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 (charlotte) treasure, that means what you are

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MessageSujet: (charlotte) treasure, that means what you are   (charlotte) treasure, that means what you are EmptyMer 4 Sep - 19:57



crédits ~ selena daily/tumblr.

charlotte louise hastings
vingt ans ≈ secrétaire-comptable ≈ c'est (très) compliqué

❖ ❖ ❖

≈ the world is an imperfect place.
≈ originaire de: londres, uk.  ≈ date de naissance: treize septembre. ≈ lieu de naissance: london, uk. ≈ nationalité: anglaise. ≈ orientation sexuelle: hétérosexuelle.  ≈ signe astrologique: vierge. ≈ depuis combien de temps vis-tu à Hollsville ? quatre ans. ≈ qu'en penses-tu ? cette ville est parfaite. ≈ quel genre de voisin es-tu ? du genre assez calme. ≈ groupe: écrire ici
≈ le massacre du jeudi 18 avril 1996: je n'étais pas présente et j'étais trop jeune, je n'avais que deux ans et demi. j'en ai entendu parler pour la première fois lorsque je suis arrivée en ville, il y'a quatre ans. j'avais seize ans, j'ai trouvé cela assez choquant. je comprend que ça fasse partie de la ville ainsi que de son histoire.

≈  we're all pretty bizarre, that's all.un. j'ai toujours été indépendante. j'avais seize ans lorsque je suis rentrée à l'université, étant en avance sur les gens de mon âge. j'ai pris un kot, j'ai quitté la maison familiale dans laquelle maman a refait sa vie avec un homme que je n'avais aucune envie de connaître. il ne m'a jamais semblé bien pour elle. du coup, elle a choisi. elle vit avec, moi je me débrouille seule. ça m'a réussi. j'ai trouvé un emploi rapidement et j'ai réussi à payer mon kot. pendant trois ans. j'ai réussi mes études avec distinction. je ne me suis jamais découragée et j'ai toujours su que j'y arriverais. je n'ai plus de nouvelles de maman depuis. c'est un peu comme si nous nous étions abandonnées mutuellement. et elle me manque. mais je suis trop fière pour l'appeler. deux. intelligente, ambitieuse, futée, amusante. franche, timide, innocente, naïve. rêveuse et fragile. trois. je suis assez calme. je ne sors pratiquement jamais. je ne bois jamais d'alcool tout simplement parce que je ne tiens pas l'alcool. j'ai bu une fois dans ma vie. c'était au boulot, le soir où maël m'a quitté et où j'ai couché avec julian, mon patron. je ne fume pas et je ne me suis jamais droguée. je préfère passer une soirée devant un film que dans un bar. je n'y met jamais les pieds, j'ai horreur de la musique bruyante, du genre de celle qu'on entends dans des concerts de rock. je suis mieux chez moi. avec une tasse de thé et un vieux film. deux choses que j'aime particulièrement. quatre. je passe énormément de temps au téléphone, je suis une accro du portable, carrément. je n'imagine pas ma vie sans! cinq. information. six. information. sept. information. huit. information. neuf. information. dix. information. onze. information. douze. information. treize. information. quatorze. information. quinze. information.


Prénom/peudo: lottie/disturbed skies. Âge: un nombre certain. Avatar: Écrire ici. Ton avis sur Life: (charlotte) treasure, that means what you are 857927664 (charlotte) treasure, that means what you are 1708488172 .  Fréquence de connexion: quotidiennement je l'espère. Voulez-vous être parrainé ? non ça devrait aller! C'est votre dernier mot ? oui jean pierre.




