Invité Invité
| Sujet: ☆ we're going crazy. (m, d) Jeu 3 Juil - 19:40 | |
| ☆ ☆ ☆ The wind was sweet and smelled of home The sea was rough and felt unknown. crédit ~ quote/woodkid, boat song.Foutus projets d'arts, voilà qu'elle était obligée de se balader avec ses croquis dans les bras, ce n'était pas confortable, c'était bien loin de l'être. Elle était contente de poursuivre ses études dans ce domaine, passionnée d'art depuis le plus jeune âge, c'était la seule façon de se divertir, et cela lui a bien servi. Sauf quand elle devait aller chercher ses projets à l'autre bout de la ville, ce qui arrivait souvent en ce moment, elle devait en plus passer par le centre commercial pour aller chercher de l'aspirine, elle n'arrivait pas à dormir en ce moment, elle se demandait d'ailleurs pourquoi. Le centre commercial était, comme toujours, bondé. Tellement que certaines personnes se rentraient dedans et se retournaient coléreux en pensant qu'il s'agit de la faute de l'autre personne et non de la sienne, ils avaient qu'à tous les deux se pousser tout le monde aurait été content. Elle soupirait, la pharmacie se trouvait au deuxième étage, elle n'avait pas envie de monter la vingtaine de marche encombrée par ses croquis, mais elle n'avait pas non plus envie de se retrouver enfermée dans le petit acsenceur pendant quelques secondes. Rose a toujours été repoussée par les petits espaces, elle n'a jamais aimé ça, se retrouver dans une pièce dépourvue fenêtres ou de quelconques sources de lumière, très peu pour elle. Elle se dit claustrophobe mais espère ne pas l'être, une phobie lui suffit déjà. Elle commença alors à monter les marches, essayant d'éviter quelques personnes en chemin. Une fois arrivée au sommet, elle reprit son souffle, bien que l'odeur se mêlait à de la sueur et à quelques parfums agréables, elle se trouvait à côté d'une parfumerie, heureusement. Il faisait assez bon, l'air climatisé aidait à rafraîchir l'établissement, il faisait bien assez chaud dehors, autant éviter de baigner dans la sueur avec d'autres personnes. Une fois dans la pharmacie, elle prit rapidement sa boite d'aspirine et s'empressa pour aller à la caisse, dépassant rapidement une femme avec un panier remplit de crème solaire d'indice cinquante et d'auto-bronzant, elle allait attendre des heures si elle restait derrière cette personne. Après avoir réglé son achat, elle sortit rapidement de la pharmacie, elle avait hâte de rentrer chez elle pour se mettre en pyjama et se poser dans le canapé avec une tasse de lait froid et des speculoos, rien que d'y penser la faisait saliver, elle n'avait pas mangé et son estomac criait famine. Le bruit était insuportable, des enfants criaient et leurs parents ne semblaient pas dérangés par les cris stridents de leurs enfants, des conversations se faisaient entendre, certaines plus que d'autres et une musique de fond pouvait être audible si on se concentrait dessus. Mais le pire, était le bruit des travaux, la façade arrière du centre commercial était en rénovation, et des bruits de perceuses et autres instruments électroniques venaient se mêler au brouhaha. Elle devait redescendre au rez-de-chaussez, mais la vue des escaliers bondés la rebuta rapidement, elle ne voulait pas avoir à retenir sa respiration et se coller aux barrières pour pouvoir passer, surtout qu'elle était encombrante. La possibilité de l'ascenceur lui vint rapidement à l'esprit, elle n'avait pas le choix. Elle se dirigea donc en direction de celui-ci et appuya sur le bouton. Une goute de sueur due à l'anxiété et au stress tomba sur son front, elle se mit à inspirer lentement. Cela peut paraitre ridicule, d'avoir peur d'un acsenceur, mais se retrouver enfermée dans un petit espace est l'une de ses pires craintes. Il mit quelques secondes à arriver, et le petit bruit aigu indicant la présence de l'ascenceur se fit entendre, puis les portes s'ouvrirent. Une personne était déjà dedans, et elle tenta d'être la plus sereine possible, elle adressa même un petit sourire à la personne déjà présente, bien qu'elle commençait déjà à angoisser. |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: ☆ we're going crazy. (m, d) Sam 5 Juil - 14:58 | |
| Ce jour-là ne serait guère un jour simple. Il s’avérait que Dexter traînait depuis quelques jours une mauvaise fatigue que ses nuits presque toutes blanches - à cause de sa toux - n’arrangeaient pas vraiment. Pourtant, il devait continuer à faire bonne figure le temps qu’il trouve une alternative à cette vie de mensonge permanent – et d’angoisse de plus en plus importante et qui augmentait au fil des jours. Il se sentait comme un funambule posé sur un fil qu’on commençait à couper et qui ne tenait plus vraiment. Sa situation était bancale, des cernes se creusaient de plus en plus sur son visage et son humeur n’était pas au beau fixe. Néanmoins, la « vie habituelle » devait continuer, avec ses responsabilités. Si Dexter était en période de congés – avec le risque de ne plus jamais pratiquer de nouveau sa profession – sa fiancée, elle, passait son temps à vadrouiller, bien occupée. Elle avait donné une de ses robes à repriser dans une des boutiques du shopping mall de la ville et il s’agissait d’aller la retirer ce jour même. Mais bien sûr, elle n’était pas disponible pour accomplir cette tâche et c’était donc à Dexter de s’en charger. Se regardant dans la glace, il se demanda s’il ne ferait pas mieux d’en profiter pour acheter quelques cosmétiques qui lui permettraient de cacher cette fatigue et ses traits tirés. Prenant son courage à deux mains, il se mit en marche, décidant d’y aller à pieds de sorte à prendre l’air. Cependant, une fois arrivé au centre commercial, il fut bien obligé de se rendre compte que son endurance n’était pas non plus au beau fixe… L’homme haletait comme un chien errant et il dut faire une pause pour reprendre son souffle. Encore à cours d’air, il décida de tout de même se remettre en chemin mais les escaliers, qui se dressaient entre lui et la boutique de vêtement où sa femme avait déposé sa robe noire, lui faisaient un peu peur dans son état. Ce n’était pas le moment de s’écrouler sur les marches d’un centre commercial en plein jour. Il se dirigea donc vers l’ascenseur et, tandis qu’il allait appuyer sur le bouton menant au premier étage, les portes se rouvrirent pour laisser entrer une jeune blonde aux traits également déformés. Elle semblait empreinte par une angoisse certaine dont Dexter n’aurait su déterminer la cause. Etait-il si effrayant que cela ? Il fallait décidément bien qu’il se trouve quelques crèmes pour éviter de ressemblant à un mort vivant. Il lui sourit tout de même pour montrer qu’il n’était pas hostile. Elle s’engouffra avec ses gros cartons sous le bras tandis qu’il dut retenir encore les portes pour qu’une troisième personne entre dans l’ascenseur. |
|