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| If I say i want your body, would you hold it against me? | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 8:30 | |
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crédits ~ eclectichelper/tumblr.
ALANAH KATHELYN SULLIVAN ❝ 27 ANS ≈ OFFICIER DE POLICE ≈ C'EST COMPLIQUE❞ ❖ ❖ ❖≈ the world is an imperfect place. ≈ originaire de: Hollsville, elle ne l'a quitté que lorsqu'elle a été à la Louisiana State Police Training Academy. ≈ date de naissance: Elle est née le jour de la fête nationale de l'année 1986. ≈ lieu de naissance: Hollsville. ≈ nationalité: Bien qu'elle ne possède que la nationalité américaine, elle a du sang français qui coule dans ses veines. ≈ orientation sexuelle: Ce n'est un secret pour personne qu'elle préfère les femmes ≈ signe astrologique: Elle est cancer, quand bien même elle ne porte aucune importance à ces choses là. ≈ depuis combien de temps vis-tu à Hollsville ? Depuis toujours, sois 27 longues années. ≈ qu'en penses-tu ? Elle l'aime, elle la déteste. Elle aimerait la quitter, pourtant elle reste. Hollsville c'est sa ville et aussi compliqué puissent-être ses sentiments à son égard, elle protègera ses rues jusqu'à la fin. ≈ quel genre de voisin es-tu ? Le genre qui n’emmerde personne et qui n'aime pas trop qu'on vienne l'emmerder. Mais aussi le genre de voisin qui viendra à votre secours si votre maison prend feu, si elle est cambriolée, etc. ≈ groupe: from the beginning
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| ≈ le massacre du jeudi 18 avril 1996: Ce jour est gravé en elle au fer rouge. Pourtant dieu sait qu'elle aurait aimé pouvoir l'oublier. Elle a tout essayé pour d'ailleurs. Mutilation, alcool, drogue, sexe, à une époque tous les moyens étaient bon pour ne pas se souvenir. Mais ce fut en vain, rien ne pourrait l'aider à oublier et qu'importe combien elle pouvait le souhaiter très fort, elle ne pourrait revenir en arrière pour changer tout ça. Ce jour là, elle était à l'école, comme tous les autres jours de la semaine. Ce jour là, sa vie à changer pour toujours. Elle l'enfant souriante et pleine de vie s'est transformé en une enfant renfermé pour qui sourire et s'ouvrir aux autres devenait une vraie difficulté. Ce jour là elle a vu sa sœur jumelle et sa meilleure amie se vider de leur sang. Une douleur indélébile à laquelle se mélange la culpabilité du survivant. C'est à cause de ce jour qu'elle est ce qu'elle est aujourd'hui, le bon, mais surtout le mauvais.
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| ≈ we're all pretty bizarre, that's all.Elle fume, trop. Son paquet de Lucky Strike tient très difficilement plus d'une journée. (+) Elle a le sourire difficile, sauf quand il s'agit de sourires narquois. (+) A 16 ans elle s'est fait tatouée ''J&L'' sur le mollet droit, en mémoire de sa sœur, Juliet, et de sa meilleure amie, Lana, décédées dans les évènements du 18 avril 1996. (+) Elle a assez mal vécu le divorce de ses parents, s'en sentant responsable, elle a longtemps pensé qu'ils préféraient sa sœur et qu'ils auraient préféré que cela soit elle qui soit morte. (+) Elle a fumé son premier joint à 14 ans. A ses 15 ans, elle essaiera de sniffer une ligne de coke, mais n'aimera pas les effet. C'est finalement à 16 ans qu'elle dégringolera vraiment en se mettant à fumer du crack. Il lui faudra beaucoup de courage et de détermination pour réussir à vaincre cette addiction. (+) Elle a réussit à obtenir son diplôme de fin de lycée, mais avec un an de retard. (+) Son père s'est remarié et a eu deux autres enfants avec sa nouvelle femme. Un garçon, Anton de 15 ans et une fille, Clara de 13 ans. Elle est très proche d'eux et se montre parfois trop protectrice. (+) C'est une tête brûlée qui ne se soucie que très peu du danger. C'est en partie à cause de ses actes dangereux et irréfléchis qu'elle n'a jamais pu monter en grade. (+) Elle a commencé le karaté à dix ans et est aujourd'hui ceinture noire. Elle fait aussi de la boxe et du kempo. (+) Elle court cinq kilomètres tous les matins avant d'aller au travail. (+) Elle n'a jamais eu à se servir de son arme jusqu'à présent et c'est un moment qu'elle redoute énormément. (+) Elle pourrait être bonne cuisinière, si seulement elle avait envie se faire un effort de ce côté là. Mais les plats au micro ondes, les pizza et autre plat à emporter sont tellement plus pratiques. (+) Elle n'a plus de nouvelles de sa mère depuis ses 15 ans. (+) C'est une piètre danseuse. (+) Elle a horreur des mariages. (+) Elle parle couramment le langage des signes, sa demi-soeur étant mal-entendante. Son demi-frère, un geek trop intelligent pour son bien, lui a aussi appris des bases de français. (+) Elle adore passer ses soirées à jouer aux jeux vidéo en buvant de la bière. (+) Chaque 18 avril elle prend une journée de repos. Journée qu'elle passe en compagnie de Loup, le petit frère de Lana. (+) Elle a recueillit un chaton qu'elle a trouvé, pleurant dans la rue. Elle l'a appelé Yell, un diminutif de Yellow.
