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| il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Sam 21 Sep - 20:53 | |
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crédits ~ emma-stone-daily/tumblr.
aurora clary waters ❝ 21 ANS ≈ CHERCHE SA VOIE (VENDEUSE EN LIBRAIRIE QUELQUES HEURES PAR SEMAINE) ≈ CELIBATAIRE❞ ❖ ❖ ❖≈ the world is an imperfect place. ≈ originaire de: boston. ≈ date de naissance: un premier juillet de l'année 1992. ≈ lieu de naissance: boston. ≈ nationalité: américaine. ≈ orientation sexuelle: hétérosexuelle. ≈ signe astrologique: cancer. ≈ depuis combien de temps vis-tu à Hollsville ? dix années à présent. ≈ qu'en penses-tu ? tu as toujours détesté tes parents de t'avoir amenée dans cette ville. Cette bourgade même à tes yeux. Au fil du temps, tu as fini par t'y faire. Tu as fini par aimer l'endroit et ses particularités. C'est devenu ta seconde terre natale et au fond, tu ne te verrais plus vivre ailleurs. ≈ quel genre de voisin es-tu ? silencieuse. c'est bien le mot qui doit le plus caractériser ton attitude. Tu ne parles guère aux voisins. Tu ne te soucis encore moins de leurs petites vies. Tu observes certains d'entre eux parfois, assise sur les escaliers de ta demeure. Tu te demandes ce qu'ils peuvent cacher. Puis tu te rétractes, tout cela ne te regarde pas après tout. ≈ groupe: a new life.
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| ≈ le massacre du jeudi 18 avril 1996: Tu n’as pas grand chose à dire hélas. Tu as entendu parler de cela à ton arrivée. Même sept ans après, c’était un sujet encore sensible. Tu n’as pu t’empêcher d’écouter cette histoire attentivement. Tu te demandais bien comment un tel drame avait pu se produire. La folie humaine. La folie de l’homme. Mais tu es si mal placée pour parler de folie maintenant. Tu es touchée évidemment. C’est triste. C’est malheureux. C’est le genre de catastrophe qui ne devrait pas arriver. Pourtant, la vie doit continuer. Les êtres humains doivent avancer. Comme tu l’as fais. Comme d’autres le feront. Crois-tu seulement qu’être triste changera quelque chose à la situation ? Allons Aurora, réveilles-toi, ça fait longtemps que tu ne rêves plus, n’est ce pas ?
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| ≈ we're all pretty bizarre, that's all.01. Tu es une passionnée de littérature. Depuis toute petite, tu lis encore et encore. Tu lis au point de sentir parfois tes rétines brûler tant la fatigue happe ton organisme. Ton pêché mignon, c’est les ouvrages français. Madame de Bovary n’a aucun secret pour toi. Tu le connais par coeur. Tu t’es imprégnée de cette héroïne à la vie tragique et tumultueuse. Parfois, en fermant les yeux, tu aimerais devenir comme elle. Tu ne saurais l’expliquer. Tu as toujours aimé les situations périlleuses de toute manière. 02. Tu es une personne solitaire. Les bains de foule, très peu pour toi. Tu ne supportes pas être entourée de trop monde. Ça te rend même parfois nerveuse au point que ta gorge se serre. Tu as souvent la sensation d’étouffer quant la foule se disperse autour de ta frêle silhouette. Aurora, si cela ne tenait qu’à toi, tu vivrais dans ton monde. Un monde coloré et apaisant. Un monde que personne ne pourrait venir capturer afin de le briser. 03. Tu ne conduis plus depuis l’accident. Un accident que tu as provoqué Aurora. Tu as tué une mère de famille. Parfois, tu te prends à penser à ses proches. Ils doivent te détester. Tu te détestes aussi. Tu n’oses plus rouler. Tu as peur de créer un nouveau drame. Tu redoutes de céder à la panique. Tu préfères te balader à pieds ou même à vélo. C’est plus simple à tes yeux. 04. Tu adores les pâtisseries, en particulier celles aux fruits rouges. Tu pourrais parfois passer des heures devant la vitrine de la petite boulangerie au centre de la ville. Tes papilles se déployant alors que la salive se fait plus présent. Tu pourrais engloutir chacune des douceurs présentes. Rien que pour sentir le goût sucré taquiner ton palais. 05. Tu aimes beaucoup la musique. Tu pourrais parfois restée étendue dans l'herbe, tes écouteurs calées dans tes oreilles. La mélodie berçant ton âme et plus rien n'existerait alors autour de toi. La musique pour seule lubie parfois à la nuit tombée. Les autres dormant. Toi assise sur le rebord de ta fenêtre, à chantonner, à écouter le son qui se profile dans la pièce. 06. Tu n'as jamais été amoureuse. Tu ne sais même pas ce que c'est d'aimer. Tu as parfois éprouvé du désir sans pour autant oser franchir le pas. S'il faut comprendre par là que tu es vierge, oui, c'est la vérité. Personne ne le sait. Tout le monde imagine qu'une fille comme toi, jolie et attirante a dû faire des ravages. C'est faux. C'est fou Aurora comme les autres sont loin du compte quant cela te concerne. 