little mermaid

Invité

✰✰✰
You're not supposed to look back, you're supposed to keep going.
Lovely Bones ~ Alice Seybolt.

Ariel Jill Herondale

≈ surnom: Ari. c'est comme dans Harry Potter, vous savez - pour les fans enfaîtes parque c'est genre un détail du dernier bouquin - Fleur Delacour elle ne prononce pas Harry avec un H aspiré mais plutôt Ari. Comme Ari.. Voilà petite touche, c'est toute mon enfance. HP 4EVER. Sinon parfois on m'appelle Ellie aussi, mais c'est plutôt la famille, plus rare et je préfère mon petit rappel à HP qui n'est pas aussi classe qu'il en a l'air, soyez sûrs ! ≈ age: 27 ans, je compte mais apparemment j'ai bien toutes mes dents. Arf.. j'ai plus mes dents de sagesses ça compte ? On peut me retirer 4 ans de moins, moi ça me va, j'approche trop vite de la trentaine et de l'avenir de vieille fille.. Rolling Eyes

≈ études/métier: Éditrice, je lis les futurs JKR en espérant un jour finir mon oeuvre aussi.. c'est plus dur que prévu. Un jour on pourra ajouter écrivain à mon CV ce n'est pas pour tout de suite, gardons espoir. ≈ statut civil: Mariée, trois enfants.. non je blague. Ma mère aimerait bien, elle ne cesse de faire en sorte qu'on se bouge le trou du cul avec mon frère, mais enfaîte on n'est pas tellement pressé.. à la fois le célibat me va.. à la fois j'aimerais bien avoir un homme pour me serrer dans ses bras lorsque je me faufile dans mon lit. Je peux négocier de super dessous sexy le soir mais bon.. en l'absence de mâles.. j'ai un truc loin d'être classe comme pyjama et je bois du thé.. ça fait pisser. Je vous passe les détails. ≈ lieu de naissance: Bâton-Rouge, LA, je suis arrivée plus tôt que prévue Rolling Eyes

et j'ai fait stresser tout le monde, je suis fière. ≈ nationalité: Américaine dans l'âme monsieur.. ou madame ? ≈ orientation sexuelle: Les kikis c'est la vie. Bref je suis hétéro, bien que j'ai déjà embrassé des filles pour rire. Non ce n'est pas trop ma came, je peux aller soutenir la cause sans soucis, une de mes amies est lesbienne et je le vis plutôt bien.. mais ce n'est aucunement un fantasme ou un truc dans le genre. ≈ depuis combien de temps vis-tu à lewisburg ? Toujours. Mes parents étaient juste à Bâton-Rouge pour l'anniversaire d'une tante éloignée, un été.. et paff.. ça fait des chocapics.. ma mère a perdu les eaux et voilà.. mais bon après on est rentré à Lewisburry et j'y ai fait ma petite vie de vieille fille en devenir, bien que j'ai perdu ma virginité, ça me donne un peu d'avantage. ≈ famille: J'ai mes parents. Un papa et une maman baba cool. On va dire qu'ils sont géniaux, si je pouvais - non parce que 27 ans .. c'est vieux - je vivrais encore chez eux, c'est le pied. Mais ils veulent leur petit vie aussi maintenant, logique, ce qui n'empêche pas ma mère et même el padre de nous envoyer à mon frère et moi des sms tout le temps. Ils sont amoureux comme au premier jour et ce n'est pas rare de recevoir un sexto qui a échoué dans sa destination Rolling Eyes