Dernière édition par Charlotte Hastings le Sam 21 Sep - 14:30, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: (charlotte) treasure, that means what you are   (charlotte) treasure, that means what you are EmptyMer 4 Sep - 19:57

≈ sweetie, you couldn't ignore me if you tried.
j'ai eu une enfance des plus banales. ma mère, à rencontré mon père assez jeune. et elle m'a eu assez jeune. elle avait six-sept ans. ils se sont vite mariés. mon père est physicien et ma mère est infirmière. je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir un frère ou une sœur. et à vrai dire, je l'ai toujours bien vécu. je suis née à londres. j'ai grandis à londres. et puis, un jour, après quinze années passées dans ce monde et dans cette famille, mes parents ont décidés de divorcer. je suis en haut, dans ma chambre, je lis. et soudain, j'entends une dispute éclater. violente. plus que les autres fois. après une grosse demi heure, j'entends ma mère gueuler après moi. charlotte louise jade hastings, descends immédiatement. quand maman crie et qu'elle cite mes trois prénoms et mon nom de famille, c'est que j'ai fait une bêtise. je descends, je manque de me casser la gueule dans les escaliers. que va t'il encore me tomber sur le nez? j'suis sûre qu'ils se sont disputés parce que j'ai fait une bêtise. fais tes valises! quoi tu m'envoie en pensionnat? non, nous déménageons toutes les deux. voilà comment maman à quitté papa. définitivement. adieu londres, adieu l'angleterre, adieu papa. direction une petite ville. hollsville, à la nouvelle-orléans.

je suis charlotte. une rencontre. ma première rencontre. je viens de débarquer à hollsville. je me sens bien. moi c'est maël, t'es nouvelle? maël c'est mon voisin. j'habite avec maman dans une grande maison. je suis installée à la fenêtre. face à celle de maël. on parle. nos maisons ne sont pas proches mais ne sont pas éloignées non plus. oui, j'ai débarqué cet après midi. je ne peux pas m’empêcher de sourire. charlooootte!! je dois te laisser, ma mère m'appelle. je ferme la fenêtre. je dévale les escaliers, encore une fois. ton père au téléphone, il veut te parler. au téléphone, mon père me demande si je suis bien arrivée et si je me plaît en ville. il est un peu tôt pour le savoir.
il est tard. je suis réveillée par le bruit de quelque chose qui cogne contre ma fenêtre. j'ouvre la fenêtre et je ne vois rien. je bouge jusqu'au balcon de ma chambre. et là, je vois maël, mon voisin. qu'est ce que tu veux? je dormais. descends, faut que je te montre un truc. maël et moi on s'est pas mal parlé depuis mon arrivée. j'passe pas mal de temps avec lui et j'avoue que j'aime ça. c'est un peu comme si il était devenu mon meilleur ami. ça peut pas attendre demain? non, bouges! je finis par enfiler un gilet et je descends les escaliers pour sortir. tout en essayant de faire le moins de bruit possible. y'a quoi de si important? ah, rien. mais maintenant que t'es là! bon sang, ce que je peux être naïve.
nous sommes installés sur le lit de maël, on parle. ses parents sont partis et il m'a demandé de passer chez lui un peu. c'est génial de pouvoir passer du temps avec lui. on a quelques mois de différence, on s'entend super bien. c'est devenu mon meilleur ami. un peu comme le frère que j'ai jamais eu. en même temps, je suis enfant unique. on parle, on parle, on parle. soudain, je me tourne vers lui. il pleut dehors. c'est genre le gros bordel. on est rentré y'a pas longtemps et on est trempé. y'a jamais rien à la télé, tu veux faire quoi? je regarde maël en souriant. on saute sur le lit? je soupire. t'es pénible. tu le sais ça? je rigole. son rire rejoint le mien. on rigole. on papote, encore. et finalement, il s'installe confortablement dans le lit et je le rejoins. sous les couettes il fait bon. c'est un jour d'hiver. il fait froid. et avec la pluie, c'est horrible. difficile à supporter. ça devient difficile de respirer. et puis, la télé se coupe. les lumières se coupent. il fait noir. le soleil s'est couché. depuis longtemps. on se retrouve dans l'obscurité. attends, je reviens. maël disparaît et reviens avec un tas de bougies qu'il allume. les unes après les autres. et il les disposent autour du lit, un peu partout dans la pièce. je souris et il vient me rejoindre. on se fait un câlin. encore un. j'en ai envie. de quoi? de sauter sur le lit? et ça le fait rire en plus. mais non crétin.. tu sais... il me regarde, comme si j'parlais de chocolat ou de bonbons. ha. ouais, je vois. mais avec qui? toi. mais je suis ton meilleur ami, pas ton petit ami. justement. je sais que tu ne me feras jamais souffrir au moins. finalement, on a couché ensemble. pour la première fois. à deux. première, pour tous les deux.
chuck, je t'aime. je suis installée dans les bras de mon fiancé. maël et moi sommes ensemble depuis trois ans et demi, j'avais quinze ans, c'était un peu après qu'on couche ensemble pour la première fois. c'était mon premier petit ami. et pour être franche je l'aime. nous sommes fiancés depuis peu de temps. je suis peut-être naïve mais j'aimerais que ça dure toute la vie. peut-être que ce sera le cas. peut-être pas. je t'aime aussi. je lève la tête vers lui et dépose un tendre baiser sur ses lèvres. nous avons tous deux peur de l'avenir, nous ne savons pas ce qui peut nous arriver.