Prénom/peudo: WestZone/Audrey Âge: 24 ans. Avatar: Keira Knightley. Ton avis sur Life: C'est un vrai coup de cœur pour le contexte et pour le design aussi *_*. Fréquence de connexion: 5/7. Voulez-vous être parrainé ? Oui *_*. C'est votre dernier mot ? Oui Jean-Pierre, c'est mon dernier mot.
Dernière édition par Alanah K. Sullivan le Lun 23 Sep - 16:27, édité 10 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 8:30 | |
| we must accept the end of something in order to build something new. Le liquide rouge épais s'échappait du haut de son crane, glissait lentement le long de sa joue avant de venir s'écraser sur la jolie robe blanche que lui avait mit sa mère ce matin là. Sa tête lui faisait horriblement mal, mais pas un mot, pas un cri ne s'échappait de sa gorge. Quelques larmes, pourtant, venaient se mélanger au sang, le diluant un peu, éclaircissant sa couleur vermeille. Dans ses yeux grands ouvert, la terreur se lisait comme dans un livre ouvert et elle refusait de les fermer quand bien même ils la brûlaient terriblement. Et devant son regard terrorisé et fatigué se dessinait une scène des plus macabre. Une marée de sang dans laquelle gisait les corps sans vie de ses camarades. Marée de laquelle elle avait extirpé Juliet, sa sœur jumelle, trouvant la force nécessaire pour la trainer avec elle sous un bureau. Pourtant il était trop tard pour changer le destin fatal de la petite fille. Une balle dans la tête. Une fraction de seconde et tout avait été terminé. Pas le temps d'agoniser, pas le temps de se raccrocher à la vie. Mais pour Alanah, du haut de ses neuf ans trois quart, l'idée que sa sœur puisse être plongée dans un sommeil éternel était impensable. Alors, inlassablement, elle la secouait, la suppliant de se réveiller. Parfois, elle osait parler un peu plus fort, appelant Lana, la suppliant elle aussi de se réveiller. Que d'effort en vain, la flamme de vie des deux petites filles s'étant éteintes depuis plusieurs minutes déjà. Mais elle s'accrochait au corps de sa sœur comme on s'accroche à une bouée pour ne pas se noyer. Plongée dans sa torpeur dans laquelle seule l'idée de réveiller sa sœur et sa meilleure amie l’animait, elle était totalement déconnectée du monde et de ce qu'il pouvait bien se passer dans l'école à cette instant. Ainsi, lorsque deux bras musclés se posèrent sur elle, près à l'emporter loin de cette vision d'horreur, elle laissa échapper un cris strident. Un cris horrifiant qui stoppa l'homme qui était venu à son secours. Elle s'accrocha un peu plus au corps de sa sœur, refusant d'être séparé de celle qui avait toujours été comme sa moitié. Parce que Alanah sans Juliet cela n'avait aucun sens. Pourtant, on essaya encore de la sortir de là et elle cria de nouveau. Devant la détresse évidente de la petite fille, l'homme se ravisa et s'agenouilla auprès d'elle. « Hey, c'est fini, tu es en sécurité maintenant, tu peux sortir d'ici. ». Alanah agita alors sa tête de droite à gauche dans un non frénétique, s'accrochant un peu plus au corps de Juliet. Sans aucun doute aurait-elle fait mal à sa sœur si celle-ci avait été encore en vie. Les larmes d'Alanah se firent alors plus nombreuses, dégringolant ses joues à avec lassitude alors qu'elle fut soudain prise de sanglot. Une autre personne arriva alors auprès d'elle, s'agenouillant à son tour avant de regarder son collègue, puis de nouveau Aly. « Hey, hey...regardes-moi. ». La petite fille s’exécuta alors, posant son regard sur la jeune femme qui venait de poser sa main sur son épaule. « Il faut sortir d'ici, tes parents t'attendent tu sais... ». Une phrase qui ne réussit qu'à augmenter le nombre de sanglots d'Alanah. Oui, ses parents l'attendaient sans aucun doute, mais ils attendaient Juliet aussi et Juliet ne voulait pas se réveiller. « Faut attendre que Juliet elle se réveille. ». Le voile de tristesse qui se posa alors sur le regard des deux secouristes, n'aida pas à rassurer la demoiselle, qui se mit de nouveau à secouer sa sœur en lui demandant de se réveiller. « Comment tu t'appelles princesses ? ». « Alanah. ». « D'accord, écoutes moi Alanah, on va laisser Juliet dormir encore un peu. Mon collègue va la porter si tu veux, mais on doit te sortir d'ici. ». La petite fille sembla hésiter un moment avant de finalement abdiquer, relâchant le corps de sa sœur, bientôt récupéré par l'homme qui avait voulu la prendre dans ses bras quelques minutes plus tôt. Malgré tout, elle ne trouva pas la force de se mettre sur ses jambes, alors que sa douleur à la tête semblait soudain vouloir se réveiller. Elle laissa alors la jeune femme la prendre dans ses bras pour l'emmener loin de cette scène macabre. Mais personne n'aurait pu l'emmener suffisamment loin pour qu'elle réussisse à oublier un jour, qu'en une fraction de seconde, elle avait perdu sa sœur, sa meilleure amie et bien d'autres camarades.