beurk. En tout cas je les adore, les termes sont parfaits, que rêver de mieux. Puis j'ai un grand frère. Ross. C'est mon homme, mon amour de ma vie. On est très fusionnel, on est très très proche. Non, y'a pas d'inceste roh, c'est plutôt comme des jumeaux et pourtant il a trois ans de plus que moi, mais peu importe non ? Une fois il a été tabassé un type qui m'avait fait du mal.. pas qu'une fois enfaîte mais je l'aime et je suis fière que lui. Il est pompier, c'est un peu mon héro ≈ quel genre de voisin es-tu ? Le genre à aller demander si le voisin du palier d'en face n'a pas du sucre, puis le lendemain du sel.. en plus si le voisin en question est pas mal.. bah j'insiste maladroitement. Clairement je crois que je suis la voisine boulet mais qu'on aime bien. Madame Tornfield de l'étage au dessus, une petite vieille adorable un peu sourde, vient souvent le dimanche midi m'apporter à manger et on papote, elle aime mes histoires de vie, sa famille ne vient pas souvent la voir faut dire. Elle m'aide aussi à lire les manuscrits comme je bosse plus souvent à domicile. C'est un peu ma mamie adorée et contrairement à moi, elle sait super bien cuisiner ! ≈ statut social: moyennement aisée.. Je gagne bien ma vie mais je ne suis pas au point de pouvoir faire des coups de folies sans y réfléchir bien que parfois je le fais et que mon banquier se tire les cheveux. Mais je n'ai jamais été dans le rouge depuis que je travaille, avant c'est peut-être possible.. mais bon, mes parents m'aidaient et le feraient si j'en avais vraiment besoin. Non, je vis bien et je profite bien. ≈ aspirations de vie: Je dirais que j'en possède deux. L'amour, je suis désolée mais je suis une éternelle sentimentale, une romantique un peu pourrie mais qui essaye. Je crois au prince et puis mes parents ont de l'humour, Ariel elle trouve son prince.. et rigolez tant que vous voulez, j'espère bien le croiser sur ma route celui-là ! Pour l'instant, je suis sirène et je nage.. je nage.. l'autre serait le travail, j'envisage de publier un jour un livre, faut pour cela que j'arrive à l'écrire, je suis trop exigeante avec mon écriture.. j'ai du mal à avancer, car du mal à me plaire dans mes mots.. ça me complexe en plus.. les gens parfois ne s'en rendent pas compte mais ils mettent une pression.. juste à vouloir lire un extrait, vouloir savoir où cela en est, si j'avais su, je n'aurais parlé de cette idée de roman à personne. ≈ qualités et défauts: Je déteste parler de moi, je déteste que l'on me demande de me décrire. C'est comme lors des entretiens d'embauche et je déteste les entretiens d'embauche ! Bref je pourrais dire que je suis drôle, je crois que je suis naturelle, c'est un principe.. je déteste les filles qui se donnent un genre, qui ne sont pas elles-mêmes. Le genre pot de peinture et frigide très peu pour moi. Pareil pour les gens qui crachent sur leur famille. On fait tous des erreurs et je pense que c'est important de comprendre les choses. Le pourquoi du comment, ce qui fait de moi une fille curieuse et apparemment relativement exigeante avec mes relations. Je suis une fille un peu déjantée parfois, je tente de ne pas me prendre la tête mais c'est toujours un peu difficile lorsque l'on a des choix cruciales à faire. Je déteste l'autorité, il paraît qu'il fut un temps où je portais encore les vêtements que ma mère voulait que je mette j'étais une véritable petite peste puis l'âge de raison.. non je rigole, mais on grandit juste, on se rend compte qu'il faut faire des choix et les bons de préférences. Je suis devenue une fille adorable. Enfin adorable c'est un grand mot. Disons raisonnable.. Et là encore.. parfois.. mais je crois que dans tout ce que nous sommes on trouve des exceptions. Je suis une vraie emmerdeuse par contre et là, les exceptions sont rares. J'aime bien embêter, c'est gentil mais j'avoue que c'est aussi un moyen de défense lorsqu'une personne me fait chier. D'ailleurs je