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 Stephanah - It's where my demons hide.

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MessageSujet: Stephanah - It's where my demons hide.   Stephanah - It's where my demons hide. EmptyMer 25 Sep - 20:36




IT'S WHERE MY DEMONS HIDE.

They say it's what you make. I say it's up to fate, it's woven in my soul. I need to let you go. Your eyes, they shine so bright, I want to save their light. I can't escape this now, unless you show me how


Les yeux fixés sur son pied, elle regardait avec une légère moue l'atèle qu'on était en train de lui poser. Peut-être aurait-elle dû y réfléchir à deux fois avant de se lancer à la poursuite de ce petit délinquant. Ou du moins, avant de vouloir jouer les héros en sautant par dessus un muret pour essayer de le coincé. Résultat des courses, une cheville tordue. Mais au moins, elle l'avait tout de même eu. Avec l'aide de Sawyer certes, mais elle l'avait eu. Mais c'était là une bien faible récompense quand elle pensait aux jours de congés forcés qu'elle aurait. « Et combien de temps je vais devoir porter ce truc? ». Elle était sèche, mais elle n'allait pas prétendre que cela lui plaisait alors que ce n'était pas le cas. Et même si l'interne qui avait été chargé de lui poser l'atèle était assez mignonne, cela ne suffisait toute fois pas à la rendre plus aimable. « Une semaine, minimum... ». Elle releva alors brusquement la tête. Il était hors de question qu'on la confine dans un bureau pendant une semaine, elle préférait encore marcher sur sa cheville blessée. Qu'importe la douleur, elle avait connu pire de toutes façons. Cela dit, elle se garda bien de faire une quelconque remarque, sachant très bien que la jeune femme ne serait de toutes façons pas de son avis. Etrangement, elle n'avait trouvé aucun médecin qui se trouvait de son avis jusqu'à maintenant. Ce n'était pourtant pas de sa faute à elle s'ils ne supportaient pas la douleur aussi bien qu'elle. Mais elle n'avait pas envie d'argumenter pour le moment, convaincre l'abrutit, qu'on avait assigné pour la conduire aux urgences, de la laisser rentrer seule l'avait déjà suffisamment épuisée. C'est donc dans un silence des plus complet qu'elle laissa l'interne finir son travail, quand bien même elle grogna légèrement quand elle lui fit savoir qu'il y avait de la paperasse à remplir avant de pouvoir la laisser partir. Et qu'elle devrait marcher avec des béquilles... Au moins pour quelques jours. Elle essaierait au moins de faire pale figure jusqu'à ce qu'elle soit sortie de cet hôpital, ensuite, elle verrait. Ce n'était pas comme si elle allait aller se balader dans la rue de toutes façons. Et dans le confort de son appartement, elle n'aurait pas besoin de ses satanées béquilles. Mais elle fut bien obligée de les prendre lorsque l'interne les lui tendit. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne mit pas de temps à se mettre debout et à prendre le chemin de la sortie quand on lui en donna enfin la permission. Elle était au deuxième étage, quel homme saint d'esprit avait eu l'idée de mettre le service de radiologie au deuxième étage ? Et pourquoi lui avait-on posé l'atèle ici aussi ? Ne pouvait-ils pas la faire redescendre avant ? Histoire qu'elle n'ait pas deux étages à redescendre, seule, avant de pouvoir s'échapper de cette bâtisse de malheur. Adepte des escaliers, dans son état, ils semblaient assez proscrit, elle n'eut donc pas vraiment le choix de se diriger vers les ascenseurs. Sans réfléchir, elle en appela un, grognant intérieurement. Une semaine avec le pied coincé dans ce truc, elle ne le supporterait pas, de ça elle était certaine. Elle soupira légèrement quand la porte de l'ascenseur s'ouvrit, y pénétrant lentement, pas habituée d'utiliser des béquilles. Elle ne porta aucune attention aux éventuelles personnes qu'il y avait dans cet ascenseur, n'ayant de toutes façons pas l'intention de leur faire la discussion. Tout ce à quoi elle était capable de penser, c'était à son canapé qui l'attendait paisiblement chez elle. Les portes se refermèrent, elle se sentit presque plus à l'aise dans cet espace confinée. Elle tenait de toutes façons les grands espaces en horreur, quand bien même elle avait appris à vivre avec. La descente commença et elle s'appuya négligemment contre la paroi de l'ascenseur. Mais ils n'avaient pas même pu descendre un étage que déjà une secousse se fit sentir avant que les lumières s'éteignent quelques secondes et que l'ascenseur se stop, net. Par surprise, elle fit tomber ses béquilles, mais fut capable de rester debout, lui en coutant de s'appuyer sur son pied meurtris, ce qui lui fit échapper un léger cris. « Putain de m... ». Elle s'arrêta dans sa phrase, ayant déjà oublié si il y avait des enfants dans l'ascenseur ou non. Enfin, pour être exact, elle ne l'avait jamais su donc bon.