julian, tu verras, d'ici peu cette entreprise sera à toi! tu es mon fils, je suis fière de toi, je veux que tu te sentes chez toi ici. je suis assise sur la chaise, hors du bureau. la porte est entre-ouverte et j'entends la conversation qui se trame entre grayson senior et grayson junior. installes toi tranquillement dans ton nouveau bureau. tu as même ta propre secrétaire. oh, c'est moi ça! mademoiselle hastings, entrez s'il vous plaît. c'est demandé si poliment. je me lève et j'avance vers le bureau. je frappe à la porte pour prévenir mon arrivée et je rentre. je baisse les yeux. je n'ose pas le regarder. et si il est atrocement beau, je fais comment? je lève les yeux vers mon nouveau patron. je confirme, il est tellement beau. oh mon dieu. julian, voici charlotte hastings, ta secrétaire. a plus jolie qui soit. mademoiselle hastings, je vous présente mon fils, julian grayson, futur leader de grayson entreprise. grayson junior s'avance vers moi et attrape ma main pour l'embrasser. mon cœur se met à battre de plus en plus vite. il doit avoir quelques mois de plus que moi. je n'ai que dix-neuf ans. c'est mon premier job. je suis tout juste diplômée. c'est vrai qu'elle est belle. je suis ravi de vous rencontrer mademoiselle. il parle de moi ou d'un morceau de viande? j'ai un doute soudain. mais je souris. je rougis sûrement également. oh mon dieu, qu'est ce qui m'arrive? je suis fiancée. je passe ma main dans mes cheveux pour les discipliner et je réajuste mes lunettes. je suis enchantée de vous rencontrer également. mon patron est parfait. mon boulot est parfait. et... oh, j'espère que personne ne peut lire dans mes pensées.
le téléphone sonne, ce qui interrompt mon rêve. un rêve magnifique. je rêvasse. oui, au boulot. je sais, je devrais être entrain de penser à mon fiancé qui m'attends dans notre appartement. mais ce à quoi je pense actuellement est complétement différent. mademoiselle hastings, pouvez-vous venir dans mon bureau s'il vous plait? oh non, vais-je me faire virer? je me lève et j'avance vers le bureau d'un pas très hésitant. je frappe à la porte. je rentre quelques secondes après. monsieur grayson, vous vouliez me voir? je n'ai pas entièrement ouvert la porte, j'attends de savoir ce qu'il veut avant de rentrer dans le bureau. j'ai besoin de votre aide. vous êtes comptable, non? je rentre dans le bureau après avoir acquiescé. c'est parfait. pourriez-vous regarder le dernier bilan? notre comptable est en vacance et je n'y comprend rien. je m'avance, je m'installe et je prend le document qu'il me tend. j'y jette un coup d’œil. il me semble que ce bilan est truffé de fautes, est-ce que je le refais? il acquiesce et je sors du bureau pour travailler dessus. les minutes passent et je me prend la tête. mais c'est en partie mes qualifications. très vite, je me rend compte que je ne saurais pas rentrer chez moi pour le diner. je sors mon portable et je téléphone à mon fiancé. je ne saurais pas rentrer pour le diner, je suis retenue au boulot. charlotte tu te fous de moi? t'es jamais à la maison. t'imagine si c'est ainsi tout le temps? je comprend que tu ai un boulot mais je trouve que ça fait trop. et après dix minutes d'une discussion houleuse... c'est fini j'en ai marre. je me demande si tu es fiancée à moi ou à ton portable. comment se faire jeter? j'ai mal au cœur. je n'arrive pas à y croire. évidemment, je verse une larme ou deux, vite effacées. les minutes passent. difficilement. je file aux toilettes m'enfermer pour pleurer en silence. je sais je devrais pas pleurer sur mon lieu de travail. je retour difficilement à mon bureau. je me remet au travail. mes yeux commencent à être rouge, mélange de tristesse et de fatigue. c'est à ce moment, bien choisi, que mon patron rentre dans mon bureau. est-ce que vous... charl... mademoiselle hastings, tout vas bien? ça se voit tant que ça? je ne sais pas ce qui me surprend le plus, qu'il me demande si tout vas bien ou si il a tenté de m'appeler par mon prénom. oui oui. je souris et je me remet au travail. vous pourrez continuer demain, si vous souhaitez rentrer, ce n'est pas un soucis. ça devrait aller. rentrer chez moi où mon fiancé qui m'a jeté, m'attends? non je dormirais sur mon bureau, je préfère. si vous ne souhaitez pas parler, je comprendrais parfaitement. dans le cas contraire, la porte de mon bureau vous est ouverte et j'ai une bouteille de whisky qui m'attends. je vais sûrement dormir dans mon bureau, n'hésitez pas. si j'arrive à terminer, peut-être. je souris. venez travailler dans mon bureau, nous serons deux et je serais ravis de savoir comment on fait un bilan! ah oui? je souris et je cède. je suis faible. je me lève et je le suis dans son bureau. je referme la porte derrière moi et je le suis timidement. je rêve où il a un lit dans la pièce à côté de son bureau? ma parole, je n'en crois pas mes yeux. je rêve de m'y allonger. ce qui est bien c'est que je suis prévoyante. j'ai des vêtements de rechange dans mon bureau, on ne sait jamais. je ne saurais peut-être pas rentrer ce soir. a vrai dire, je n'ai pas vraiment envie de rentrer ce soir. il est dix-huit heures. je suis au boulot avec mon séduisant patron. en dehors des heures de travail, vous pouvez me tutoyer, ou m'appeler par mon prénom... qui est... julian. je le regarde en souriant. c'est un peu bizarre. c'est comme si vous appeliez votre père "papa" au boulot, vous comprenez? je comprend. mais entre nous, vous devez avoir dix-neuf ans, j'en ai vingt-et-un. c'est un peu bizarre pour moi. c'est vrai.
je ne sais pas si c'est l'alcool et si c'est le désespoir ou encore la tristesse mais... lorsque mon patron... enfin, julian s'est avancé vers moi pour m'embrasser, je ne l'ai pas repoussé. ça fait trois mois que je travaille pour lui. et tout autant de temps que j'en pince un peu pour lui. je me suis fais jeter par mon fiancé et je finis dans les bras du premier venu. mais là, je sais pas, je me sens bien. nous sommes installés dans le lit, celui de la pièce qui se trouve à côté de son bureau. les couvertures nous recouvrent. je suis bien avec lui. je devrais pas. c'est tellement cliché la secrétaire qui se tape son boss. mais en même temps, nous avons même pas un an de différence et je me suis sentie attirée par lui dès le premier instant. tu souhaites rester ici? je souris. c'est surtout que je n'ai aucun endroit où aller. mon colocataire est parti, si tu souhaites venir crécher deux ou trois jours chez moi, t'es la bienvenue. c'est tentant... mais je ne peux pas, pas maintenant. pour un tas de raisons. et si julian ne voulait de moi que pour s'amuser? ou bien si il ne m'aimait pas? être juste sa colocataire, ça pourrait se faire oui. mais je suis émotionnellement trop instable et... oh lala. non je ne suis pas amoureuse. je refuse. catégoriquement. et pourtant, ses magnifiques yeux verts me donnent envie de partir avec lui. mais non, je peux pas. c'était juste un coup d'un soir. qui ne veut rien dire. qu'on oubliera. je veux rentrer à l'appartement demain. arranger les histoires avec maël. je ne peux pas balayer trois ans et demi de ma vie ainsi. en un éclair. julian n'est qu'une distraction. et pourtant, nous finissons par nous endormir. moi dans ses bras. après qu'il m'aie embrassée.