sais être une personne très cash. Honnête, trop parfois, ta robe fait pétasse ? Bah si tu me cherches, je te le dis.. même si tu me cherches pas.. c'est un peu de la provocation je sais, mais après tout c'est relativement marrant de voir les filles, non pardon, les poupées Barbie, se faire ridiculiser, encore plus si c'est par moi. Je suis un peu diabolique finalement. Mais au delà d'un caractère fort.. faut avouer que je suis aussi une fille avec des bas.. des défauts, des trucs que je n'aime pas montrer. On a tous nos complexes. Pendant longtemps être rousse l'a été.. ~~oupas~~ mais c'est ce que je dis aux gens pour qu'ils croient que je suis une véritable rousse, je suis plutôt blonde cuivrée que rousse ET OUI cela fait toute la différence ! Non sérieusement derrière mon humour parfois douteux et lourd, se cache une fille pleine de complexes, dans son monde, totalement déconnectée d'une réalité frappante. Je vis au jour le jour, je fais des choses en évitant de voir les conséquences et tout, un jour je sais parfaitement que cela me retombera dessus mais je ne peux pas faire autrement, qui voudrait être une autre personne que ce qu'elle est aujourd'hui ? Moi je suis comme je suis, je tiens à garder ma personnalité. Comme tout le monde je pleure, je ris, je déprime, je me ronge les doigts parfois de stresse, je me saoule et je dégueule.. les sentiments sont le propres de l'homme, alors je vous dis que je suis comme ça aujourd'hui, demain qui dit que je ne me serais pas laissée tenter par un pot de peinture sur la figure ? Je suis comme ça, en plus d'être une fille fragile, je suis une véritable balance et je ne dis pas ça pour vous donner ma date de naissance qui vous prouverez que je suis Lion et que c'est aussi la même date que celle de Daniel Radcliffe ( 23 juillet RPZ ) mais un peu je dois l'avouer parce que j'en suis fière. On devrait être fière de nous mais nous vivons dans un mon de où tout le monde critiquera ce que vous faîtes et du coup, on ne peut pleinement être qui l'on veut, d'où la construction de mon monde parfait. ps: je suis bavarde, je crois que vous l'aviez remarqué. ≈ le massacre du jeudi 18 avril 1996: Le jeudi 18 avril 1996 restera surement le pire jour de ma vie. Imaginez moi, un peu plus bouboule, de longs cheveux qui ondulent un peu.. une salle de classe, un homme.. des coups de feu. Disons que cela laisse des traces, même 18 ans après. C'est le pire jour de ma vie. J'ai un blocage. En parler ça me rend tellement nerveuse, je n'arrive pas à comprendre pourquoi, j'ai pourtant eu un suivi avec un psychologue et tout ce qui est censé m'aider mais je crois que l'on ne peut pas véritablement s'en remettre. Vous voyez parfois j'ai légèrement peur de devenir un peu cinglée. Du genre cet événement pourrait à un moment de ma vie me rendre un peu sociopathe. Je suis une adepte de Esprit Criminel et la plupart des tueurs qu'ils doivent arrêter ont des événements marquants durant leur enfance. Je ne n'aimerais pas finir comme ça, je me créais moi-même mes angoisses à cause de cet événement. Je n'arrive pas vraiment à passer outre, alors j'évite le sujet, je crois que si l'on ne me connait pas depuis longtemps on ne sait pas que je figure sur la liste des blessés du massacre et que l'on trouve aussi celui de celle qui était à ma meilleure amie de l'époque. C'est un souvenir que j'occulte mais qui refait surface en me pourrissant la vie. Le moindre bruit de coup de feu ou tout ce qui y ressemble me fait sursauter, me fait paniquer. Je fais des terreurs nocturnes où je revis tout de manières différentes certes mais c'est toujours la même angoisse qui me saisit la nuit. J'ai du mal à sortir de chez moi. Certaines odeurs me rappellent tout cela.. je psychote et j'ai du mal à prendre sur moi. Voilà les ressentis que j'ai. Ceux qui ne disparaîtront jamais. ≈ groupe: A NEW LIFE. ≈ avatar: Emma Stone. ≈ crédits: https://www.tumblr.com/tagged/easy-a.