≈ Silencieuse, elle regardait la valise posée près de la porte. La bombe avait été lâchée quelques jours plus tôt. Les disputes qui avaient suivit la mort de Juliet avaient été fatales pour le couple Sullivan qui avait finalement prit la décision de se séparer. Si cela leur semblait être le choix le plus judicieux, Alanah, elle, avait l'impression qu'on venait de verser du sel sur sa plaie béante. Elle apprenait à peine à vivre sans sa sœur jumelle qu'on lui imposait un nouveau départ, une nouvelle cicatrice. Et quand bien même elle n'avait pas dit un mot depuis qu'ils le lui avaient annoncé, elle n'avait cessé d'y réfléchir, se triturant encore et encore l'esprit. Bien entendu, la seule explication était qu'ils géraient leur douleur différemment et qu'ils n'arrivaient plus à se comprendre, mais la petite fille en était venue à une autre conclusion. Alors, assise sur les marches de l'escalier, elle attendait que son père arrive, dans un silence total. Et elle n'eue pas à attendre bien longtemps pour que l'homme apparaisse près de la porte, posant une main sur la valise en regardant sa fille. Aly se leva alors doucement, presque hésitante, avant de se décider et d'aller rejoindre son père, entourant la taille de celui-ci de ses petits bras. « Je suis désolée papa. ». Les tremblement dans sa voix et l'humidité dans ses yeux trahissaient sa douleur. Elle ne supportait pas de voir son père sans aller ainsi, pire, elle s'en sentait même responsable. Culpabilité, un sentiment avec lequel elle était devenue bien familière. L'homme lâcha alors la valise pour s'agenouiller et être à la hauteur de sa fille, essuyant du pouce une larme qui avait coulé sur sa joue. « Hey, tu n'y es pour rien princesse. ». Mais la petite fille agita sa tête dans un oui frénétique alors que ses larmes coulèrent sur ses joues. « Si ! J'ai pas pu sauver Juliet ! C'est moi qui aurait dû mourir à sa place ! Et maman et toi vous vous aimeriez toujours ! ». La détresse et le malaise de la petite fille toucha son paternel en plein cœur, lui faisant monter les larmes aux yeux. Voir sa petite fille, sa petite princesse, se blâmer ainsi lui serra tellement le cœur que, l'espace d'un instant, il se demanda si ce divorce était vraiment une bonne chose. Puis il se ressaisit, prenant le visage de sa fille dans ses mains. « Ne dis pas ça Aly ! Personne n'aurait dû mourir, mais princesse, ce n'est pas ta faute à toi. Et Dieu as choisi de t'épargner et ça, ta mère et moi, on lui en sera à jamais reconnaissant. Aly, tu n'y est pour rien princesse... ». Après lui avoir déposé un baiser sur le front, son père la serra fort dans ses bras. Ses paroles s'étaient voulu rassurantes, mais il faudrait bien plus que des mots pour convaincre la petite fille, persuadé que ses parents préféraient Juliet et qu'ils l'auraient volontiers échangé pour sa sœur. Et pourquoi s'en était-elle sortie elle de toutes façons ? Qu'avait-elle de plus que les autres ? Pourquoi elle ? Pourquoi pas Juliet, pourquoi pas Lana ou même Frank ? Questions auxquelles elle n'aurait jamais de réponse, questions qui ne cesseraient jamais de la hanter. Elle avait survécu, oui, mais à quel prix ? Après quelques minutes passés enlacés, son père la relâcha finalement, mettant fin à cette embrassade rassurante et chaleureuse. Il lui déposa de nouveau un baiser sur le front, répétant une nouvelle fois qu'elle n'y était pour rien, peut-être qu'à force de l'entendre, elle finirait par y croire. Mais les larmes continuaient de couler le long des joues de la petite fille, qui fut bientôt rejoint par sa mère alors que son père ouvrait la porte, visiblement près à partir. Elle le regarda se retourner vers elle, puis regarder sa mère. « Je viendrais chercher le reste de mes affaires plus tard. Et je prendrais Alanah ce week-end. ». Elle eu presque l'impression d'être un vulgaire objet qu'on se prête pour le week-end. Un boulet, quelque chose dont personne ne veut mais dont il faut bien s'occuper. Pourtant c'est sans un mot de plus qu'elle tourna les talons pour remonter dans sa chambre. Bien sûr que si c'était sa faute.