où t'étais? j'ai à peine poussé la porte de l'appartement que maël m’assomme de toutes ses questions. je soupire après avoir refermé la porte, j'enlève ma paire de chaussures et je file me jeter dans le divan. d'après toi? je le regarde en souriant faussement. quel culot. il me demande où j'étais alors qu'il m'a quitté hier. c'est l'hôpital qui se fou de la charité. je suis célibataire, je n'ai pas à rendre de compte. je n'ai aucun compte à te rendre, t'as oublié que c'est terminé entre nous? excuse moi, je ne le pensais pas, j'étais fatigué et triste de devoir passer encore une soirée sans toi. je suis désolé, pardonne moi, je t'aime chuck, j'ai envie d'être avec toi. c'est peut-être mieux en fait. est-ce que ça vaut la peine de balayer trois ans et demi d'une magnifique relation pour un gars qui a sûrement oublié que j'existais? je souris et j'embrasse maël. au final, c'est avec lui que je suis bien. juste avec lui. avoir une histoire avec mon patron et être un cliché, ça ne m'intéresse pas du tout. excuse moi, j'aurais dû comprendre. je me cale dans ses bras et je m'endors. dans le divan. dans ses bras. a dix-sept heures. après une longue journée de boulot. est-ce que ça vaut la peine de lui parler de ce qui s'est passé avec julian? je ne pense pas vraiment.

