ingvar ◮ it's time to go.

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crédits ~ tumblr.

INGVAR "INY" FRIDEN
❝ 24 ANS ≈ ETUDIANT ≈ CELIBATAIRE ❞

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≈ the world is an imperfect place.

≈ originaire de: falun, une ville en suède. y'a pas grand-chose à faire là-bas, mais c'est toujours reposant d'y aller crécher. ≈ date de naissance: un treize septembre 1987. ≈ lieu de naissance: écrire ici. ≈ nationalité: lorsque la pluie s'est abattue sur falun. ≈ orientation sexuelle: bisexuel et ce depuis un petit moment. ≈ signe astrologique: rien à foutre. ≈ depuis combien de temps vis-tu à Hollsville ? depuis quatre ans. ≈ qu'en penses-tu ? écrire ici. ≈ quel genre de voisin es-tu ? attachant, autonome, responsable, cultivé, empathique, introverti, généreux, loyal, enfantin, tolérant, protecteur, courageux, masochiste, sensible, influençable, colérique, pessimiste, cynique, lunatique, maladroit, obstiné, nerveux, perfectionniste, supersticieux. ≈ groupe: écrire ici

≈ le massacre du jeudi 18 avril 1996: Dans cette partie tu devras nous indiquer quels sont les sentiments de ton personnage par rapport à la fusillade survenue dans l'école primaire de la ville, il y a de cela dix-sept. S'il était dans cette école au moment des faits, s'il a perdu une soeur, un ami, une parti de lui-même. Ou encore, si aujourd'hui il est toujours hanté par ces terribles instant. Au cas ou ton personnage n'était pas présent ce jour-là (dans l'école ou la ville) tu peux nous parler de son implication, son sentiment face à ses événements passés et son empathie/manque d'empathie pour les victimes. Cinq lignes minimum.

≈ we're all pretty bizarre, that's all.L'on vous demande dans cette partie de décrire les habitudes de vôtres personnages. Ses tics ou ses manies, ses défauts, ses passions ou encore ses goûts. Soyez libre de nous communiquer toutes les informations que vous jugerez pertinentes, pas d'erreur possible. Nous demandons un minimum de cinq informations cependant. Allez, faites nous rêver.

Prénom/peudo: laughinearlydied, lou. Âge: vingt ans bitch. Avatar: Julian Schratter. Ton avis sur Life: ça pue la chaussette de merlin. Fréquence de connexion: geek. Voulez-vous être parrainé ? j'veux bien please. C'est votre dernier mot ? i hope not.

Code:: <pris>◈ Julian Schratter</pris> - [i]Ingvar "iny" Fridén[/i]

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≈ sweetie, you couldn't ignore me if you tried. Je continuais de regarder. Je ne pouvais détacher mes yeux du corps émietté qui reposait sur le brancard. J’étais à la première loge, entourés par mon père et mon oncle. Je devais identifier ce petit bout de ma sœur, ce qui restait d'elle après tant d'années de recherche. La bouche entrouverte, je ne pus dire un mot. En fait, mes yeux ne voyaient plus rien, je ne pouvais parler, je sentais ma chair se transir et brûler à la fois. Je tremblais comme jamais. Je ne sentais plus mes bras, ni mes jambes. Impossible de bouger, impossible de penser. J’étais transformé en statut de glace. (...) Mes jambes tremblaient encore. Mes mains attrapèrent une poignée de verdure et avec force je l’arrachais du sol. La tristesse n’avait pas de place dans mon cœur. Seul y résidait la destruction. Ma vision du monde qui m’entourait changeait définitivement. Frida. C’est alors que je me mis à pleurer comme un vieux fou. La vie m’était insupportable à l’idée de ne plus jamais la revoir.

(...)

Une nouvelle vie. L'occasion de repartir à zéro. Blablabla... je ne pouvais pas oublier, je ne voulais pas oublier. La tombe de ma sœur de manquait déjà. Je sais que nous irions la voir tous les ans, mais je ne pouvais passer une semaine sans me rendre au cimetière et déposer des bleuets sur sa stèle. mais j'essaye de m'intégrer le mieux possible. il y a une université pas mal en floride. je rentrerai en deuxième année si tout va bien. on verra ce que le destin me réserve.

(...)