≈ Elle avait l'impression qu'un feu s'était allumé dans ses poumons et dans ses mollets. Mais elle accueillait presque la douleur qui l'accompagnait avec soulagement. Pendant que son esprit était occupée à penser à la douleur de son corps, il n'était pas occupé à penser à la douleur qui s'était emparée de son cœur quelques minutes plus tôt. Et malgré l’essoufflement, malgré la douleur, elle continuait de courir aussi vite qu'elle le pouvait. Une chance pour elle, elle avait toujours été sportive et courir était une de ses spécialités. Dans sa main, elle serra un morceau de papier, s'y raccrochant comme un fou se raccroche à sa réalité. Le long de ses joues les larmes coulaient, mais elle ne s'en souciait pas le moins du monde. Tout un tas de questions se bousculaient dans sa tête d'adolescente, des questions auxquelles elle refusait de répondre. Des questions qu'elle repoussait du mieux qu'elle le pouvait. Lorsqu'elle mis fin à sa course, tout son corps lui réclamait du repos, mais elle ne pouvait le lui offrir maintenant. C'est avec une extrême lenteur qu'elle se dirigea vers la porte d'entrée de la maison, frappant timidement deux coups. Elle n'aurait pu dire si elle souhaitait qu'il n'y ait personne ou si elle le redoutait. Mais la porte s'ouvrit finalement sur son père. L'homme sembla surprit de la voir puis, en voyant son état, c'est de l'inquiétude qu'on pouvait lire sur son visage. Alanah ne lui laissa toutefois pas le temps de poser quelques questions, elle avait déjà repris son souffle et elle retenait ces mots depuis plusieurs minutes déjà et cela lui semblait intenable. « Elle est partie... Elle a prit tout ce qu'elle avait et elle a quitté la ville. ». Le dire à voix haute ne rendait la douleur que plus réelle, une douleur que son corps ne sembla pas pouvoir supporter cette fois et elle tomba lourdement sur ses genoux, agitée de sanglots. Sa propre mère venait de l'abandonner, préférant quitter cette ville remplis de souvenirs désagréable plutôt que de continuer à la voir grandir. Délicatement, son père l'aida à se relever, lui servant de béquille pour la conduire jusqu'au canapé, où elle se laissa tomber. Elle continuait de s'accrocher au mot que sa mère lui avait laissé. Je t'aime, mais je ne peux plus rester ici. Juste une phrase, rien de plus. Et sa maternelle n'avait pas jugé bon de lui proposer de partir avec elle, pourtant Dieu savait qu'elle aussi cette ville lui rappelait bien des choses douloureuse. « Il va falloir nettoyer ça. ». La voix de son père la fit sursauter, ayant presque oublié sa présence. Elle entendit au loin un bébé pleurer, certainement Clara, sa demi-soeur. Elle regarda alors ses genoux qu'elle avait abimés. Elle sentait bien des picotements, mais elle était bien trop anéantie pour se rendre compte à quel point ils lui faisaient mal. Dans quelques heures sûrement, elle regretterait de n'avoir pu rester debout. Ou peut-être n'aurait-elle pas à attendre aussi longtemps puisqu'elle venait de laisser échapper un cris après que son père ai déposé une gaz imbibé d'alcool pour désinfecter ses genoux meurtris. Mais c'est sans rien ajouter qu'elle le laissa finir ses soins. « Elle est vraiment partie? ». Elle se contenta de répondre par l'affirmatif d'un signe de la tête. Elle avait été vérifié les armoires de sa mère. Il n'y restait plus que quelques vêtements, des vêtements qu'elle n'avait jamais porté, ou si peu. Si son père sembla triste et déçu, il ne sembla pas étonné, comme s'il s'en était douté depuis un moment. « Tu resteras là ce soir, on ira chercher tes affaires demain. ». Aly se plongea alors dans un mutisme. Un mutisme que tout le monde lui connaissait maintenant. La petite fille bavarde avait disparu depuis bien longtemps, était resté l'ombre de celle-ci. Maladroitement, son père la serra dans ses bras, mais pour être honnête, il y avait longtemps qu'il ignorait comment apaiser les blessures de sa princesse. Et la seule chose à laquelle Alanah était actuellement capable de penser, c'était au fait que toutes les personnes qui lui étaient chères finissaient toujours par disparaître un beau jour.