✰ we're all pretty bizarre, that's all.
pire que bavarde ✰ parle trop vite & avec les mains ✰ adore le parfum vanille ✰ met des bougies parfumées dans son appartement ✰ ne sait pas du tout cuisiner sans faire une catastrophe culinaire ✰ passionnée de littérature, vit dans son monde parfait ✰ son bouquin préféré qu'elle cite souvent ou relit pour la centième fois c'est Lovely Bones de Alice Seybolt ✰ elle raffole des cuisines étrangères de type asiatique ou mexicaine ✰ fume trop, comme un pompier ahah ✰ l'alcool la rend saoule en moins de deux ou trois verres et c'est le drame ✰ adore les animaux, elle a un chien qu'elle a appelé Jake, comme Leonardo dans Titanic parce qu'une histoire d'amour comme ça, aussi tragique soit-elle, la fait totalement rêver ✰ son frère a tabassé tous les mecs qui l'ont largué durement - soit trois - ✰ elle est nulle en sport, les gymnases ne sont pas véritablement ses amis, elle a été traumatisée par un de ses profs ✰ elle adore les séries américaines, anglaises.. elle en bouffe dès qu'elle peut ✰ elle puise son inspiration dans une passion un peu glauque et historique, tout ce qui touche à la religion, la sorcellerie, ça la rend totalement plus folle ✰ elle adore les jeux avec des défis et relève tout ce que l'on lui demande ✰ sa couleur préférée est le vert mais elle adore a couleur que prend le ciel parfois lorsqu'il se lève ou se couche ✰ elle a aussi des passions en dehors de la littérature et l'écriture qui sont la photographie et le dessin ✰ elle raffole du thé ✰ elle joue du piano plutôt bien ✰ elle ne sait pas danser, c'est une cata.. c'est comique ✰ elle adore la mer et s'y rend parfois un week end dans un bungalow qu'elle a acheté pour se ressourcer ✰ accroc à son téléphone portable, elle bosse un peu avec et elle a du mal à le quitter ✰ elle fait des crises d'angoisses très facilement ainsi que des terreurs nocturnes où elle fait des cauchemars mouvementés ✰ c'est une grande rêveuse ✰ Elle n'ose pas se mettre en maillot de bain, elle garde une cicatrice de sa blessure par balle au niveau de la clavicule, elle évite aussi les décolletés où on la voit de trop ✰ Elle ne se trouve pas séduisante, n'a pas confiance en elle et se cache derrière l'humour et la connerie ✰ Elle est allergique aux fruits de mer ✰ Elle n'aime pas tellement les contacts physiques, elle a du mal ✰ ENFIN, c'est la plus GRANDE fan de Harry Potter !

