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MessageSujet: (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen   (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen EmptyLun 23 Juin - 22:13

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Say something, I'm giving up on you. I'll be the one, if you want me to. Anywhere I would've followed you. Say something, I'm giving up on you. ft stephen & Lexie

Elle ne savait pas réellement si elle avait envie d'être là. De s'y rendre et de lui avouer cette vérité. Ça faisait maintenant six mois qu'elle avait croisé son chemin pour la première fois, dans cet ascenseur. Leur relation, leur aventure avait eu une conséquence qu'elle ne pouvait plus cacher. Dans le fond de sa voiture, elle sentait la nervosité prendre possession de son corps. Ça la rongeait. De plus, sa grossesse n'avait rien de facile. Le mal de coeur se faisait présent, elle avait du mal à manger et les odeurs lui donnaient souvent des nausées. C'était désagréable, mais elle ne regrettait pas. Lexie aurait été incapable de tuer ce petit bout, cette petite chose qui commençaient à prendre pas mal d'espace dans son ventre. Elle ne pouvait plus le cacher maintenant et elle allait devoir finir par assumer les choix qu'elle avait faits. Pour elle, ça semblait la chose logique de venir vers lui. Ce n'était pas pour lui demander de l'argent qu'elle agissait de la sorte, mais parce qu'elle pensait qu'il devait savoir. Il était le père. Cet homme qu'elle avait rencontré une seule fois dans sa vie. Cet homme avec qui elle s'était tout de suite sentie réellement bien. Elle n'avait pas pu réellement l'effacer de son esprit. Sa poigne ferme contre ses hanches. Ses lèvres contre les siennes. Si ce n'était pas de ce bébé, elle ne serait jamais revenue vers lui. Parce qu'il se trouvait dans cette ville. Parce qu'elle ne voulait pas retourner dans cet endroit qui faisait remonter des souvenirs douloureux en elle. Un jour ou l'autre, elle n'aurait plus le choix de fuir. Il fallait qu'elle assume. Qu'elle revienne. Qu'elle reprenne sa vie en main pour ce petit être qui allait finir par montrer le bout de son nez. Ça la rendait nerveuse. Elle avait eu une bonne enfance, mais jamais réellement d'exemple à suivre pour son futur. Elle ne connaissait pas son père et elle avait toujours souhaité un homme stable pour la vie de ses enfants. Ce n'était pas le cas. Elle ne le connaissait pas et elle appréhendait la réaction qu'il pourrait avoir.

Dans sa voiture, elle tentait de se calmer. Son coeur battait à tout rompre dans le fond de sa poitrine. Elle n'avait pas envie qu'il pense qu'elle venait le voir pour lui faire des menaces. Lexie n'avait pas non plus envie de sentir ce regard sur elle quand il allait se rendre compte qu'il était le père de cet enfant qui grandissait en elle. Ça la rendait terriblement nerveuse. Il fallait qu'elle se calme. Qu'elle calme les battements de coeur qui lui faisaient mal tellement il était violent. Un soupir. Elle passa sa main dans les boucles qui lui tombaient au visage et elle sortit de sa voiture pour monter les quelques escaliers qui menaient devant sa porte. Trouver la force de frapper n'avait rien d'aisé. Elle crevait simplement d'envie de repartir, de reprendre sa voiture et de rentrer chez elle. Ca serait surement mieux ainsi. Qu'est-ce que ça allait changer qu'elle lui avoue? La demoiselle n'en avait pas la moindre idée et c'est surement ce qui la rendait aussi fébrile. Son regard se porta sur la porte qu'elle se contenta d'observer longuement, cherchant ce courage qui ne se faisait pas encore ressentir. Inutile de préciser le nombre de temps qu'elle pensait à lorgner ce morceau de bois indigne de son intérêt. C'était ridicule. Elle se trouvait tellement stupide. Il fallait simplement qu'elle donne quelques coups à la porte. La demoiselle prit une longue respiration avant de donner quelques coups rapidement, pas très fort, mais assez pour qu'il puisse entendre. À moins qu'il soit à l'autre bout de la maison.