Cela faisait deux ans. Deux années qui me parurent une éternité. Mais malgré ce sentiment de lointain, je ne l’ai jamais oublié. Les images de la morgue ne cessaient de rafraichir ma mémoire. Je la revoyais encore, ses yeux grands ouverts, vitreux, son visage à peine reconnaissable. Ma sœur mourrait encore, encore et encore dans mon esprit. Je n’arrêtais pas de me ressasser la marre qui s’était formée autour d’elle avant qu’on ne récupère son corps et qu’on ne la mette dans un coffre en bois. La douleur était toujours présente. Elle me transperçait la tête et le reste de mon corps. J’aurais tant voulu mourir à sa place. L’enterrement a été rapide. Quant à mon meilleur ami, je n’avais ni le temps ni la foi de me retrouver avec lui. Néanmoins, je ne l’oubliais pas. J’errais dans funel tel un fantôme à la recherche de sa salutation… La lame n’était plus qu’à quelques millimètres de ma peau. L’attente de la douleur me procura un frisson. J’avais envie d’avoir mal, de sentir céder la chair sous mes mains. L’adrénaline envahissait déjà mes veines et me procurait une chaleur au niveau de la poitrine. J’aimais ça. Ça me permettait de m’évader, d’oublier tous mes problèmes. Parfois, je me saignais tellement que ma tête tournait. La première fois, j’avais failli tomber dans les pommes. J’avais même failli vomir sur mon lit. Il faut dire que la vue du sang n’a jamais été un point fort. A chaque fois que je m’entaille la peau, je regarde le moins possible. Je n’aime pas voir mon propre sang couler de mon corps. Ce que je recherchais, c’était la douleur. Et je la recherche toujours… si bien que je n’ai jamais arrêté mes gestes masochistes. Toujours en besoin, j’ai succombé aux ressentis que je pouvais posséder dans ces instants. La lame me coupa la peau et une goutte de sang vint perler le long de mon poignet. Je fermais les yeux et me mordais la lèvre inférieure. Je m'imaginais Frida toujours en vie si je n'avais pas oublié de la prendre après l'école. Alors que j’entamais le haut du bras, une larme coula du coin de l’œil pour aller se perdre dans les vestiges de l’évier. La fureur. L'angoisse. La colère. La vengeance. Ces émotions se mêlent et s'entremêlent. Je deviens fou.

(...)

