Bon conducteur, il va pourtant bien trop vite ce qui inquiète souvent ses amis qui n'osent plus monter avec lui, le traitant de danger public. Il n'arrive pourtant pas à changer sa conduite nerveuse, préférant comme il le dit se délecter de la sensation de vitesse plutôt que de s'endormir au volant. ❖ Stephen est fils unique. Aussi, depuis tout petit, il cherche en les autres des figures fraternelles. Ses meilleurs amis sont les mêmes depuis le bac à sable et il ne peut vivre sans eux. Sa petite bande, c'est toute sa vie et il ne s'imagine pas les quitter.Prénom/peudo: .sleepingbeauty, encore une fois. Je ne sais même pas trop pourquoi j'ai pris ce pseudo et je pense en changer ._. Et sinon c'est Marie. De ça aussi j'en changerais bien mais c'est les parents qui vont pas aimer Âge: toujours aussi vieille avec mes dix-septs années. De quoi faire rager l'autre vieille, hein Selenoute ? Avatar: Tom Mison, notre Ichabot adoré à nous les Sleepyheads, n'est-il pas magnifique ? Ton avis sur Life: Selene elle pue èé. Fréquence de connexion: MALIFE/7. C'est votre dernier mot ? OUI JEAN-PIERRE 8D.
Dernière édition par Stephen G. Devenport le Sam 21 Sep - 8:41, édité 9 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: It seems we're so invincible but the truth is so cold } sgd Ven 16 Aoû - 0:22 | |
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La musique hurlait dans les basses, faisant vibrer le parquet et les murs. Le son ne laissait aucune échappatoire au silence qui s'était évanoui depuis une heure déjà. Les accords de guitares et la voix rauque qui enchaînait les mots au rythme de la batterie l'avait envoûté le faisant aussi bien oublier les voisins que son colocataire qui tous finiraient par venir lui hurler que les murs ne sont pas épais. Il finirait par se faire virer de chez lui un de ces jours. Mais il n'en avait rien à faire. La basse et les guitares entamaient une dance endiablée et lui laissait ses mains parcourir l'argile dans des mouvements parfois fluides, parfois saccadés, toujours précis pourtant. Il pensait sculpture, il voyait sculpture, il respirait sculpture. Cet art salissant ses doigts rugueux avait eu raison de lui et soudainement plus rien n'existait. Comme à chaque fois qu'il s'enfermait dans le maigre atelier que lui prodiguait cette pièce abandonnée de l'appartement, il se perdait pour ne faire plus qu'un avec l'oeuvre. Cette terre, cette eau et cette musique, c'était tout ce qui le définissait de mieux. Il faisait vivre cette passion en vain pourtant. Il avait arrêté de proposer ses œuvres deux ans auparavant, après plus d'une année à courir les salons d'art sans résultats. On lui avait dit qu'il n'était pas un artiste, rien de moins qu'un gosse s'amusant avec de la pâte à modeler. La critique lui avait fait à peu près autant de mal que la douleur qu'avait ressenti son détracteur en recevant son poing sur le nez. Celui-ci avait eu besoin de beaucoup de temps pour redevenir à peu près droit, maigre satisfaction pour celui dont on avait brisé l’ego pourtant. Alors il avait laissé tomber, d'abord en détruisant tout ce qu'il avait eu le temps de faire en une vie, puis en recommençant tel un novice, réapprenant par lui même, évoluant. Il lui semblait renaître, trop fragile encore pour ce monde. Alors il gardait la porte fermée à clé constamment et ne faisait entrer personne dans ce monde, gardant pour lui cette passion sacrée.
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D'un coup une musique stridente sortie du brouhaha que faisait ses enceintes. Stephen reconnu tout de suite la sonnerie de son téléphone. « Rah merde... » Il se leva d'un bon de son tabouret, lâchant ainsi sa nouvelle création, les mains noires de crasse et d'argile. Cherchant du regard son portable il le trouva enfin et tenta tant bien que mal d'afficher le nom du malotru qui osait l'appeler en pleine séance. Cependant son air agacé laissa place à un grand sourire alors que le mot maman crevait l'écran et toute de suite il se dépêcha d'essuyer au mieux ses mains, retirant la terre encore humide avant d'attraper son téléphone et de décrocher rapidement, éteignant en même temps la musique. Il entendit alors un soupir de soulagement dans la pièce d'à coté, son qu'il ne prit pas la peine de remarquer. Si il y avait bien un appel à ne pas manquer, c'était celui de sa mère. « Allo maman ? » « Et bien enfin ! Ça fait trois fois que je t’appelle, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose. » Grimaçant il se laissa retomber sur son tabouret. « Oups, désolé maman j'avais la musique à fond j'ai pas entendu... Ça va ? Tu voulais quelque chose en particulier ? » « Oui oui ça va, ton père te fait un coucou d'ailleurs. Non, on voulait juste savoir ce que tu faisais ce week end, si tu étais libre tu vois. » Sans même qu'il ne puisse se contrôler un instant il haussa un sourcil. Le ton de sa mère, quelque peu hésitant et timide, lui semblait terriblement louche. Ce ne serait pas un petit