Là. Maintenant, elle ne voulait que retourner et partir chez elle. Ça la rendait nerveuse. Une de ses mains se posa de façon automatique contre son ventre qui était de plus en plus gros. Au fond d'elle, elle espérait qu'il ne soit pas là, mais ça serait étonnant puisque sa voiture était tout juste devant la maison. À moins que ce soit celle de sa femme, de sa fiancée. Elle ne savait rien de lui. Enfin, seulement des bribes qu'elle avait réussi à lui soutirer il y avait six mois. Les choses avaient pu changer. Lexie n'avait pas envie de s'imposer. Le son de la porte se fit entendre. Son coeur cessa simplement de battre dans le fond de sa poitrine. Elle se crispa. Ses iris venaient s'accrocher à cette silhouette qui se dessinait devant ses yeux. C'était facile de le reconnaître. Il était marqué dans son esprit. L'odeur de sa peau. Son regard pénétrant. Ses lèvres. La demoiselle l'observa un moment, complètement silencieuse, incapable de savoir ce qu'elle devait lui dire exactement. « Salut.» Le rouge lui monta doucement aux joues. Parce qu'elle n'avait pas la moindre idée de comment se comporter et de quoi lui dire. « Je..» Je suis enceinte. Ça ne sortait pas de sa bouche. « Tu te souviens de moi?» C'était d'abord la question de base. Elle se souvenait de lui, mais c'était possible que ce ne soit pas son cas. S'il avait un bon sens de la logique, il allait supposer qu'elle était enceinte de lui. Ça faisait six mois. Elle avait l'air d'être enceinte de six mois, mais ça ne voulait pas dire qu'il allait comprendre tout de suite. Lexie allait devoir lui dire et ça ne lui faisait pas réellement plaisir.

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MessageSujet: Re: (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen   (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen EmptyMar 24 Juin - 0:41




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Ses mains accrochaient à la glaise molle alors qu'il entamait une conversation avec son poste de radio. Sur les ondes passait une émission stupide à base de jeux musicaux, de chansons d'amours et de guimauves toutes plus idiotes que ridicules. C'était les voix de ses collègues qu'il s'amusait à parodier à haute voix tout en tentant tant bien que mal d'offrir à la terre les formes qu'il s'était figuré dans son esprit. Une activité apaisante que la sculpture. Bois, métaux, terre. Les sources de la nature qui soudain devenaient autre entre ses paumes rugueuses. C'était apaisant que de modeler de nouvelles existences au grès de ses envies. Ce soir il retournerait travailler, enchaînant les heures d’émissions pour le grand bonheur des auditeurs et de ses patrons. Une vie tranquille, une vie normale. Boulot, dodo, boulot, dodo. C'était sa vie, l’éternel recommencement d'un cycle sans fin. Il en était heureux bien sur. Parfois, il s'imaginait ailleurs, menant une autre vie où les jours ne se ressemblaient pas, où les surprises arrivaient encore et toujours. Un peu de fantaisie, voilà ce qui lui manquait. Il faisait le con, il vivait sa vie à fond, il enchaînait les bons moments. Mais pas d'histoire avec un grand H, pas de grandes épopées, de princesse en détresse ou de dragon en colère. Rien d'autre que sa poterie, sa télé, son micro. Et son coloc, insupportable ami qui vint ouvrir la porte de son atelier situé dans une chambre désaffectée de l'appartement. « Bah Archer, tu parles tout seul maintenant ? » « Tais toi crétin, je bosse. » L'autre le regarda un instant, perplexe, avant se hausser les épaules et d'abandonner toute idée de discussion. Dan en avait marre de voir son ami espérer pour se voir enfin exposé dans une quelconque galerie. Mais non, toujours rien. Jamais rien d'autre que son salon, son micro et son canapé. Alors qu'il répondait à la question stupide de Myriam, trente-sept ans, cruche stupide de son état, des coups se firent entendre à la porte de l'appartement. « Steph vas y, je vais à la douche. » « Tu te fous de moi ? Je suis occupé mec, ta douche attendra. » « La douche n'attends jamais. » Et le bruit de la porte de la salle de bain claquant souligna ses dires. Stephen soupira et se leva, essuyant ses mains pleines de glaise dans son vieux t-shirt délabré dont il ne se servait que pour créer. Un t-shirt originellement blanc qui lui servait de torchon, absolument pas présentable. Mais il s'agissait surement du facteur, ou d'un ami de son colocataire. Sans plus de cérémonie il ouvrit la porte, prêt à répondre froidement à l'intrus. Mais ce fut sur Lexie que la porte s'ouvrit. Le cœur de Stephen eu un raté. que foutait-elle là, devant chez lui ? Il ne l'avait plus jamais revu depuis cette nuit là à Chicago. L’événement lui semblait si loin et pourtant si proche. Il s'en souvenait dans les moindres détails. Parfois il revoyait le regard de la jeune femme et un sourire venait illuminer son visage d'un air mélancolique. Cependant il en était tout autrement. Sur le point de parler, une chose l'en empêcha pourtant. Alors qu'elle le saluait d'un drôle d'air, le regard du brun se posa sur le corps de la jeune femme, et son ventre rond. Comme les femmes enceintes. La comparaison lui été apparu rapidement et pourtant il lui fallut un moment avant de comprendre qu'elle était bel et bien enceinte. Elle, cette femme qui avait eu raison de sa raison. Une femme dont il s'était éprit d'un simple regard, lui qui jamais n'avait cru en aucunes de ces conneries romantiques comme le coup de foudre, coup de cœur et âme sœur. « Je- » Il n'avait plus aucune idée de quoi dire, quoi penser. Avait-elle refait sa vie depuis leur nuit ensemble ? Pourquoi diable était-elle venue chez lui ? C'était insensé, jamais ils n'auraient de se revoir. C'était ainsi que les choses devaient se passer, c'était l'accord tacite d'une nuit hors du temps. « Oui, je me souviens de toi oui. Lexie. Mais... Qu'est ce que tu fais ici ? » Il avait besoin d'explications, il n'arrivait pas à en trouver une par lui même.
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MessageSujet: Re: (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen   (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen EmptyMar 24 Juin - 5:18