prénom/pseudo: Lucie/Ginny. âge: Presque 21 ans, dans moins d'un mois Rolling Eyes

. où as-tu connu LIA: Par Ian I love you

. fréquence de connexion: every day sauf exceptions. c'est votre dernier mot ? Oui Jean-Pierre.

Code:: <pris>◈ Emma Stone</pris> - [i] Ariel J. Herondale[/i]

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✰ sweetie, you couldn't ignore me if you tried.

Elle court. Elle court parce qu'elle pense que pour sauver sa vie, c'est le seul moyen. Elle court, elle n'a pas d'autre choix. Les autres lui coûteraient la vie et elle ne veut pas mourir. Elle ne peut pas. Ses cheveux flamboyants lui fouettent le visage, elle avance si vite que ses poumons menacent de manquer d'air.. son coeur lui d'exploser. La peur lui tord les boyaux. Elle ne sait pas ce qui va se passer pour elle, mais elle sait ce qui est arrivé aux autres. L'odeur est là. Elle est nauséabonde, elle est affreuse. Elle pourrait s'arrêter pour vomir si elle le pouvait mais ils la suivent de trop près. La chair calcinée, cette odeur l'étouffe, elle tousse. Cette robe trop longue l'empêche d'avancer à la vitesse qu'elle le désire. Elle n'ose pas se retourner, elle a peur que l'un des chiens qui lui fonce dessus ne soit là et la tue sur le coup. Pourtant elle n'a pas peur de la mort, elle aime vivre, mais elle connait les effets de celle-ci, elle sait qu'on ne part jamais vraiment. Seulement elle n'est pas seule, elle pense à lui. Cet homme qui l'anime et qui fait qu'elle n'a un pas de course aussi rapide, surement jamais assez. Elle entend alors hurler à nouveau. Elle se fige, oubliant qu'elle ne court plus l'espace quelques secondes qui pourraient lui être totalement fatales. Plusieurs cris retentissent, des femmes hurlent, l'odeur de brûler, il ne faut pas longtemps pour comprendre ce qu'ils sont en train de faire. Elle le sait. Des voix d'hommes arrivent jusqu'à elle, elle reprend, les chiens ne sont pas loin non plus. Il faut qu'elle arrive à cette cabane où elle est presque sûre de le retrouver, mais dans la nuit elle se perd totalement. Elle ne sait plus où elle est, la panique lui fait oublier ses lieux qu'elles considéraient comme chez elle.. maintenant c'est l'endroit où elle perdra la vie. Son souffle est court, elle ne sait plus où aller, elle n'a plus la force de pleurer.. Elle s'arrête in extremis à la falaise. Sauter la tuerait rapidement.. c'est haut.. seulement en se retournant elle entend ce bruit caractéristique.. un coup de fusil.. la douleur n'arrive que deux secondes plus tard.. Juste au dessus du coeur.. Elle suffoque.. Elle .. gnsrjgrengjqebg !!

" C'est de la merde bordel ! " Je m'énerve sur mon clavier. Je n'y arrive pas, et je ne sais pas quoi faire après. Elle crève et alors ? Franchement j'ai toujours cette impression lorsque j'arrive ici.. que je n'arriverais pas à continuer cette histoire. Bordel c'est con tout de même, j'ai la trame dans la tête et je n'y arrive pas. Mes mains ne se mettent plus à écrire. C'est pourri et la frustration est extrême. Je souffle un bon coup, il faut que je me change les idées. Je pourrais écrire autre chose. C'est ce que je fais parfois, à croire que je ne suis bonne qu'à écrire de petits trucs merdiques. Mais bon.. Je me lève. Il me faut un thé, je suis accroc à la théine, pas le café, le café je ne le digère pas. J'ouvre un placard et je prend la boîte, l'eau chauffe dans la bouilloire. Ma tasse se remplit, elle fume. Je souffle doucement dessus en retournant sur mon lit où se trouve mon ordinateur portable. Le temps que la boisson refroidisse j'actualise pour voir mes mails. J'envoie un message à mon patron de la maison d'édition de Beau-Bâton pour laquelle je bosse, il répond à mon compte rendu sur les manuscrits que j'ai reçu il y a deux jours. Il semble totalement d'accord avec moi. On en valide seulement un sur les trois. C'est stricte mais c'est comme ça, j'imagine déjà si l'on lit le mien, c'est peut-être bien pour cela que je me met autant de pression. Je ferme un moment les yeux et je reprend ma tasse qui n'est plus trop chaude. Je bois doucement une grosse gorgée. Je dois écrire un truc. Je me souviens alors bêtement d'un travail que l'on faisait lorsque l'on était gamin, en primaire. Rédaction sur son histoire. Mon histoire, peut-être que l'écrire noir sur blanc pourrait m'aider.. Pas sur l'ordinateur. Je le referme. Je vais me refaire un thé, le vert reste mon préféré, grand classique. Il est plus de minuit mais c'est souvent à cette heure là que l'inspiration me vient. Je choppe un cahier vierge et un stylo.