07. Tu es troublée. Beaucoup trop d'ailleurs pour Laszlo. Pourquoi ? Tu ne le sais pas. Il n'était qu'un psychiatre de plus. Tu aurais pu te contenter de le pousser à bout pour qu'il abandonne ton cas. Tu n'as pas réussi. A ses côtés, ton coeur se met à battre à outrance. A ses côtés, tu peux oublier le monde. A ses côtés, tu pourrais te lancer et décider d'être heureuse. Mais tu as peur. Alors tu redeviens lâche et tu fais mine que cet homme ne t'offre aucune sensation douce et vivifiante. 08. ec. 09. Tu as parfois voulu quitter la ville. Tu te serais exilée en France, dans un petit coin de Bretagne. Tu t'y voyais parfois. Tu aurais fini par vivre dans une petite demeure avec une vue imprenable sur la mer. Tes pieds auraient foulé les caillasses de ces falaises. Tu aurais même pu te rapprocher trop près du bord rien que pour te sentir vivante. Ce n'est resté qu'un rêve parmi d'autres hélas. 10. Tu parles rarement de ton passé. Tu n'aimes pas ça. Tu ne trouves pas ça utile. Tu songes parfois à l'idée que si tu étais morte dans cet accident, tout aurait plus simple. Tu ne serais pas obligée de mentir à longueur de temps pour cacher tes faiblesses. Car oui, Aurora, tu n'es qu'une pauvre brebis blessée.
Prénom/peudo: annaëlle. Âge: 20 printemps. Avatar: la douce emma stone. Ton avis sur Life: très beau. Fréquence de connexion: tous les jours normalement, quant à l'activité cela dépendra de ma charge de travail. Voulez-vous être parrainé ? non merci. C'est votre dernier mot ? Oui.
Dernière édition par Aurora Waters le Lun 23 Sep - 17:24, édité 12 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Sam 21 Sep - 20:53 | |
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et je cours, je me raccroche à la vie, je me saoule avec le bruit, des corps qui m'entourent, comme des lianes nouées de tresses, sans comprendre la détresse, des mots que j'envoie. On est pas sérieux à dix-sept ans. C’est ce que ta mère disait souvent. Tu t’en souviens encore. Ça l’amusait de prétendre cela. Tu l’écoutais. Tu secouais la tête et tu finissais par t’en convaincre. Tu aurais finalement préféré que ce soit faux. Tu aurais aimé être plus sérieuse. Tu aurais désiré être plus mature. L’innocence dont tu disposais encore est parti en lambeaux l’année de tes dix-sept ans. Un banal accident. Tu sais, comme ceux que tu voyais en informations en déplorant les conséquences de ces derniers. Regard incrédule qui se disait que le monde devenait fou. Tu es devenue folle à ton tour Aurora. Y avait qu’à voir tes phalanges maigrichonnes se resserrer sur le volant. Tes yeux brillaient. Tu semblais éblouie par le lampadaire non loin de là. Tu aurais dû changer ta direction. Tu aurais même réussi à le faire. Tu ne pensais plus à grand chose sur le moment. Ton âme égarée paraissait possédée par une âme furibonde. Celle du diable ? Aurora tu as fini par la lui vendre sans te méfier. Eprise par le mal. Tu as foncé. Tu as oublié le monde et ses conséquences. Tu ne pensais plus. Encore maintenant, tu ne comprends pas. Tes lèvres à peine entrouverte s’autorisèrent à murmurer un vague seigneur. Comme si le seigneur aurait pu te venir en aide. Tu es ridicule. Tu le sais en plus. Dieu n’avait rien à faire dans cette histoire. Dieu n’a pas sauvé cette pauvre femme devenue ta victime ce soir là. Meurtrière. Ce mot qui a fait écho quand ces hommes en uniformes sont venus à l’hôpital. Ton front était esquinté. Une petite entaille rougie. Tu étais assise sur le brancard. Ton index devenu le pion de tes lèvres et de tes dents. Tu paraissais nerveuse et ailleurs. Comprenais-tu seulement ce que tu avais fait Aurora ? Il paraît que non. Même lorsque cet homme bourru t’as craché la vérité au visage, tu es restée de marbre. Froide. Inflexible. Mon dieu, Aurora, ce n’était pas toi. Tu n’as jamais été une fille sans coeur. Pourquoi une telle mascarade ? Les larmes du diable. C’est celles qui ont coulé après quelques minutes. Tu es un monstre. La même phrase qui a résonné dans ta tête comme un refrain nauséabond. La douceur du passé, l’innocence de ce que tu étais. Il ne restait plus rien. Tout avait fondu comme neige au soleil. Tout avait disparu dans le vacarme de ce crissement de tôle. De tes erreurs, il restait le jugement. Etais-tu prête à l’entendre ? Pas le moins du monde. Tu aurais aimé prendre la fuite. Tu aurais aimé parcourir le monde entier à la recherche d’une échappatoire. Tu aurais préféré que le ciel s’échappe pour te briser sur place. Finalement, tu aurais préféré mourir dans cet accident. Mais ça, tu n’as jamais osé le dire Aurora. Même là tu étais lâche.