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Elle aurait aimé savoir les mots. Pouvoir lui avouer la vraie raison de cette visite improvisée. Devant lui, elle sentait cette nervosité prendre possession d'elle, se glisser lentement dans la moindre parcelle de sa peau. Lexie se mordit la lèvre doucement, laissant son regard se poser sur lui, observer les vêtements souillés de terre. Il avait ce quelque chose qui lui plaisait réellement. C'était troublant. C'est maintenant qu'elle se rendait compte qu'elle ne savait pratiquement rien de lui. Ils avaient passé un moment ensemble. Elle avait su le calmer, mais quand elle se trouvait sur le pas de sa porte, elle ne voulait que partir pour s'enfuir et oublier la raison de sa venue. Ce la tuait. Ca la gênait. La demoiselle n'avait pas la moindre idée de comment lui dire, de comment lui avouer cette vérité qui était pourtant tellement évidente. Pour elle dans tous les cas. La demoiselle ne savait pas choisir les mots. Rien ne lui semblait réellement approprié. Loin d'elle cette envie de lui lancer ce secret qui lui était pourtant tellement évident. Ce foutu ventre qui ne cessait de prendre de l'expansion avec le temps. Elle ne pouvait pas le cacher, même si elle le voulait. Son ventre se faisait de plus en plus présent, peu importe les vêtements larges qu'elle pouvait enfiler. Elle ne se sentait pas à son avantage. Lexie aurait préféré être plus attirante/attrayante pour l'aborder. Ce n'était pourtant pas le cas. Elle ne pouvait pas faire mieux. Elle ne pouvait pas cacher son corps, cette masse, cette présence qui prenait place en elle et qui allait être sa famille. Sa vie. Elle n'avait pas voulu savoir le sexe, préférant garder la surprise ou peut-être parce qu'elle avait peur. Devenir mère. C'est quelque chose qui la déstabilisait, qui le rendait nerveuse, autant que de devoir affronter ce regard interrogateur. Il cherchait des questions et elle ne se sentait pas apte à lui avouer cette foutue vérité. Il n'y avait pas réellement de mot approprié.

Elle fit un pas. Lexie n'avait pas envie de s'imposer, de devoir lui dire qu'il était père. C'était simplement par respect, loin d'elle l'envie de le forcer à quoi que ce soit. Ce n'était pas un choix. C'était simplement qu'elle trouvait légitime de lui avouer qu'il était père. Pour elle, c'était quelque chose d'important. Pour lui, elle n'en avait pas la moindre idée et c'est ce qui la rendait nerveuse. Peut-être aussi parce qu'il lui plaisir autant alors qu'elle laissait son regard glisser contre ses traits. La ligne de sa mâchoire, ses lèvres. Elle se souvenait parfaitement de ce goût, de ses mains passant lentement contre son corps et faisant naître une multitude de frissons contre son épiderme. La demoiselle ne put s'empêcher d'être soulagée. Il se souvenait d'elle. Elle, elle se souvenait parfaitement de ce moment. Ce n'était qu'une nuit. Il aurait pu largement oublier sa présence ou cette soirée. Elle. Elle ne pouvait pas réellement se détacher de ce souvenir. Le malaise était palpable, elle était tellement différente de cette fois où elle avait pu le rencontrer. Un sourire nerveux prit place contre ses lèvres. Son regard se perdit, se contentant d'observer le sol pendant quelque instant. Ca lui semblait tellement plus facile que de soutenir son regard, que de l'observer. Il était toujours aussi attirant. Elle était aussi grosse qu'une baleine. « Tu as un peu de temps pour moi? J'aurais bien aimé qu'on parle un peu. » Elle ne pouvait pas lui lancer ça sur le pas de la porte. Lui dire qu'il était père. Lui avouer qu'elle était enceinte de lui. Ils se devaient de parler, de se poser. C'est ce qui lui semblait logique.