tu t'es tapé ta secrétaire? je suis dans le couloir. la porte n'est pas entièrement fermée. julian reçoit la visite d'un gars. sûrement un de ses potes. mais t'es con ou tu le fais exprès? si elle démissionne, te poses pas de questions. pourquoi? je ne peux pas m’empêcher de les écouter. c'est pas la même chose. elle est intelligente, drôle. différente. charlotte est parfaite. oh! en plus tu l'appelles par son prénom? je finis par rentrer dans mon bureau. quelqu'un frappe à la porte. sans me laisser la peine de répondre, il rentre. grand, jeune, assez mignon. avant de prendre la parole, il s'exprime. mademoiselle hastings, la secrétaire je suppose? j'acquiesce. julian a raison, vous êtes très jolie. vous semblez intelligente aussi, sinon que ferais une jeunette de dix-ans ici? secrétaire-comptable. bien, vous avez tout gagné apparemment. tout ça pour dire? j'ai du travail qui m'attends. ha oui? dans le lit de julian? où est le problème? allez, casses toi maintenant. une fois l'inconnu sorti de mon bureau. julian ferme la porte et s'avance vers moi. tu as rencontré mon meilleur ami. vraiment? ironique. mais sincère. excuse le. il me surprotège, il a peur que quelqu'un me fasse mal au cœur. et il me connaît depuis toujours, et il ne voudrait pas non plus que quelqu'un souffre à cause de moi. julian s'avance vers moi. mais encore? je remarque qu'il a fermé la porte à clé. il prend une chaise et vient s'installer à mes cotés. oh tu sais, j'ai fait souffrir énormément de filles et donc, il ne veut pas qu'une de plus s'accroche à moi et qu'elle ai le cœur brisé. est-ce une mise en garde? je soupire. je ne réponds pas et je retourne à mon boulot. julian se lève et quitte mon bureau avant de rejoindre le sien.