≈ Elle essaie de contrôler les tremblements qui agitent tout son corps. En vain. C'est comme cette nausée et ce mal de crâne, ils ne veulent pas disparaître. Mais elle sait que c'est sa faute, entièrement sa faute, alors elle se tait et elle souffre en silence. Comme toujours. Cachée sous la capuche de son sweater, elle se demande si elle a bien fait de venir. Elle les as regardé les autres, brièvement et elle, elle n'est qu'une gamine. Une gamine paumée, mais une gamine et qu'est-ce qu'une gamine peut bien avoir à leur raconter pour expliquer qu'elle est devenue accroc au crack. Qu'à cause de son addiction, sa demie-soeur d'à peine trois ans c'est cassé le bras. Parce qu'elle ne l'avait pas surveillée comme il fallait. Ils devaient tous avoir des histoires affreuses, parce que eux avaient vécu beaucoup plus qu'eux. Alors elle se sentait mal à être là avec ses problèmes d'adolescente. Mais elle devait se soigner. Elle devait bien ça à Clara. A Anton, son demi-frère. A Loup. A Lana. A Juliet. Elle releva doucement la tête, pour leur faire face. Pour les voir. « Je m'appelle Alanah. ». Bonjour Alanah. Tous en cœur. « J'ai rien pris depuis deux jours et je vous assure, c'est un vrai calvaire. ». Elle s'arrête. Inspire. Expire. Reprend. « Je me souviens de ma première pipe de crack. Ou plutôt, je me souviens de ma première hallucination. ». Nouvelle pause. Nouvelle inspiration. Nouvelle expiration. « C'était pour ça que j'en prenais. Parce que ça me faisait halluciner, parce que je la voyais. Chaque fois c'était pareil. Elle se tenait là, à côté de moi. Elle me prenait la main et elle me disait que tout allait bien. Que maintenant qu'elle était revenue, on serrait heureuse. Comme avant. ». Des larmes perlèrent alors au bord des yeux de l'adolescente. « Puis quand elle disparaissait... Tout était toujours triste. Ma mère avait toujours quitté la ville et elle était toujours morte. ». Doucement, les larmes commencèrent à couler le long de ses joues. « Tout le monde s'accorde à dire que c'est terrible ce qui est arrivé à ces gamins, ce 18 avril 1996. Tout le monde répète que la mort de ces petits êtres est terrible. Mais qui pense à ceux qui s'en sont sortit ? A ceux qui ont vécu cette horreur mais qui en sont sortit vivant? ». Elle serre légèrement les dents, essaye de ravaler ses larmes. En vain. « On nous dit qu'on a eu de la chance. Mais ça veut dire quoi avoir la chance de vivre avec cette cicatrice ? De revoir encore et encore l'image ensanglantée nos frères, de nos sœurs, de nos amis ? Je vous le dis moi, je suis pas sûre que ce soit de la chance. Je me suis souvent dit que j'aurait dû mourir avec eux ce jour là. Au moins, j'aurais été avec ma sœur, pour toujours. Et le crack m'aidait. Après en avoir fumé je... Je me sentait mieux, moins misérable et surtout, elle était là. ». Pour la première fois, elle réussissait à en parler, à s'exprimer un tant soit peu sur cet événement. Ses parents lui en ont fait voir des psychologues pourtant, mais elle avait toujours refuser d'en parler. Certaine qu'ils ne comprendraient pas de toutes façons. Elle se rendit alors compte qu'elle avait peut-être eu tord, que si elle leur avait parlé, elle ne serait pas là aujourd'hui. Volontairement, elle ne parle pas de sa mère, cette blessure est encore trop fraiche. « Mais il y a deux jours, ma petite sœur c'est cassé le bras à cause de moi. Elle a trois ans, mon père et ma belle-mère me l'avaient confié pour la soirée. J'ai merdé. Elle est tombé, elle s'est cassé le bras et moi j'ai compris que fallait que je fasse quelque chose. J'ai ouvert les yeux sur ce que j'ai perdu depuis que je me suis plongée là-dedans. J'espère qu'il est pas trop tard. ». Et cette fois ce sera le mot de la fin. C'est épuisé qu'elle retourna s'asseoir sur sa chaise, les larmes ne cessant de couler sur ses joues. Elle se sentait soulagée malgré tout, comme si on venait de retirer un poids de ses épaules. Mais la route de la guérison serait encore longue et jamais, jamais, elle ne redeviendrait cette petite fille pleine de vie qu'elle avait été un jour.