Lexie attendit qu'il lui ouvre la porte, qu'il la laisse entrer une fois de plus dans sa vie. Cette fois état pourtant différente, elle avait l'impression de s'imposer et ça ne lui faisait pas plaisir. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, se créer une place dans sa vie. Lexie voulait lui dire la vérité, il méritait de le savoir. Une main nerveuse passa dans ses cheveux, elle laissa son regard observer les alentours pendant un instant. L'ambiance. Sa décoration. Elle s'était imaginé un nombre de fois incalculable l'intérieur de sa demeure, se demandant de quoi cela pouvait avoir l'air. La décoration. L'ambiance. Ça la rendait nerveuse. Ça la rongeait. Il n'y avait pas de mot. Les foutus mots ne venaient pas. « On pourrait s'asseoir.» La demoiselle prit une pause avant de reprendre simplement. Elle arrêta, restant de la porte d'entrée. Elle ne savait pas réellement s'il avait envie de l'écouter, de lui accorder ce temps qu'elle clamait. Stephen ne lui devait rien et elle arrivait, elle cognait à sa porte du jour au lendemain. Son regard se posa sur le sol un moment avant de soutenir ses yeux une fois de plus. Ses foutus yeux qui l'avaient charmé par le passé. Cette présence qui la rendait tellement nerveuse. Elle s'était senti bien, mais là, elle ne crevait d'envie que de partir, que de s'enfuir. Le pas de la porte lui semblait largement approprié. Elle pouvait fuir ou rester. La première option lui semblait pourtant la meilleure. Une main se posa une fois de plus contre son ventre. C'était devenu un automatisme avec le temps. Ça prenait tellement de place qu'elle ne pouvait faire autrement.« Je n'ai pas envie de m'imposer. Si tu es occupé, je peux toujours passer une autre journée, mais sinon, je pense que ça vaudra la peine de se poser et de prendre quelques minutes pour parler.» La demoiselle se mordit la lèvre une fois de plus. Pendant quelques instants, elle oubliait la vraie raison de sa venue. « Je suis contente de te voir.» Ce sourire. Le sourire qu'il avait pu voir plus d'une fois sur son visage pendant leur première rencontre. Il venait de refaire surface. Elle pouvait lui parler. Le voir à nouveau. Elle n'avait pas oublier. Elle ne pouvait pas.
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MessageSujet: Re: (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen   (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen EmptyMar 24 Juin - 19:12




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C'était troublant de voir Lexie soudainement apparaître dans son univers. Elle était associée à l'exotisme, au passé, à Chicago. Jamais il n'aurait pu ne serait-ce que d'imaginer la voir là, sur son palier. Elle devait surement avoir une bonne raison d'être là. Et malgré l'évidence, il ne parvint pas à s'imaginer une seule seconde que sa venue puisse avoir un quelconque rapport avec le ventre qu'elle lui mettait sous le nez. Elle était enceinte, une grande nouvelle. La femme qui l'avait fait rêvé. Il avait été fou que de s'imaginer avoir été un point central de la vie de la jeune femme. Comme si le temps n'avait été qu'eux. Comme si avant cela elle n'avait pas existé, et qu'après elle avait disparu dans une dimension de souvenir. Mais non, c'était une femme qu'il avait rencontrée, une femme avec une famille, des proches et une vie bien loin de la sienne. Elle avait été une échappatoire à la peur, à la nuit et à l'ennui. Un rayon de soleil dans une vie de solitaire. La femme parfaite, et pourtant un simple passage. Un moment délicieux qu'il n'aurait voulu ne jamais revoir afin de préserver la magie du moment. Mais voilà, elle était venue jusqu'à chez lui et lui demander du temps, pour parler. Stephen se gratta la joue sans trop savoir quoi faire d'autre que d'acquiescer. Elle se remit à parler, rapidement. Elle semblait étrangement mal et il se poussa de l'encadrement de la porte afin de la faire entrer. Et Dan qui était là, sous la douche. Stephen se voyait mal lui présenter Lexie dont il lui avait parlé plus d'une fois depuis cette fameuse nuit. Parce qu'elle était sienne en vérité. C'était sa bulle et personne de ses proches n'avaient le droit de lui voler ça. Il la fit entrer en silence, pensif, ferma la porte derrière elle et se mit à marcher. « Viens dans mon atelier, on sera plus au calme. » La dernière phrase d'Alexandra le fit sourire et en voyant celui de son amante il se sentit soudainement voler. Elle était toujours aussi belle malgré la grossesse. Il lui ouvrit la porte de son atelier de sculpture en bazar et se frotta les mains sur son t-shirt histoire de les nettoyer plus encore, avant de fermer la porte après leur passage. « C'est en bordel, excuses moi. Personne n'entre jamais dans cette salle. » Il se sentait obligé de justifier l'état pitoyable de la pièce et de ses vêtements. C'était un artiste, voilà tout. Même Daniel n'avait pas le droit de venir ici, d'entrer dans la pièce pour s'y installer. Il dégagea un tabouret et le tendit à la jeune femme, avant de s'asseoir au bord de la fenêtre. « Je pensais ne jamais te revoir. » Il se mordit la lèvre et son pouce vint gratter l'un de ses sourcils alors qu'il réfléchissait à toute vitesse quant à la raison de sa venue. Jusqu'à ce qu'une réponse logique ne lui vienne et qu'il ne relève le regard, anxieux. « Tu as un mari, c'est ça ? Et il a découvert pour nous, et il me déteste et me cherche, c'est ça ? » Que ferait-elle là sinon ? Une femme enceinte ne fait pas de route si elle n'y est pas obligé, et sa survie était une bonne raison pour faire de la route. « Ou bien... Quelqu'un t'a fait du mal ? Tu as besoin qu'on t’héberge ? Qu'on te protège ? » Des tas de scénarios se dessinaient dans son esprit évinçant les preuves les plus complètes de l'état de la jeune femme. Laissant tomber ses idées farfelus il s'arrêta en pleins murmures alors que son esprit tournait à fond. « Je ne comprend ce que tu fais là. Comment m'as tu retrouvé ? » Elle le savait né en Louisiane, mais l'état était si grand. Il avait parlé de Lewisburg bien sur, mais elle n'avait pas semblé connaitre la ville. Du moins d'après ses dires. « De quoi veux tu me parler ? Pourquoi arriver ici, maintenant, comme ça ? »
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MessageSujet: Re: (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen   (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen EmptyMar 24 Juin - 20:46

