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 Requiem for a dream.

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MessageSujet: Requiem for a dream.   Requiem for a dream. EmptyMer 23 Juil - 14:47

Wonderland.

C’était mieux qu’Alice au pays des merveilles. Il y avait des arbres bleus et des chatons roses, des nuages de coton et des gentils petits dinosaures. Pas un humain à l’horizon, personne pour me dicter mes lois. Je passais mon temps à flâner dans ce conte de fées, grimée en reine des siècles passés. J’avais pris tout mon temps pour découvrir à mon cou, mes poignets, ces bijoux rares et magnifiques. Précieux, comme ce moment, évadée dans une dimension imaginaire, accrochée aux brins d’espoirs, je me retenais contre le monde extérieur, le monde réel, celui qui m’appelait.
Je lâchais un râle, un grognement des moins distingués, cherchant dans la pénombre la source du mal. Cling Cling, ça fait. Comme un robinet encore ouvert. Mais non, le son aurait été régulier. Je me rallongeais, tentant d’oublier le rien qui m’avait réveillée, de reprendre le livre de mes rêves là où je m’étais arrêtée. Il n’y avait rien, qu’une mauvaise impression. Je repensais aux saphirs, aux rubis qui ornaient ma peau de leurs éclats profonds.
Cling, la fois de trop. Je compris un peu tard qu’il s’agissait de la fenêtre. Putain, c’était qui le connard qui voulait briser ma fenêtre avec des cailloux ? Y’avait intérêt que ça soit Dane. Je me promis de tuer n’importe quel autre con qui avait dérangé mon sommeil. Valait mieux pour ses fesses que ça soit méga-important, une question de vie ou de mort. Un autre Cling. Je tirais les épais rideaux, laissant la lumière lunaire entrer dans ma chambre. Je ne tardais pas à repérer, plus bas, la silhouette qui m’harcelait de cailloux, après avoir ouvert ladite fenêtre. Comme un putain de film à l’eau de rose, une scène de Roméo & Juliette. Ô Roméo, Roméo, pourquoi es-tu Roméo ?
Ce n’était pas la parfaite silhouette de ce cher Dane. Ni une silhouette du Gang que j’aurais pu reconnaître les yeux fermés (ce qui s’apparentait beaucoup à maintenant, vu qu’il faisait relativement sombre). Non, je ne voyais pas.

Il suffit d’un mot de la part du sombre inconnu, que je n’avais toujours pas identifié, pour que je pousse un cri – de joie. Je refermais la fenêtre aussi vite que je le pus, descendis les escaliers en manquant de m’écraser durement sur le sol, bataillais avec la serrure de la porte. Et moins d’une minute après l’avoir reconnu, j’étais déjà en train d’étouffer entre mes bras ce connard qui m’avait réveillé. J’aurais pu payer cher pour qu’il me réveille toutes les nuits. Mais il était là, tangible sous mes doigts, ce rêve éveillé, ce frère qui m’avait tant manqué. Qu’est-ce que tu fous là ? Pas de bonjour, juste une remarque acide alors que je ne le lâchais pas,
jamais.
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MessageSujet: Re: Requiem for a dream.   Requiem for a dream. EmptyVen 25 Juil - 13:32

Foutre entre parenthèse, mettre le bouton pause, ouvrir les yeux et vivre une autre vie c'était mon seul but. Une erreur de partir du jour au lendemain, tout quitter sans rien prévoir : peut-être. Maxym était dans ma tête même après cette putain de rupture, mon coeur, mon esprit, mes rêves elle prenait trop de place pour que je puisse respirer. Il fallait que je parte, que je m'en aille, que je quitte cette ville, que je revive un peu. Milo, le Costa-Rica, les actions humanitaires, j'avais les bons bagages pour refaire une nouvelle vie.

Le temps file, le temps n'attend personne, le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps, du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise, du temps. meredith

Fauve, cette jolie brune, l'autre partie de moi que j'ai lâchement abandonné il y a trois ans. Loin d'elle durant tant d'année, ne pas savoir ce qu'elle faisait, où elle allait, avec qui, c'est le cliché du grand-frère mais, j'ai déjà perdu une soeur alors personne ne retira l'être le plus chère que j'ai dans ce monde une nouvelle fois. Plus jeune notre relation n'était pas tendre, elle était une simple petite fille immature que j'ignorais totalement : j'étais un vrai petit con, un vrai petit con qui a grandit et qui se rend compte maintenant que Fauve sera la seule personne vraiment présente jusqu'à mon dernier souffle. Je ne voulais pas que mes parents lui annoncent mon retour, je voulais lui annoncer moi-même alors j'avais soigneusement préparé mon plan : un soir où elle ne serait pas en vadrouille, tard, très tard j'irais l'embêter du bas de sa fenêtre. Un cailloux, puis un second, puis un troisième « putain faut que je défonce sa fenêtre pour la faire bouger ? » marmonnais-je en cherchant d'autres petites pierres afin de pouvoir faire bouger cette marmotte de ces rêves étranges, par moment Fauve était ... bizarre, je l'apprécie comme elle est mais, dans le genre un peu fou, décalée elle surpassait tout. Un craquement de vieille de poignée et son doux visage vint se présenter. « après trois ans, c'est avec cette tête que tu accueils ton frère. » Ni une ni deux, elle disparut du rebord de la fenêtre. Posté à l'extérieur de la maison, je pouvais d'où je me tenais l'entendre dévaler les escaliers et batailler avec la serrure ce qui me fit bien rire. Une seconde plus tard elle était enfin dans mes bras, ma petite soeur était de nouveau auprès de moi enfin je l'avais récupérée. « Je suis venu retrouver la partie manquante de ma vie. » répliquais-je lorsqu'elle me demanda gentillement ce que je foutais ici, du Fauve tout crachée. Cela faisait tellement longtemps, que j'en avais presque des frissons alors j'encadrai son visage de mes mains avant de déposer un long baiser sur son front. Je voulais qu'elle sache que j'étais de retour pour de bon. « tu m'as manqué vielle folle, tu ne peux pas l'imaginer je crois. »
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