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MessageSujet: Re: Stephanah - It's where my demons hide.   Stephanah - It's where my demons hide. EmptyJeu 26 Sep - 10:28




it's where my demons hide.


« C'est juste de la tension, ne vous en faites pas. C'est lié au stress ce genre de choses. Vous avez des problèmes en ce moment ? au travail ? Ou dans votre vie personnelle ? Des raisons d'être stressé ? » Stephen leva les yeux vers le médecin tout en refermant sa chemise. Bien sur qu'il avait des raisons d'être stressé. Il allait devenir père, et ce mot même simplement pensé lui donnait des frissons et faisait battre son cœur plus fort. C'était après un foutu malaise au bureau qu'un de ses collègues lui avait conseillé d'aller voir un médecin. Et qu'est ce que ce foutu docteur arrivait à lui dire ? Ce qu'il savait déjà, qu'il était terrifié et absolument pas prêt pour quoi que ce soit. « Rien, simplement une arrivée soudaine dans la famille. » Réponse confuse pour un homme tout aussi confus. Cette grossesse lui faisait peur et plus celle-ci avançait, moins l'artiste savait sur quel pied danser. Se montrer à l'écoute et aider la mère du mieux possible ? S'éloigner de tout ça au risque de perdre à tout jamais cette occasion de faire une chose bien dans sa vie ? Choisir l'enfant et en assumer les conséquences, ou choisir de fuir et en assumer les conséquences. « Vous devriez prendre du recul par rapport à cette arrivée, et apprendre à connaitre ce que vous redoutez. En attendant je ne peux pas vous donner de médicaments, c'est à vous de gérer ce stress. Revenez tout de même me voir d'ici une ou deux semaines, voir si ça passe. » « Très bien, merci docteur. » Et rapidement il se leva, attrapant sa veste et sortant enfin de cet affreux bureau. Si il y avait bien une chose qu'il haïssait plus que les espaces confinés, c'était bien cet hôpital. Les hôpitaux étaient remplit de morts, d'odeurs infectes et de vieux séniles. Plus vite il serait dehors, plus vite il serait débarrassé. Le troisième étage semblait vide et c'est presque assuré qu'il gagna les escaliers. Jusqu'à y trouver une vieille dame et son accompagnant, s'exerçant à descendre à la vitesse d'un escargot boiteux. Attendre son tour semblait une option acceptable, mais très vite l'impatience attrapa l'homme qui avait autre chose à faire que d'attendre que la dernière marche soit correctement sautée. Aussi fit-il demi tour, vers l'ascenseur. Il n'aimait pas vraiment ça, mais plusieurs séances de psy dédiés à ces engins de morts avaient réussi à le débloquer et il était désormais tout à fait capable de survivre à une descente ou une montée. Et puis rien n'arrivait jamais dans les hôpitaux, c'est bien connu. Le ding reconnaissable entre mille accompagna l'ouverture de la porte qu'il s'empressa de franchir, impatient de sortir enfin de là histoire de boire un bon verre. Il allait devoir annoncer à sa mère sa future paternité le week-end même, et l'idée ne lui plaisait pas franchement. Mais il le fallait. Stephen appuya sur le bouton du rez de chaussé et patienta. L'engin se mit en route avant de se stopper, un étage plus bas. Alors entra dans l'appareil une jeune femme béquillée et renfermée qui ne lui adressa pas même un regard. Et si auparavant il ne se serait pas dérangé pour lui faire un beau sourire et quelques compliments, il avait l'impression maintenant qu'un simple bonjour pourrait la mettre enceinte elle aussi. Aussi le voyage se déroula dan le plus grand silence... Du moins un moment. Jusqu'à ce que l'appareil s'arrête violemment, que les lumières se mettent à clignoter avant de s'éteindre pour de bon. Le temps que Stephen ne réalise, une veilleuse s'allumait. Déjà la femme jurait, laissant tomber les béquilles sur l'homme qui sentait déjà son corps devenir fébrile. Ne pas fermer les yeux. Ne pas penser au passé. Respirer. « Non, non non non on ne peut pas s'arrêter comme ça c'est pas possible, il doit y avoir une erreur non. » Il passa une main sur son visage tout en se mettant à marmonner dans sa barbe, la respiration plus rapide. « On ne peut pas être en panne, c'est pas possible on ne peut pas. » Ses yeux se posaient partout, sur la femme et sur les parois qui semblaient se rapprocher à vu d’œil. Bientôt l'appareil les écraserait pour les engloutir dans un océan de silence.
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MessageSujet: Re: Stephanah - It's where my demons hide.   Stephanah - It's where my demons hide. EmptyJeu 26 Sep - 19:51