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Elle était contente de le revoir, parce qu'elle avait repensé à cette soirée plus d'une fois. Ce qui la déstabilisait, c'était ce qu'elle devait lui dire. Ne pas lui mentionner serait surement une mauvaise idée et s'il finissait par l'apprendre il lui en voudrait surement. Il lui en voudrait de ne pas lui avoir dit que ce petit être était leur enfant et pas celui d'un autre. Elle s'en voulait. Elle se sentait de plus en plus nerveuse et c'était surement mauvais pour elle. Surtout que sa grossesse n'avait rien de facile. Une fois dans sa demeure, elle sentait une pression encore plus grande. Contrairement à la dernière fois, ce n'est pas elle qui avait le contrôle de la situation. C'est elle qui était en train de perdre le contrôle et de paniquer légèrement. Lexie tentait pourtant de ne rien laisser paraître, se mettant en marche tout juste derrière lui pour qu'il se retrouve seul dans une salle de la maison. Il était charmant, même avec les vêtements tachés de glaise. C'était encore plus déroutant de se retrouver dans son univers. Ça l'attirait. Ça la déstabilisait. Si elle lui avait cédé la première fois, c'est qu'il avait ce quelque chose à même de lui plaire. C'était encore le cas. Encore plus alors qu'elle voyait d'autres parties de lui. Lexie se contenta de sourire doucement avant de se poser sur la chaise la plus proche. Elle commençait à avoir des douleurs dans le dos à cause de son ventre qui était de plus en plus gros. « C'est en bordel, excuses moi. Personne n'entre jamais dans cette salle. »  Son regard se posa autour pendant quelques instant. Ca l'amusait de voir ça.  « Ce n'est pas grave du tout Stephen. C'est rare que les artistes soient en ordre quand ils sont en création.» Elle était soulagée qu'il se souvienne d'elle, qu'il la laisse entrer. Ça prouvait qu'elle n'était pas la seule à être encore hantée par cette soirée. D'une certaine façon, elle l'espérait. La demoiselle aimait l'art, mais elle n'avait aucun talent pour ça. Elle était plutôt du genre cérébral qu'artistique, mais c'est surement parce qu'elle n'osait pas. Elle devait surement posséder un talent caché quelque part.