Mes parents. Ils se connaissent depuis le lycée. C'est relativement cliché je trouve mais j'adore raconter cette histoire, au fond, je crois que j'aimerais beaucoup vivre le même genre d'amour, simple et sincère, il fonctionne parfaitement tous les deux, ils se sont trouvés comme l'on dit. J'aimerais moi aussi être trouvée. Seulement je crois que le futur homme de ma vie a bien besoin d'un gps. C'était au lycée. Ma mère c'était la fille parfaite par excellence. Elle était belle - toujours aujourd'hui mais différemment -, une chevelure blonde et longue parfaitement ondulée. Elle faisait rêver la plupart des garçon et elle le savait. Pourtant elle n'était pas vraiment le genre de nana qui s'amuser à les draguer. C'était une fille - d'après l'album de fin d'année - adorée. Tout le monde a signé son album. Mon père était un peu l'opposé. Le type discret, milieu de la classe, intelligent. Le parfait intello beau gosse. Il n'était pas si invisible, ma mère était amoureuse de lui depuis un moment. Un amour qu'elle a eu du mal à lui faire comprendre. Elle a simulé à ses parents un soucis en mathématiques, seulement elle était bonne dans toutes les matières, c'était seulement pour avoir un professeur particulier. Son tuteur fut évidemment mon père, elle avait tout calculé. Elle le voyait aider les autres, elle savait qu'il la prendrait. Ils bossaient mais parlaient aussi, elle n'aurait jamais pensé avoir autant de points communs, mais que voulez-vous ils sont liés. Mon père est un peu un rêveur et il met parfois du temps à comprendre les choses essentielles. Ma mère était tellement persuadée qu'il n'était pas intéressé qu'elle a failli laisser tomber. C'est là que lui a compris. Il a compris ce qu'elle cherchait, il a compris comment ? Après un cour, ils se sont trompés dans leurs cours. En voulant bosser justement ses maths, il a sorti le cahier de ma mère et il est tombé sur ses petits coeurs avec son prénom. Ringard mais efficace. Il a tout de même attendu le prochain cour particulier pour le lui avouer. Et dedans il avait glissé deux places pour un concert. Premier rendez-vous, premier baiser. Le feeling n'est jamais parti. Ils avaient 17 ans, un plus tard, ils recevaient leurs diplômes et il a demandé devant les deux familles en mariage. Elle a dit oui. Putain je veux un type qui est le même cran pour faire la même chose, seulement personne maintenant ne fait ce genre de truc. Qui vous fera monter sur la proue d'un bateau pour vous donner l'impression de de voler ? Qui vous aime au point de tout faire pour vous ? Personne ! Maintenant les types comme ça sont en voie de disparition. Aie. C'est mon frère qui a pointé son nez il y a 30 environ deux ans après leur mariage. Mes parents vivent comme moi, je leur dois ça, au jour le jour. Ma mère est artiste peintre et elle est aussi jardinière, elle a un grand jardin à la sortie de la ville pour vendre des légumes, des fruits des plantes sous de grandes serres. Elle adore la nature. Mon père quand à lui tient la librairie familiale. Il aurait aimé que je la reprenne, mais je pourrais un jour, pour le moment il est en pleine forme. Je tiens de lui ma plus grande passion, la lecture, les livres, l'écriture. Ross c'est mon frère et non cela n'a rien à voir avec la série Friends puisqu'elle n'existait pas à l'époque. Ross c'est le frère parfait, on a trois ans d'écart et c'est parfait. Mon arrivée a été relativement mouvementée. J'ai pointé mon nez avec 2 mois d'avance. Vous imaginez le stresse de ma mère ? On n'était pas à la maison, rien.. Enfaîte c'était l'anniversaire d'une grande-tante. 90 ans ouai il paraît que cela se fête. Du coup mes parents et mon frère sont allés à Beau-Bâton, le repas débute au restaurant avec la famille et ma mère a des contractions. Au début elle pensait que cela allait passer, puis elle tente d'aller marcher pour se décontracter entre deux repas, elle se lève et c'est la flaque. Elle perd littéralement les eaux. Elle finit aux urgences sans péridurale avec une petite fille dans les bras. Début de ma vie, le 23 juillet. Apparemment c'est vraiment là que tout commence.