≈ « Je m'occupe de lui, charge toi de la fille dans la voiture! ». Elle ouvrit alors la bouche pour répliquer, mais il était trop tard, Sawyer était déjà partit à la poursuite du fugitif. Elle ronchonna alors. C'était elle qui était censé courir après les méchants pendant qu'il faisait fonctionner son cerveau ingénieux. Pas l'inverse. Mais elle n'avait plus le choix et elle ne pouvait pas laisser la femme sans assistance. Elle se reprit alors et se précipita vers la voiture accidentée. Ouvrant la porte passager, la première chose qui s'imposa à son regard c'est le sang. Alors, avant même de faire quoi que cela soit d'autre, elle utilisa sa radio pour demander une ambulance. Puis, délicatement, elle s'installa auprès de la jeune femme qui était restée silencieuse, quand bien même ses yeux étaient resté ouvert. Si elle ne l'avait pas vu bougé, elle l'aurait sans doute crue morte. « Okay, ça va aller, l'ambulance va arriver. ». La réaction de la jeune femme la surpris. C'est par un rire légèrement rauque que sa phrase fut accueillie. « Ouai, c'est ce qu'ils avaient dit à ma mère aussi. Ca ne l'a pas empêché de mourir avant qu'ils arrivent. ». Au moins le ton était plus ou moins donné. Mais Alanah ne s'en préoccupa pas, préférant évaluer la gravité des blessures de la jeune femme. Il y avait quelques coupures minimes sur le visage et l'avant bras. Mais ce qui inquiétait la policière, c'était le tesson de verre qui s'était planté dans la jambe de la jeune femme. C'était de cette blessure que le sang venait. Elle fronça les sourcils en essayant de se rappeler ce qu'on lui avait dit à la formation. Si elle retirait le tesson, elle risquait de créer une hémorragie encore plus importante. Pas vrai ? C'était du moins ce qui lui semblait se rappeler. « Je reviens, je vais chercher de quoi nettoyer un peu cette vilaine plaie. ». Mais alors qu'elle allait sortir de la voiture, la jeune femme lui attrapa fermement le bras. « Ah non, vous ne me laissez pas là toute seule ! Et comme il est plutôt évident que je ne peux pas bouger d'ici, parce que au cas où vous n'auriez pas remarqué, je suis coincée sous le volant, vous restez-ici ! Les ambulanciers nettoierons quand ils arriveront. S'ils arrivent un jour. ». Malgré elle, elle esquissa un sourire. Une chose rare chez elle, une chose qui aurait pourtant ravis ses amis les plus proche et sa famille. Il y avait dans l'attitude de cette jeune femme, coincée dans sa voiture, qui lui plaisait. Elle n'aurait pas su dire quoi. Peut-être son franc parlé, peut-être son courage, sa témérité... Elle n'en savait fichtre rien, mais cela lui plaisait. « Okay, okay. Et je peux vous demander votre prénom ou c'est hors limite? ». Qui avait dit qu'il fallait prendre les blessés avec des pincettes ? Aly ne l'avait certainement pas écouté. Et puis quand bien même, cela ne semblait pas devoir s'appliquer à cette jeune femme qui lui semblait presque aussi sauvage qu'elle ne l'était. « Jules. ». Et ce serait tout ce qu'elle pourrait obtenir de la mystérieuse jeune femme, mais elle s'en fichait, elle n'avait pas besoin d'en savoir plus après tout. « Très bien Jules, je vais rester là jusqu'à l'arrivée de l'ambulance, mais comme il faut que vous restiez éveillée vous pourriez peut-être me raconter un truc. ». Elle était vraiment nulle pour ça. C'était bien la raison pour laquelle elle ne s'occupait que très rarement des victimes, parce qu'elle ne savait pas y faire. Il était tellement plus facile de courir après les méchants, de les plaquer au sol et de les conduire au commissariat. Elle le ferait payer à Sawyer. La victime allait ouvrir la bouche, prête à répliquer, quand le son de la sirène de l'ambulance parvint jusqu'à leurs oreilles. Un sourire se dessina alors sur le visage de la dénommée Jules. « Apparemment ce ne sera pas nécessaire. ». Il faudra quelques seconde à Alanah pour réalisé, mais en sentant une main se poser sur son épaule, elle sembla sortir d'une légère transe. Sortant de la voiture, elle regardera silencieuse les ambulanciers sortir la victime de sa voiture. Leur interaction n'avait pas duré bien longtemps, pourtant, cette Jules l'intriguait.