Lexie cherchait les bons mots pour lui dire et elle voyait les questionnements qui passaient en lui, dans son esprit. « Je ne pensais pas non plus en fait.»  Son regard se leva du sol pour venir s'accrocher au sien. Elle n'était pas du tout à l'aise dans cette situation. Ce n'était pas lui, mais ce qu'elle avait à lui dire qui la rendait de la sorte. Avec lui, elle s'était sentie bien dès qu'ils avaient commencé à parler la première fois. Il fallait qu'elle cesse de tourner autour du pot. Qu'elle parle. Il se lança en premier. Il ne pouvait pas savoir. Il ne pouvait pas comprendre. La demoiselle devait lui dire la vérité. « Tu as un mari, c'est ça ? Et il a découvert pour nous, et il me déteste et me cherche, c'est ça ? »  Lexie se mordit la lèvre pendant quelque instant. « Non. C'est..»  Elle n'eut pas le temps de continuer. Ca semblait le rendre aussi nerveux qu'elle ou peut-être sentait-il simplement qu'elle ne se sentait pas totalement à l'aise. C'était le cas. Elle aurait aimé mieux le voir d'en d'autres circonstances ou avant. Enfin. C'était trop tard. La demoiselle ne pouvait pas revenir en arrière et même si elle le pouvait, elle ne changeait rien. Elle ne regrettait pas cette nuit et se faire avorter n'avait jamais été une option envisageable pour elle. « Ou bien... Quelqu'un t'a fait du mal ? Tu as besoin qu'on t’héberge ? Qu'on te protège ? »  La demoiselle ne put empêcher un sourire de repasser contre ses lèvres. Stephen ne se doutait de rien, mais comment le pourrait-il de toute façon. « Stephen..»  Sa voix était douce et aussi tellement faible, parce qu'elle avait peur de lui dire. « Je ne comprends ce que tu fais là. Comment m'as tu retrouvé. De quoi veux tu me parler ? Pourquoi arriver ici, maintenant, comme ça ? »  C'était légitime qu'il se comporte de la sorte. Elle arrivait dans sa vie sans donner le moindre signe, elle cognait à sa porte et il se retrouvait devant une femme enceinte. C'était tellement différent de la dernière fois. « Je viens aussi d'ici. Je n'en avais simplement pas parlé, parce que j'ai beaucoup de souvenirs douloureux rattachés à cette ville.»  La demoiselle marqua une pause avant de continuer simplement. « Je suis venue voir mon frère parce que j'avais besoin de lui parler et je voulais te voir par la même occasion. Je suis profileuse Stephen, je n'ai pas de mal à retrouver quelqu'un.»  La demoiselle lâcha un rire. Le premier depuis le début de leur rencontre. « Enfin, je ne veux pas passer pour une folle qui te cherche depuis six mois. C'est juste que..»  Il fallait qu'elle cesse de tourner autour de pot. Qu'elle lui dise. Ça serait fait. Il allait le détester, lui crier dessus, lui dire de partir. Lexie n'en avait pas la moindre idée et c'est exactement ça qui la rendait nerveuse. Elle voulait se lever pour s'approcher de lui, juste pour lui dire. C'était sérieux. Elle ne pouvait pas lancer ça comme ça, dans l'air à l'autre bout de la pièce. Alexandra se leva pour faire quelque pas vers lui, pour se poser tout juste en face de lui afin de le regarder. « Je...»  Elle leva les yeux au ciel avant de reprendre. « Je suis vraiment désolée. Je ne suis pas douée pour ce genre d'annonce.»  La demoiselle se mordit la lèvre doucement avant de reprendre. « C'est toi le père. Je suis tombée enceinte après notre nuit à Chicago.» Là, elle se sentait terriblement nerveuse. Plus que jamais. « Je ne veux pas que tu pense que je viens ici pour te demander quoi que ce soit. Je me disais juste que tu avais le droit de savoir.» Elle avait peur qu'il pense qu'elle voulait lui demander de l'argent. Rien ne l'obligeait à faire quoi que ce soit. C'est ce qu'elle voulait lui faire comprendre.

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MessageSujet: Re: (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen   (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen EmptyJeu 26 Juin - 21:04