imagine-toi : t’es là en train de te reprendre un verre au bar quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part. imagine-toi : t’es là ça te tombe dessus sans crier gare. un truc bandant un truc dément qui redonne la foi. Des psychiatres, t’en as vu depuis l’accident. Beaucoup trop même à ton goût. Aurora, t’es devenue ce monstre que les autres cherchent à comprendre. Comment peuvent-t-ils y arriver alors que tu es une inconnue à ta propre vie ? Tu n’en sais rien. Chaque rendez-vous se rythmait de la même manière. Toi assise sur une chaise. Ton regard braqué vers la vitre. Tes lèvres peu vivaces qui soufflaient quelques paroles. Des paroles dont le son se soumettait presque au silence. Toi, petite blonde qui voulait sortir de ton enfer. T’y avais plongé seule. Tu t’y complaisais, quoique tu dises. Aurora, ton innocence n’existait plus. Meurtrière. C’est ce mot que beaucoup de psychiatres ont employé. Pour te confronter à tes heures, pour te faire réagir. Intérieurement, le chao s’installait à chaque fois. En apparences, rien. Le néant. Tes yeux clairs ne brillaient pas. Tu n’autorisais pas la moindre émotion à jaillir. Tu implorais le ciel dans tes pensées les plus profondes. Dieu. Celui en qui tu avais cru parfois. Celui que tu avais détesté tant de fois. Tu aurais voulu qu’il te donne la force de te battre et d’assumer. Au lieu de ça, tu as changé. Au fil du temps. Des années. Tu as fini par devenir froide et solitaire. Tes parents se sentant inutiles ne cherchèrent même plus à te forcer à parler. Douce attention. Là aussi, tu sens l’ironie de ta pensée Aurora ? Evidemment que oui. Tu n’en pouvais plus. De ces consultations, de ces moments avec des personnes qui n’en avaient que faire de toi. Jamais tu n’aurais imaginé que tout cela puisse changer. Et il est arrivé. De nul part. comme un saveur sans le savoir. Tu sais Aurora comme dans ces contes de fées que tu lisais, gamine. Des contes bon à faire rêver toutes les pauvres petites filles. Des contes qui finissent par cracher leur venin quand la réalité s’abat sur les âmes. T’y croyais plus depuis longtemps. Laszlo était différent. Encore maintenant, tu ne pourrais expliquer pourquoi. La douceur de ses traits. L’ombragé de ses yeux. Des yeux que tu as scruté comme une anonyme à son coeur. Sans qu’il ne te voit. Sans qu’il ne le sache. Tu aurais été rouge de honte si tel avait été le cas. Sa présence est devenue ton refuge. Ses peurs sont devenues tiennes. Et tes émotions ont dénoté les siennes. A quoi ça rimait Aurora ? Tu ne saurais le dire. Même maintenant. Au fond, tu ne cherches pas à comprendre. Tu ne veux pas la faire. Mettre des mots sur tes sentiments. Tu n’as jamais été capable de le faire. Tu crains d’avoir mal, comme ces pauvres filles naïves. Tu redoutes de le perdre et de réaliser que tu n’étais qu’une banale distraction. Qui pourrait aimer un monstre Aurora ? Car oui, au fond, tu te sens l’âme d’un monstre. Tu n’es même plus sûre de disposer encore d’un coeur. C’est ça ta vie. Et tu ne veux pas entraîner Laszlo dans ta chute.
Dernière édition par Aurora Waters le Lun 23 Sep - 16:40, édité 10 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Sam 21 Sep - 21:32 | |
| L'amoureuse de mon Laszlo encore une fois bienvenue à toi sur ce forum et ton avatar est magnifique, c'est un très bon choix que tu as fais là amuses toi bien parmi nous |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Sam 21 Sep - 22:02 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Dim 22 Sep - 8:03 | |
| Bienvenue parmi nous &' Bonne chance pour ta fiche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Dim 22 Sep - 11:15 | |
| Bienvenue |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Dim 22 Sep - 11:16 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Dim 22 Sep - 17:17 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Lun 23 Sep - 18:17 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. Lun 23 Sep - 20:58 | |
| Tu vas être belle avec ta couleur mon cachalot. Je vais certainement radoter mais, comme je te l'ai déjà dis, il n'y avait vraiment pas de quoi être inquiète tu as non seulement répondu à merveilleux à ce que j'attendais mais, tu t'ais même approprié le personnage. J'ai hâte de voir des minis-nous un peu partout sur le forum. |
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| Sujet: Re: il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. | |
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| | | | il a des droits sur son sourire, elle a des droits sur ses désirs. | |
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