≈ Reléguée derrière un bureau, sa punition pour s'être mise en danger, encore, Aly avait les yeux fixé sur l'horloge pendue au mur. Et les secondes lui semblaient durée une éternité et que dire des minutes ? Le temps semblait avoir décidé de la torturer et il n'y avait rien qu'elle puisse faire pour changer ça. Si au moins elle avait pu passer ce temps à emmerder Sawyer, peut-être que cela aurait été un peu plus agréable, mais non, il s'était bien gardé de l'approcher. Au lieu de ça elle faisait taper son crayon sur le bureau, attendant patiemment que le temps passe ou que quelque chose se décide à arriver. Et ce quelque chose se trouva en réalité être quelqu'un. Une grande blonde aux yeux bleus médusants. Un visage qu'elle aurait reconnu parmi bien d'autre. Jules. Machinalement, elle se redressa sur son siège. « On m'a dit que je te trouverais ici. ». Alanah croisa alors les bras devant elle avant de s'appuyer sur le dossier de son siège, qui s'abaissa légèrement. « Parce que tu me cherchais? ». Elle avait prit des nouvelles de la jeune femme, chose qu'elle ne faisait jamais en temps normal. Depuis, à l'occasion, elles s'étaient revue, discutant. De tout. De rien. Surtout de rien. Et puis il leur arrivait de ne pas parler aussi. Alanah avait même prit goût à la saveur fruitée des lèvres de Jules, à la douceur de sa peau contre la sienne. Quand bien même elle ne l'aurait jamais avoué à âme qui vive. « Non, je passais dans le coin et je me suis dit que je pourrais passer te voir... T'as une pause? ». Le message était plutôt claire. Du moins il l'était pour Aly. Mais elle aurait encore préféré avaler de l'huile brulante, marcher sur des charbons ardant ou encore s'arracher les yeux à mains nues que d'avoir l'impression d'être un chien qui répond au moindre caprice de son maître. « Non, je l'ai prise il y a cinq minutes. Et j'ai une tonne de paperasse à faire. Et le temps file à toute allure. ». Elle eu un léger sourire narquois. Douce ironie pour celle qui se plaignait intérieurement que le temps ralentissait. Elle vit bien la mine déçue de Jules, elle crut même lire un brin de tristesse dans ses yeux bleus. Elle se demanda alors quelles étaient vraiment les intentions de Jules en venant ici. Après tout, elle n'avait jamais été tendre avec elle, alors pourquoi revenait-elle toujours la voir, un brin d'espoir dans les yeux. Comme si la blonde espérait recevoir plus que ce qu'Aly était capable de lui offrir. Ce qu'elle lui offrait déjà. Mais jamais, ô grand jamais, elle n'oserait poser la question. Pourtant, briser des cœurs n'avait jamais été un problème pour elle. « Humm... Tant pis. ». La blonde haussa alors les épaules avant de faire la moue et de tourner les talons. Aly ne la quitta pas des yeux tout du long. Pourquoi cela l'embêtait autant de faire du mal à Jules ? Après tout, elle la connaissait à peine. Mais elle appréciait sa compagnie c'est vrai. Il y avait chez Jules quelque chose qui faisait que la policière se sentait à l'aise, au point même de s'ouvrir à elle comme jamais elle ne s'était ouverte à quelqu'un. Jules était rafraichissante, un peu cinglée sur les bords, mais c'était ce qui faisait son charme. Aly secoua alors la tête de gauche à droite. Cela ne servait à rien de penser à tout ça, ou ce serait elle qui allait finir par tourner folle. Jules n'était juste qu'une amie qu'elle appréciait et avec qui elle partageait des moments intimes, rien de plus.
≈ Assise au bar, elle n'arrivait pas à la quitter des yeux. Jules. Encore elle. Toujours elle. Elle se trouvait là, à quelques tables d'elle, pendue aux lèvres d'une brune qui lui faisait du rentre dedans de la manière la moins subtile qu'il soit. Et Jules semblait aimer ça. Se sentir appréciée, désirée. Mais dans le font, ce qui semblait le plus agacer Aly, c'était de se rendre compte que cela lui faisait quelque chose. De se rendre compte qu'elle ne voulait pas que Jules se fasse draguer par d'autre personne. Jules était à elle, quand bien même elle ne lui dirait jamais, quand bien même elle ne lui avouerait jamais. Jules était à elle et elle était à Jules. Elle se passa nerveusement une main dans les cheveux. Comment en était-elle arrivée là ? Comment en était-elle arrivée à désirer aussi ardemment qu'une femme ne regarde qu'elle. Elle qui était la première à chanter les louages de la polygamie, elle qui ne laissait jamais personne se frayer un chemin vers son cœur, de peur de souffrir. Encore. Mais il était trop tard pour faire marche arrière. Trop tard pour simplement la rayer de sa vie. Ou peut-être que non... Peut-être qu'elle n'en avait juste pas envie. Elle attrapa son verre, le bu d'une traite avant de se lever et d'aller en direction de Jules. Elle ne dit pas un mot, se contenta de la prendre délicatement par le poignet et de la forcer à la suivre. Elle la conduisit, sans ménagement, jusque dans les toilettes, où elle la plaqua doucement contre le mur