Je suis née, les photos sont immondes, je ne trouve pas forcément que celles où je suis encore à moitié violettes soient très utiles. J'ai grandi d'après mes parents trop vite. Dans les toilettes de la maison parentale traîne un portrait de mon frère et moi à la peinture à l'huile, made in by Maman mais je dois avouer qu'on fait presque peur. Du style Annabelle dans Conjuring. La vraie est carrément moins effrayante. Là c'est pareil, on fait moins peur en vrai. Avec Ross cela a tout de suite été l'amour fou. Bordel, il n'aurait pas été mon frère on faisait des enfants et tout allait bien. Je me souviens de pas mal d'anecdotes. La première drôle c'était lorsque je fêtais mes 4 ans. On avait un gros chien du style labrador noir adorable, Igor il s'appelait. On lui avait mis sa gamelle dehors avec nous je ne sais plus pourquoi et je ne restais pas tellement à table.. Je crois que cela c'est passé comme ça. Je jouais avec le chien et j'ai dû perdre l'équilibre ou le chien m'a poussé gentiment et je suis tombée la tête la première dans sa gamelle, mais attention, pleine de pattée dégueulasse et puante. En petite merdeuse que j'étais, j'ai hurlé, les voisins du bout de la rue s'en souviennent encore. Je vous assure que mon père l'a pris en photo et que ça trône dans une des pièces de la maison. Puis il y a eu vers l'âge de 7 ans le moment où l'on apprend à faire du vélo sans les petites roues. Catastrophe. On allait sur l'allée. Mon père me tenait et sans que je le sache à un moment il m'a lâchée, je me suis retournée pour le voir, il était à plus de 10 mètres en train de filmer. J'ai encore hurlé, j'ai arrêté de pédaler et je me suis vautrée magistralement. La vidéo est disponible mais je ne vous la montrerais surement pas ! Mes parents ont aussi enduré mes premières notes au piano, à 9 ans. Je revois encore Ross descendre avec des oreillers accrochés de chaque coté de sa tête avec une ceinture pour entendre le moins possible. Il est vrai que mes débuts dans l'art musical on était un peu chaotique et douloureux. Mais j'ai fait mon premier concert à 12 ans et ce n'était pas si horrible vraiment ! Seulement le pire des moments de ma vie n'arrivait que là.. Je ne savais pas encore. Jeudi 18 avril. J'avais 9 ans. Je suis allée à l'école normalement, ma mère m'a déposée devant, m'a embrassée puis elle est rentrée travailler. Je pensais que ce serait une journée comme les autres. Mais j'aurais dû me douter que cet homme n'était pas normal.. On ne comprend pas toujours.. on a l'impression que cela n'arrive qu'aux autres. Pas ce jeudi-là. Je me souviens les avoir vu tomber. Même la maîtresse. J'étais morte de peur, je pleurais comme la plupart de mes copains. Je tenais la main de ma meilleure copine, Aria. On était devenues amies à cause de nos prénoms qui se ressemblaient. Il lui a tiré dessus avant moi. Elle a lâché ma main, son sang m'a éclaboussé.. j'ai eu mal.. l'hôpital. Passons. Je n'y arrive pas.