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Il fallait qu'elle se fasse à l'évidence, ce n'était pas son jour. Elle aurait dû s'en douter, voir les signes. Après tout, cet oiseau qui s'était suicidé sur le pare-brise de sa voiture avait du être un signe. Tout comme se chat qu'elle avait manqué d'écrasé. Heureusement, elle avait pu piller à temps, mais il n'était pas passé loin de la mort celui-là. Peut-être aurait-elle dû rentrer chez elle après tout, cela lui aurait sans aucun doute évité bien des ennuis. Encore aurait-il fallut qu'elle soit de ceux qui croient en ces choses là, hors ce n'était pas le cas. Bien qu'à la réflexion, elle se demandait si ceux qu'elle prenait pour des illuminés n'avaient peut-être pas raison. Malgré tout, ce n'était ni le moment ni l'endroit pour y penser ou revenir sur ses idées. L'ascenseur était visiblement en panne et elle ne souhaitait pas rester coincée là trop longtemps. Et pour couronner le tout, il semblait que l'homme qui était avec elle commençait légèrement à paniquer. Au moins, cela eu pour effet de lui faire prendre conscience qu'elle n'était pas seule dans l'ascenseur. Elle leva tout de même la tête au ciel, comme pour demander à une puissance supérieure pourquoi elle avait décidé de s'acharner sur elle aujourd'hui. Bien sûre, elle n'eu aucune réponse, mais elle n'en attendait pas vraiment non plus après tout. Quel genre de réponse aurait-elle bien pu avoir de toutes façons ? Tu as oublié de réciter deux Ave Maria avant d'aller te coucher hier? Il y aurait encore fallut qu'elle connaisse des prières pour pouvoir en faire. Mais on ne pouvait tout de même pas la blâmer pour avoir été élevée dans une famille où la religion à si peu d'importance qu'on ne met même pas de crèche au pied du sapin à noël. Elle secoua imperceptiblement la tête, concentrant son attention sur l'homme. Et elle posa enfin son regard sur lui, le jaugeant de la tête au pied. Elle ne cherchait pas à le juger par là, elle aurait certainement été très mal placé pour ça, mais juste à se faire une idée de la personne avec qui elle se retrouvait coincée. Après tout, s'ils devaient rester coincer là un moment, autant qu'ils s'apprécient. Au moins un petit peu. Il n'était pas trop mal, encore que, elle n'était pas vraiment la bonne personne quand il s'agissait de juger de l'attractivité d'un homme. Il n'y en avait qu'un pour qui elle changerait d'équipe. Hugh Jackman. Personne d'autre ! Et l'homme dans l’ascenseur était très loin de lui ressembler. Donc si il avait espéré passer le temps à faire des galipettes, c'était loupé pour lui. De toutes façons, avec sa cheville c'était certainement déconseillé. Mais au vu de l'état dans lequel l'homme semblait être, il avait certainement autre chose en tête. Comme, comment sortir d'ici au plus vite. « Etant donné que l'ascenseur s'est arrêté, je pense que si, c'est possible que nous soyons en panne. ». Elle ne voyait pas de raison de paniquer pour autant, après tout, ils étaient au chaud et dans un hôpital, cela aurait pu être pire non ? Elle se garda bien de le lui faire savoir, se doutant qu'il ne le prendrait pas très bien. Pas qu'elle souhaitait y aller doucement avec lui, ce n'était pas vraiment son genre, juste qu'elle ne voulait pas qu'il s'agite un peu plus. Déjà qu'elle avait du mal à tenir debout sans souffrir, mais si il la faisait tomber dans son affolement, elle risquait de se faire encore plus mal. Une semaine confiné derrière un bureau c'était suffisant. D'un signe de la tête, elle montra le tableau où il y avait les boutons pour choisir l'étage. « Il doit y avoir un bouton pour appeler les secours là-dessus. Vous pouvez appuyer dessus où faut que je me déplace ? Pas que je sois du genre flemmarde, mais ma cheville n'a pas envie d’obtempérer aujourd'hui. ». Il était certainement difficile de faire preuve d'aussi peu de sympathie envers un claustrophobe coincé dans un ascenseur. Du Alanah tout craché. Du grand art. Du je te foutrais deux baffes à ça. Elle n'avait pourtant pas un mauvais fond, mais elle était comme ça Aly avec les étrangers. C'est bien pourquoi elle faisait une excellente flic... Tant qu'il ne fallait pas s'occuper des victimes.


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