avant de poser ses lèvres sur les siennes. Dans un baisé aussi passionné que fiévreux et presque tendre. Jules était la sienne et ce n'était pas une brune aux goûts vestimentaires déplorable qui la lui volerait. Et la blonde lui rendit son baiser avec au moins autant d'envie qu'elle. Ce qui ne l'empêcha pas de le rompre pour autant. « Tu m’énerves Aly putain ! J'en ai marre ! Marre que tu souffle le froid pour souffler le chaud quelques heures plus tard ! J'en ai marre, tu m’énerves! ». Et elle était sincère, Alanah pouvait le lire dans ses yeux. Et peut-être que si elle avait trouvé les mots pour lui dire ce qu'il se passait dans sa tête, alors leur relation aurait été simple. Facile. Belle. Mais non, parce que ce n'était pas Aly ça. Et plutôt que de chercher à lui expliquer, elle se contenta de poser de nouveau ses lèvres sur les siennes. Parce qu'elle n'était pas une femme de parole, mais une femme d'action. Mais encore une fois, Jules brisa leur baiser. « Dis moi ce que tu veux Aly ! ». Alanah la regarda alors un long moment, se plongeant dans ses prunelles bleues, s'y noyant presque. Si seulement elle avait su ce qu'elle voulait. Si seulement elle avait pu le lui dire. Mais encore une fois, non. « Je veux que tu te taises et que tu m'embrasses. ». Jules sembla hésiter, mais elle abdiqua sous les baiser que Alanah lui déposa dans le coup, laissant échapper un léger gémissement. Aly ne pourrait peut-être jamais lui donner ce qu'elle voulait vraiment, mais peut-être qu'elle pouvait se contenter de ce qu'elles avaient. Peut-être.
Dernière édition par Alanah K. Sullivan le Lun 23 Sep - 21:07, édité 10 fois |
| | | E. Frankie Kingsley ◈ we are the beloved queens.
› MESSAGES : 973 › AVATAR : evan rachel wood › PSEUDONYME : marie (wayland) › DOUBLES : Kira l'animatrice rageuse › CRÉDITS : shiya + silver lungs › BANK ACCOUNT : 1182 | Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 8:35 | |
| JE VEUX BIEN TE DONNER MON BODY MOI Keira est un excellent choix d'avatar, j'ai pleurée comme une malade devant "jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare" Et puis en flic je suis sur qu'elle va être géniale bonne chance pour ta fiche et n'hésites pas à venir vers le staff en cas de besoin, nous sommes là pour toi et il nous faudra un lien |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 9:03 | |
| THE KING OF THE NORTH . Je ne connais pas le film (en même temps avec Keira j'ai juste vu Joue là comme Beckham et Le Roi Arthur ). Je n'hésiterais pas à venir si j'ai besoin . Et ce sera avec plaisir pour le lien En plus une flic et un ambulancier ça doit bien se croiser régulièrement . |
| | | E. Frankie Kingsley ◈ we are the beloved queens.
› MESSAGES : 973 › AVATAR : evan rachel wood › PSEUDONYME : marie (wayland) › DOUBLES : Kira l'animatrice rageuse › CRÉDITS : shiya + silver lungs › BANK ACCOUNT : 1182 | Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 9:11 | |
| Vi c'est moi, réincarnée t'as vu ? Regardes le dès que tu en as l'occasion, avec la boite de mouchoirs je pense aussi qu'on va souvent se voir surtout vu la nature débile intrépide des actes héroïques d'Ash |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 9:26 | |
| Non Ash, c'était bien débile le mot qu'il fallait utiliser. Whatever, bienvenue parmi nous Alanah. C'est la première fois que je croise ce prénom, j'aime beaucoup. Tu ne pouvais pas faire un meilleur choix de métier, cela me donne même déjà des idées de lien et je ne vais même pas parler de ton avatar sinon je risque de plus pouvoir m’arrêter. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 10:38 | |
| Ash : Et toujours aussi sexy . Je sais pas pourquoi, mais je sens qu'ils vont bien s'entendre. Roxanne : J'adore le prénom :brill:et Jenna-Louise Coleman quouaaa . Hann c'est génial si ça te donne des idées de liens . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 11:11 | |
| Bienvenue |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 17:11 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 17:23 | |
| OUI MARRIONS-NOUS ! Non parce que Holland c'est un super choix aussi . Merci bien ma belle |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Dim 22 Sep - 18:10 | |
| Bienvenue parmi nous &' Bonne chance pour ta fiche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Lun 23 Sep - 21:23 | |
| Je ne peux que te valider, maintenant tout de suite quoi ton personnage est profond et travaillé, ton écriture est belle et fluide, et tout est parfait quoi WELCOME IN TOWN |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? Lun 23 Sep - 21:29 | |
| Merci, t'es adorable ! |
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| Sujet: Re: If I say i want your body, would you hold it against me? | |
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| | | | If I say i want your body, would you hold it against me? | |
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