cela fait plusieurs semaines que julian garde ses distances avec moi. maël et moi sommes toujours ensemble et je suis tellement bien, tellement heureuse. je suis face à mon portable et la porte de mon bureau s'ouvre. surprise! ça faisait tellement longtemps que maël n'était pas venu au boulot me chercher. il est midi, l'heure de prendre ma pause. je me lève et je lui saute au cou. je l'embrasse au passage. ça me fait plaisir. nous sortons dîner. en amoureux. je n'ai que quarante-cinq minutes. malgré tout, nous profitons. l'heure de rentrer approche. il me raccompagne jusqu'à mon bureau. et c'est au moment où julian sort de son bureau que maël me sert dans ses bras et m'embrasser. un peu comme si c'était un chien et qu'il marquait son territoire. est-ce qu'il va me mettre une pancarte dans le dos interdiction de toucher aussi? j'aime être avec lui mais sur mon lieu de travail, il n'a pas à me prouver son amour. je l'aime. il m'aime. cela est suffisant. peut-être qu'il a peur de me perdre. à ce soir. je l'ai presque repoussé. je suis rentrée dans mon bureau, je me suis installée et j'ai pris ma tête entre mes mains, un peu en me demandant mais que se passe t'il? je suis perdue ces derniers jours. et cela ne s'arrange pas lorsque mon boss fait irruption dans mon bureau. et il ferme la porte à clé pour pas changer. pas un mot. rien. je me lève et je soupire. je m'avance pour aller déverrouiller la porte et le faire sortir. je sais, je ne peux pas mettre mon patron hors de mon bureau. mais là... j'ai besoin de réfléchir. sauf qu'il m'attrape, me plaque contre le mur et m'embrasse. je sens mes jambes trembler, je sens que je vais m'écrouler. tomber. littéralement. qu'est ce qui m'arrive? j'évite de penser. julian m'oppresse. je suis collée à lui et je finis par passer mes bras autour de son cou, je me laisse aller et je devrais pas. finalement, au bout de quelques secondes, je met fin à ce baiser. il déverrouille la porte. il sort. je retourne à mon travail.
il est vingt heures. je suis rentrée du boulot depuis quelques heures et en attendant que maël revienne - il est sorti avec ses potes -, je réfléchis. il pousse la porte et vient m'embrasser. on s'installe dans le divan. mon amour, il faut qu'on parle. j'ai peur. je pense que lui aussi. ça tombe bien je dois te parler. je le regarde. t'as rien à me dire par curiosité? oh non. a quel sujet? je sais pas... t'as eu une promotion? je veux dire, ça te prend souvent de débarquer dans un bureau et d'écarter tes jambes ou comment ça se passe? je sais... je m'en veux. on était plus ensemble et... donc je te largue par téléphone, tu t'envoie en l'air pendant que moi je m'en veux c'est ça? je suis désolé. je voulais pas. mais comment t'as su? le meilleur ami de ton boss c'est mon cousin. satisfaite? et merde. et là je me déteste. plus que tout. finalement, il s'en va. en claquant la porte. je passe la soirée et la nuit à l'appeler. je veux qu'il revienne. je veux qu'il me parle. je veux qu'on arrange tout ça. et surtout qu'il comprenne.

il doit être minuit. je débarque chez julian et je commence à frapper à la porte de son appartement. sans m'arrêter. quoi putain? j'entends sa voix de l'autre côté de la porte. il ouvre et je rentre. alors tu le savais? c'est ça? tu le savais et tu m'as rien dit. t'es un connard. sérieusement je te... de quoi tu parles? je dormais putain. que ton connard de meilleur ami c'est le cousin de mon fiancé? ou de mon ex. enfin j'en sais rien. tu te fous de ma gueule? si c'est le cas, c'est pas drôle. non je rigole pas. du coup maël s'est barré. il répond pas à mes appels. je me met à pleurer. julian m'attrape dans ses bras. ça dépasse la simple relation qu'un patron à avec un de ses employés. mais au point où j'en suis. et finalement les jours passent. toujours aucunes nouvelles. maël est venu récupérer ses affaires lorsque j'étais au boulot. il m'a rendu sa clé et m'a laissé un mot. oublie moi. quant à julian, il n'a plus vraiment de nouvelles de son meilleur ami. nous passons énormément de temps ensemble, même en dehors du boulot. il est devenu indispensable à mes yeux et même si on travaille ensemble et que je risque de le perdre, nos habitudes n'ont pas changés, on est toujours aussi proche!


Dernière édition par Charlotte Hastings le Ven 13 Sep - 23:57, édité 6 fois
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