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Au sol, de vieux journaux traînaient, desséchant sous des croûtes de glaises autrefois chutes de ses œuvres. La fenêtre grande ouverte laissant le doux air frais fouetter sa peau pâle. L'odeur de la création, de l'effort et une pointe de menthe. Ce n'était pas le meilleur des lieux pour recevoir une femme mais c'était plutôt propre malgré tout, et hors de porté de Jules et de sa curiosité maladive quand il s'agissait de sa vie privée. Stephen avait besoin de calme pour réfléchir, d'un moment pour lui et ses idées en bordel. Pourquoi, cette question tournait en boucle dans sa tête. Pourquoi diable était-elle là ? Pourquoi était-elle revenue dans sa vie ? Pourquoi lui foutait-elle son bonheur sous le nez, lui qui n'avait pas avancé dans sa vie depuis qu'elle y était arrivé. Elle avait évoluée, il était resté au stade de l'ado attardé. Un ado heureux de sa condition d'homme sans impératif pourtant, mais qui se voulait plus adulte parfois. C'était si triste que la vie d'un gamin attendant de grandir, de découvrir le monde. Soudainement le mot artiste passa la barrière fébrile des lèvres de Lexie et Stephen se rappela pourquoi c'était elle qui avait eu raison de son cœur d'enfant. « Oh je.. Je ne suis pas un artiste tu sais. Simplement un homme avec beaucoup de temps à perdre. » Un mince sourire prit place sur son visage alors qu'il s'installait face à elle, pas très à l'aise. Il la regarda longuement, détaillant la moindre parcelle de son visage. Qu'elle était belle avec ses yeux noisettes, ses longs cils et ses lèvres pâles. Un ange parmi les hommes, un cadeau du ciel. Son cadeau à lui. Le genre de femme que sa mère aurait adoré en vérité. Mais voilà, elle semblait être toute autre. Il lui demanda ce qu'elle faisait là, véritablement surprit. Il avait cru qu'elle ne serait qu'une parenthèse. Comme ses inconnus qui s'aiment lors des grandes vacances sous les soleils célestes avant de disparaitre à tout jamais à travers d'autres horizons. Elle était de ces personnes qu'on laisse partir et que l'esprit fini à oublier jusqu'aux vieux jours où leurs figures nous sautent à la gueule. Et bien sur qu'il s'inquiétait de la voir là. Elle n'avait pas cherché à le voir avant, alors pourquoi venir maintenant ? Pourquoi jusqu'à chez lui ? Elle aurait bien pu appeler. Si elle était parvenu à avoir son adresse alors elle aurait pu sans doute trouver les précieux chiffres aussi. Mais non, elle avait fait le déplacement. Ça devait être important. En rapport avec le père de son enfant, ou bien avec son entourage. Un danger, une bêtise, une peur. Quelque chose de crédible, quelque chose d'autre que la naissance d'un enfant. Il n'envisagea pas même cette idée quand bien même il fut parfaitement conscient du manque flagrant de protections. D'un coup son esprit fit tilt. Elle n'était pas malade tout de même ? Si cela avait été de sa faute, il ne se le pardonnerait pas. Prêt à s'en défendre il fut cependant arrêté par la voix faible d'Alexandra qui semblait patauger à la recherche des mots les plus justes. Et d'un coup elle lui vomit toute la vérité, sa vérité. Ses origines, sa famille, son emploi. Sa longue recherche. Et plus les mots s'enchainaient et plus ses muscles se tendaient. Profileuse ? Avait-elle tentée quoi que ce soit sur lui ? Car enfin Stephen n'avait rien fait de mal, il n'en avait jamais fait de sa vie. Elle le cherchait depuis six mois. Six longs mois à écumer le monde alors que lui se contentait d'oublier et d'avancer. Était-elle amoureuse ? Était-elle l'une de ces femmes psychotiques qui suivent les hommes et les harcèlent jusqu'à plus soif, jusqu'au suicide ou à l'internement ? Elle qui lui semblait si stable ne pouvait pas être l'une d'elle. Alors un doute s’immisça dans son esprit. Un doute faible, mais terriblement dérangeant. Il posa le regard sur le ventre tendu de la jeune femme, avalant sa salive. Ça ne pouvait pas être ça, c'était impossible. Et alors que le monde s'effondrait aux alentours, alors que l'eau coulait et ravageait l'extérieur de cette pièce, alors que tout dehors explosait pour ne plus être autre chose qu'un rien complet. Alors que sa vie explosait, les mots tombèrent. C'est toi le père. Il eu soudainement très chaud alors qu'un frisson le parcourait. Il eu l'impression qu'une vague l'emportait au loin. Il se faisait percuter par l'absolue vérité. Ce ventre rond était son œuvre, la seule que le monde n'accepterait jamais. « Je... T'es sur ? » Si il avait pu il se serait frappé lui même. Sa question n'avait aucun sens comme le monde qui l'entourait à ce moment. Passant sa main sur son visage, il eu l'impression d'étouffer. « Je.. » Il ferma les yeux, inspira, et releva le regard vers elle... Avant de le baisser à nouveau. Il n'était pas foutu de la regarder en face. « Je ne m'attendais pas à ça. » Stephen pouffa, réprimant un rire des plus nerveux. « Putain, c'est pas possible... Il n'y a qu'à moi que ça arrive ces conneries. » D'un bond il se leva, se pencha par la fenêtre pour un nouveau bol d'air frais avant de se tourner vers elle sans la regarder, pas encore. « Écoutes, c'est pas une bonne idée. Je ne suis pas un p- » Il s'arrêta. Le mot ne sortait pas, tout simplement. « Je ne peux pas, c'est pas moi. Je n'y connais rien en gamins, c'est juste dingue... » Sa main vint à nouveau rejoindre son visage avant de se perdre dans ses cheveux. Pendant ce temps, son esprit s'inventait divers scénarios quant à cette nouvelle des plus surprenante. Cette nouvelle chamboulait tout, et il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il ne parvenait pas à être si mécontent que ça.
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MessageSujet: Re: (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen   (pv) say something i'm giving up on you ft. stephen EmptyVen 27 Juin - 13:50