Je.. je me fiche du resto ou du film, c'est toi que je veux Iny... Mon coeur sauta un battement. Angie m'aime donc autant que mes sentiments envers elle sont forts. Nous sommes deux êtres entrainés dans la même décadence, qui avons traversé des moments de réconfort et qui maintenant ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. L'un a commencé, l'autre a suivi, et nous ne formons plus qu'un seul et même corps. Ca ne m'avait pas traversé l'esprit avant que nous puissions être si proches. Je ne vis que le jour au jour, alors ça ne m'a pas frappé. Pourtant, aujourd'hui, Angie m'a fait ouvert les yeux. Parce que je n'veux pas te perdre. Je n'veux pas être pour toi que cette putain d'échappatoire. Si seulement j'en suis digne d'être ton iny à toute heure de la journée... savoir qu'elle pense de moi comme un homme qui a autre chose que cet "échappatoire", c'est assez effrayant. Je me considère justement incapable de m'échapper de cette situation. Il faudrait qu'Angie ait le courant de nous y sortir tous les deux, et ça je ne sais pas si elle en est capable. Ce n'est pas une question de fainéantise de ma part, c'est juste que la blessure est toujours ouverte, même après quatre ans. Elle l'est et j'ai peur qu'elle le restera pour un bon bout de temps dans ma misérable vie. Je n'arrive pas à m'en détacher, personne ne le peut pour moi. Je détourne les yeux d'Angie, de peur qu'elle lise en moi "je ne peux pas t'offrir ce que tu désires de moi". Je suis quoi pour toi ? Elle s'est retirée volontairement de mon étreinte, chose que je n'aurais jamais pu imaginer jusqu'à là. Elle s'accroche à moi, elle compte sur moi, elle me fait confiance, en général. A cet instant, j'ai l'impression de la perdre, alors que je viens tout juste de lui dire que je ne pourrais pas me remettre de son départ. Que lui arrive-t-il tout d'un coup ? Je croyais mes mots rassurant, mais elles ont appuyé sur le bouton "effet inverse". Juste ça ? Juste : La nana qui est juste bonne à couler avec toi, à halluciner avec toi pendant tes nuits d'errance de pauvre fantôme déchu qui ne cherche qu'à ramener les ombres du passé ? On en revient toujours à ça. Je soupire. Faut-il être honnête ? Faut-il lui mentir (et cette fois, ne pas se laisser trahir) ? Non, non, non. Angie est effrayée elle aussi, je peux pas lui faire vivre ça. Je peux pas la laisser partir avec cette image de moi. Ce serait briser notre accord démoniaque. Arrête! Je la supplie, je crie presque. Et puis, je me rends compte de la violence qui règne dans cette interjection. Je me cogne la tête contre un mur invisible. Ce n'est pas moi, je suis un mec doux, calme, pas un parano de première. Peut-être le suis-je devenu avec toutes ces conneries de vie, de mort, mais je refuse de l'être en présence de ma blonde. Dis pas ça Angie. N'essaye de plus de réfléchir. Faut pas. Je réalise que je suis peut-être en train de confirmer ses plus noirs cauchemars. Je me rattrape de justesse et lui prends délicatement le menton d'une main. Je t'aime Angie. Tu vois pas que je t'aime ? Je ne lui mens pas. D'un côté, c'est vrai, je l'aime. De l'autre, est-ce que je l'aime au point de coucher avec elle par exemple ? C'est sûr qu'elle est belle, aucun homme censé sur Terre ne résisterait à son charme, mais il y a plus que le physique dans une relation. Il y a justement le lien qui définie cette amour. Ce que je ressens pour elle, ce n'est pas charnel, c'est affectionnant, c'est fusionnel, c'est de la complicité et le désir d'oublier qui on est. Je ne sais pas comment le lui dire, alors je fais le geste le plus con que j'ai jamais fais. Je l'embrasse. Je pose mes lèvres sur les siennes et je me mets à penser à tout ce que je ressens pour elle, comme si mes sentiments traverseront la frontière de nos bouches et éclaireront son esprit de mes attentions envers elle.

(...)

Le moment de libération est bientôt au rendez-vous. L'immensité de plaisir qui s'abat actuellement sur moi, je le dois à Sven. C'est mon nouveau pêché-mignon, ma faiblesse, mon amant. Je répands la pièce de gémissement mêlés aux siens. Je ne cesse pas de les étouffer, à chaque rencontre de nos bassins. Je l'appelle aussi, Sven, Sveny, cousin... c'est si fusionnel et si bon que j'en perdrai la tête lorsque tout ça s'arrêtera. J'ai peur d'avoir envie de lui après cet ébat, de ne jamais être satisfait un jour, de toujours vouloir le prendre dans mes bras et ressentir des étincelles dans mon bas ventre. Cousin. Je plante mon ultime coup de reins, bien fort et langoureux. Je sens Sven se contracter férocement autour de mon bâton, il va jouir d'une seconde à une autre. J'ai le temps de prendre ses joues entre mes deux mains, l'obligeant à être près de moi lorsque le temps viendra. Il jouit et répand sa semence sur nos bustes. Je l'accompagne dans un dernier gémissement, fermant les yeux. Je sens mon liquide se disperser dans son anus. En moi, il est en moi. Lorsque je rouvre mes paupières, je vois son visage rougie par l'effort et quelques étoiles qui dansent devant mes pupilles. Je récupère ma respiration, Sven aussi, avant qu'il ne s'écarte de mon bassin. Il tombe, fatigué, à mes côtés. Wahou. Et je rigole doucement. Je l'ai fais, nous l'avons fait, nous étions si parfait à ce moment-là, deux enfants de même sang brûlant d'un feu consumant. Oui, c'était magique. Sven dépose des baisers sur mon corps. Putain que je suis heureux. Je n'ai pas pour habitude d'utiliser des mots grossiers, mais mes sentiments pour lui sont tellement aiguisés que je ne peux que les crier et agir en leur faveur. Je prends délicatement ses mains dans les miennes. Elles tremblent. Je les embrasse, chacune d'elle, comme si elles sont bénies. Je remonte jusqu'à ses lèvres et y cueille un long baiser. Plus de mots, plus rien, seulement nos deux coeurs qui battent encore la chamade.