repas de famille comme d'habitude, il en était sur. Peu être devrait-il se défiler, tout simplement. Inventer une sortie avec tel ou tel pote. Peu être même irait-il jusqu'à réellement s'organiser autre chose dans l'espoir d'échapper à un guet-apens qu'il sentait venir à des kilomètres à la ronde. La réponse arriva, bégayante et mal assurée. « Oh tu sais maman, entre le boulot et... Y a mon coloc qui voulait... Enfin tu sais... Enfin... Non, je suis libre. » Fallait-il qu'il se frappe tout de suite, ou maintenant ? Stephen pouvait parfois être un véritable salopard avec les femmes. Mais à sa maman, il lui était impossible de mentir. « Ça tombe bien alors. Miss Danielson, notre voisine, vient de recevoir sa fille pour quelques semaines. Tu te souviens de sa fille non ? Elle a ton âge maintenant, et elle est vraiment adorable. Elle est devenue avocate tu sais, ça marche plutôt bien pour elle. Ton père et moi les avons invités samedi midi et je me suis dis que tu pourrais venir avec nous tu vois ? » C'était bien ce qu'il pensait, un guet-apens. Un affreux piège qui risquait de se renfermer sur lui. Sa mère s'était mise en tête de lui trouver quelqu'un. Elle ne cessait de lui dire que vingt-six ans était un âge parfait pour enfin se caser, fonder un foyer. Chose dont il n'avait vraiment pas envie, surtout pas maintenant alors qu'il tenait à peine le rythme entre le journal, les potes et ses sculptures. Mais bien sur il ne pourrait pas dire non à ses parents. Il irait, dînerait, se montrerait charmant, irait faire un tour avec la jeune fille, flirterait peu être, puis la ramènerait chez elle. « Bon, très bien je viendrais. Mais c'est vraiment parce que c'est toi, d'accord ? » « Oh c'est génial, je vais tout de suite la prévenir Bon je te laisse, on va se promener ton père et moi. Je t'embrasse mon chéri. » « Je t'aime maman. » Et c'est l'âme en berne qu'il raccrocha. Sa mère rêvait de petits enfants à gâter, d'une belle fille avec qui cuisiner et de jeux et de cris dans sa maison. Et Stephen lui ne voulait pas d'enfants. Il finirait par lui briser le cœur, il le savait. Il leur brisait toutes le cœur.
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À peine le téléphone reposé, Stephen poussa un juron. Il détestait ça. Il détestait vraiment ça. Mentir à sa mère, la décevoir, lui faire du mal. Il fallait qu'il se change les idées, et vite. Sortant de son antre il claqua la porte avant de foncer dans le salon où Joshua regardait la télé, avachi dans le canapé. « Ça y est, tu as réussi ? » « Réussi quoi ? » Répondit immédiatement le brun tout en se laissant tomber sur le fauteuil, allumant sa cigarette et regardant se consumer le papier avant de la mettre en bouche, inspirant une grande bouffée de fumée. « À te rendre sourd, avec ta musique de barge. » Le blond osa un sourire vers le brun qui lui lança un regard noir comme simple réponse, tentant tant bien que mal de se détendre maintenant. Il réfléchissait déjà à ce qu'il ferait pour s'échapper du repas. Il trouverait une excuse, ou bien demanderait à ses potes de l'appeler en plein repas pour prétexter une urgence. Ce plan là lui plaisait tout particulièrement. Et tout en fumant il se figura ce qu'il dirait à son ami pour le convaincre de mentir. Alors quelqu'un sonna et le bruit désagréable vint lui chatouiller les oreilles. Vêtu d'un jogging dégueulasse d'argile et d'un vieux t-shirt sans manche bien trop ample, présent simplement pour servir de torchon si besoin, il était loin d'être en état d'aller ouvrir. Et puis ce serait surement des amis de Josh, il avait vu les siens quelques jours avant. « Va ouvrir. Et si c'est pour moi, j'suis pas là ok ? » Il passa son pouce sur sa barbe de trois jours avant de reprendre une bouffée d'air sous les plaintes d'un Joshua pourtant déjà debout. Peter l'écouta au loin, en profitant pour changer de chaîne. Il n'eut cependant pas la paix longtemps, puisque très vite son colocataire l'appela. « STEPH' ! C'est pour toi bouges ton cul. » L'abruti. Le brun se leva d'un bond alors que déjà le blond quittait la porte. Il lui fit signe qu'il le tuerait, ce à quoi Joshua répondit en grimaçant et en soufflant. « Important. » Ce qui énerva encore plus l'artiste qui arriva à la porte, près à gueuler. Jusqu'à ce que ses yeux se posent sur Lexie, du moins sur la jeune femme qui lui ressemblait fortement. Un coup de plusieurs soirs, six mois auparavant. Une fille gentille avec qui il s'était pas mal amusé, avant que celle-ci ne parte sans donner plus d'explications. Une fille adorable avec qui il avait vécu de bons moments mais à qui il avait préféré faire comprendre que jamais il ne s'attacherait vraiment. Une fille qu'il ne s'était pas attendu à revoir et dont il ne se souciait guère. Une fille avec le ventre énorme d'une femme enceinte et le regard triste. « Je... Surprise ? »
Dernière édition par Stephen G. Devenport le Mar 3 Sep - 20:25, édité 4 fois |
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