say something i'm giving up on you


Say something, I'm giving up on you. I'll be the one, if you want me to. Anywhere I would've followed you. Say something, I'm giving up on you. ft stephen & Lexie
Ça n'avait rien de facile pour elle et elle appréhendait la réaction qu'il pouvait avoir. Comme à ce moment. Comme maintenant qu'elle lançait les mots sans réellement penser. Ça faisait un petit moment, des mois qu'elle se demandait quoi faire. Si elle devait lui dire. Si elle devait venir pour lui avouer. Ça semblait logique. Elle n'avait pas envie qu'il finisse par apprendre et qu'il se rende compte qu'elle n'avait pas pris la peine de venir lui dire. Ça avait une importance. C'était son enfant. Leur enfant. Elle ne venait pas ici pour lui quémander son argent, pour le forcer à s'intégrer dans sa vie, elle ne voulait que parler. La panique le gagne. Il évitait maintenant son regard et elle pouvait sentir la nervosité prendre place dans la pièce. Lexie comprenait. Elle avait ressenti cette nervosité. Ce malaise quand elle avait appris qu'elle était enceinte. La demoiselle la laissa se perdre dans ses pensées. Elle n'avait pas tout de suite accepté le fait de porter un enfant. Ça avait pas mal de conséquences sur sa vie. Puis l'avortement n'avait jamais été une option pour elle. Son passé. Cette façon de faire sa vie. L'aide humanitaire. Le temps qu'elle donnait aux enfants. Cette violence qu'elle ne supportait pas. Elle se voyait mal retirer la vie de cet enfant. Puis, elle approchait la trentaine. Elle avait du mal à se trouver quelqu'un pour lui plaire. Son horloge biologique commençait à se faire sentir de plus en plus. La demoiselle se contenta de rester silencieuse un moment, lui laissa le temps d'encaisser cette nouvelle qu'elle venait de lui dire. Le temps de le laisser digérer.

Un moment. Le temps qu'elle pense. Le temps qu'elle mette les mots en place dans son esprit. Elle bougea pour se planter directement en face de lui, posant ses mains contre son visage comme elle l'avait fait la première fois. Elle avait besoin qu'il la regarde. Les yeux de la demoiselle se posèrent dans les siens une fois de plus. Il l'attirait toujours autant, mais maintenant c'était autre chose. Elle ne voulait pas s'imposer dans sa vie, gâcher ses plans ou foutre sa vie en l'air parce qu'elle avait décidé seule de garder cet enfant. Ça n'avait jamais réellement été une option en fait. « Écoute Stephen. Je suis venue te voir simplement pour te dire, pour que tu saches, parce que je ne pense pas que tu aurais aimé apprendre d'un autre ou quand il serait au monde et qu'il aurait cinq ans.»  La demoiselle lâcha doucement son visage, mais elle ne quittait pas son regard. « Je ne suis pas venue ici pour t'imposer quoi que ce soit. Mon but premier était simplement de t'annoncer la nouvelle, après tu n'es pas obligé d'assumer ton rôle de père si tu n'en as pas envie.»  Elle se mordit la lèvre pendant un instant avant de reprendre. « Je ne sais pas ce que tu es devenu pendant les six derniers mois. Je n'ai pas envie de gâcher ta vie ou de t'imposer quoi que ce soit. Je veux juste que tu saches que pour moi, c'était impossible de ne pas le garder. Je n'aurais pas supporté un avortement.» Elle fit quelques pas pour s'éloigner un peu de lui. Le bébé s'agitait et le moment la rendait nerveuse. Il devait sentir que quelque chose était en train de se passer. La brune se reposa sur la chaise où elle était un moment plus tôt, glissa sa main sur son ventre avant de souffler un bon coup. Ça la rendait nerveuse. Elle ne savait réellement pas comment gérer cette situation, elle qui avait le contrôle de tout en temps normal. La perte de ce contrôle lui faisait peur, justement.

Son regard se posa sur le sol pendant un moment. Ses yeux se contentèrent d'observer ce qui se trouvait dans la pièce et laisser le silence planer un instant. « Je suis vraiment désolée Stephen.» La demoiselle prit une pause pour peser ses mots. « J'aurais aimé qu'on se revoie dans d'autres circonstances parce que j'avais réellement apprécié notre rencontre, notre soirée.» Elle sourit. Là, elle ne le regardait pas parce qu'elle était particulièrement gênée de ce qu'elle était en train de lui avouer. Elle avait pensé à lui plusieurs fois après leur première rencontre, mais elle n'avait pas envie de chercher, parce qu'elle ne voulait pas passer pour cette folle furieuse amoureuse de lui qui ne faisait que penser à lui depuis des mois. Là, elle avait une vraie raison d'avoir trouvé son adresse, parce que faisant partie des forces de l'ordre, elle avait les moyens de le faire. Juste qu'elle n'aimait pas prendre son emploi pour sa vie personnelle. Là. C'était trop important pour qu'elle ne fasse rien. Elle aurait voulu que ce soit autrement, que ça ne se passe pas ainsi avec lui. Qu'ils se revoient sans ça, mais c'était trop tard.
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