J'ai grandi encore, bien que je ne sois pas très grande. Allez 1 mètre 60 peut-être 65 grand max. Je ne peux pas me présenter pour devenir miss Louisiane. Dommage j'aurais pu faire fureur je suis sûre. Peut-être que je deviendrais célèbre dans un autre domaine. Ma mère ainsi que mon père sont de cette philosophie. Ainsi soit-il disaient les Beattles. Ah ils me manquent. On grandit, on suit des thérapies pour être sûre qu'on ne devient pas l'un de ses tarées comme dans les séries que notre cher pays sait si bien faire. Au lycée j'avais peut-être tout pour devenir comme ma mère.. seulement je ne suis pas la fille la plus sociable qui soit, un peu trop cash, un peu provocatrice lorsqu'on me cherche.. je ne me suis pas faite tellement d'amis. Et puis je m'entendais mieux avec les plus âgés que moi. Comme la bande à mon frère. Bon j'avais des amis mais je crois que notre groupe s'est formé environ à ce moment là, au lycée. On retrouve 6 personnes. Mon frère et moi, on est comme des jumeaux au final.. avec trois ans d'écart. Son meilleur ami, Cartwright, j'ai appris à le connaitre avec son petit frère qui a mon âge, qui était dans ma classe et qui aujourd'hui ne va pas aussi bien que moi. Ma meilleure amie Lily, on n'était pas tous dans la même classe, impossible, des âges nous séparément mais on se retrouvait toujours. On retrouve Olivia et Aidan aussi. Aidan c'est mon premier amour Le dernier avec qui Ross s'est battu. Vous comprenez on ne touche pas à sa petite soeur mais ils se sont pardonnés. Aidan est moi on est sorti longtemps ensemble, ma mère pensait qu'il allait même me demander en mariage. Il l'aurait sans doute fait je crois.. mais moi je ne voulais pas.. une routine qui ne m'intéressait pas m'a poussé à rompre.. Je crois que je lui ai brisé le coeur. Il était pourtant tellement attentif, tellement.. rah c'est ça enfaîte, je crois que je n'aime pas les bons garçons. Je crois que j'aime juste souffrir dans mes relations et qu'après 5 ans de relation avec lui.. je me suis lassée et maintenant je profite un peu de mon célibat.. il paraît qu'il ne faut pas chercher pour trouver. Mais dans ce groupe on en vit des choses.. On a eu Olivia qui sortait avec Cartwright puis il l'a rendu lesbienne, enfin pas directement mais c'est ce que je lui dis et ça me fait rire, j'aime l'emmerder celui-là.. On en a fait des soirées qui finissaient mal.. avec des maux de tête le lendemain.. des cadavres de bouteilles au sol.. des jeux de la bouteille ou de 7 minutes au paradis. On est jeune, on profite. On fume, on boit.. on baise.. enfin baise c'est juste pour faire genre.. moi j'ai eu deux partenaires et pas plus.. Bref en tout cas j'ai fait des études, je suis la seule de la famille. Trois ans en littérature pour avoir cette fameuse licence qui vous ouvre tant de porte. J'ai commencé comme stagiaire dans une petite maison d'édition. Puis je suis montée et me voilà éditrice en faisant mes preuves, j'ai misé sur un bon livre. J'adore mon boulot, c'est carrément une vocation. Je n'ai pas besoin de sortir partout, je le fais à domicile et une fois de temps en temps je me rend à Beau-Bâton pour des réunions mais comme je suis une ermite c'est juste parfait. Ma vie c'est ça. Elle n'est pas glorieuse.. les gens me mettent la pression pour ce livre que j'aimerais publier un jour mais j'ai le temps.. Puis ma mère veut des petits enfants, elle nous tâte avec cela mon frère et moi.. pour le moment ni lui, ni moi n'avons ce désir.. il faut trouver la personne, partager, la sûreté, la confiance. Il me manque l'essentiel de ces choses. Il nous manque un tas de choses pour trouver le bonheur, les gens ignorent souvent que le bonheur est éphémère, on ne peut pas être toujours dans cet état d'esprit. On nous l'empêche.. les autres, nous-même. Nous sommes nos propres calamités finalement. Vivons juste dans notre monde parfait, comme mon petit pingouin dans cette boule de neige que j'ai eu à l'âge de 5 ans.. celle qui m'a rendu triste.. et mon père m'avait dit " Ne soit pas triste Ari, il est vivant dans son monde parfait " bizarrement c'est resté.. je suis dans ma boule à neige. Secouez-moi autant que vous voulez, tout sera parfait parce que ce n'est pas censé être autrement.