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 What You Were | William

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MessageSujet: What You Were | William   What You Were | William EmptyMer 25 Juin - 19:24

Madison ∞ William
Madison ignorait où se rendre en premier. A son arrivée à Lewisburg, elle se posait une foule de questions et s’interrogeait sur le bienfondé de ce retour. Ce n’était même pas pour des raisons rationnelles, même pas parce que sa fille qu’elle n’avait jamais vu lui manquait terriblement, même pas à cause du mal du pays, non. C’était. Une envie irrépressible de quitter l’Iowa et de rentrer là où était sa place, de redécouvrir par des yeux nouveaux le monde qu’elle avait toujours connu, son univers. Et quoi de mieux pour cela que de se rendre chez sa sœur ? Frankie devait habiter dans la même maison, Mads en avait la certitude. Encore avec William Breckenridge. S’ils ne se connaissaient pas trop, elle avait toujours beaucoup estimé le mari de sa grande sœur, elle le trouvait parfait. Elle se souvenait encore de lui et ce qu’il était lui plaisait bien. Qu’en était-il aujourd’hui ? Frankie à l’époque semblait si épanouie à ses côtés ! Si bien qu’en marchant à travers les rues quasiment désertes de la ville, elle s’imaginait déjà les retrouver tous les deux dans la maison, peut-être même avec un ou deux joyeux bambins ? Une vie de famille idyllique. Celle qu’elle n’avait jamais eu la chance d’avoir. Celle qu’elle n’avait pas voulu avoir ? Les regrets la poursuivraient partout. Des regrets devenus obsessions. Lâche ! Egoïste ! Parano ! Elle se mordit la lèvre. Qu’ils lui pardonnent, c’était tout ce qu’elle espérait. Ou peut-être pas. Non, elle ne méritait pas leur pardon, mais… qu’ils acceptent au moins sa présence. S’ils la chassaient, elle ne s’en remettrait pas. Elle n’avait pas fait tous ces kilomètres depuis l’Iowa pour se faire mettre dehors à coup de balai, non ! Aimez-moi je vous en supplie comme vous ne m’avez jamais aimé.

Elle s’arrêta finalement devant la maison et ne réfléchit pas une seconde. Réfléchir, c’était hésiter, puis se défiler. Madison était lâche, oui, de toute évidence. Si bien que pour une fois, elle ne voulait pas y penser. Et foncer tant qu’il en était encore temps. En ce mois de juin, la chaleur commençait à se faire étouffante. La porte était légèrement entrouverte, signe que la maison devait être occupée, ses habitants sûrement dans le jardin. Son cœur battit à tout rompre. Frankie ! Elle allait revoir sa grande sœur adorée. Enfin, adorée dans une autre vie, à une autre époque. Une sœur qui la haïssait peut-être aujourd’hui. Elle avait hâte, terriblement hâte de revoir les traits de son visage, de la serrer dans ses bras, d’exister à nouveau aux yeux d’une personne. « Il y a quelqu’un ? » demanda-t-elle en poussant la porte. En temps normal, elle ne le ferait pas. Elle n’entrerait pas sans y être conviée. Mais là, c’était un cas de force majeure. Frankie était là, forcément ! Elle la retrouverait. Avec cette seule idée en tête, elle s’engouffra à l’intérieur, légèrement suspicieuse. « Frankie ? » Sa voix se perdit dans un murmure. Il n’y avait plus de photo aux murs, plus aucun signe indiquant que sa sœur vivait encore là. Plus de Frankie, nulle part. Envolée. Son sang se figea. Aimez-moi... Mais où était-elle, bon sang ?

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MessageSujet: Re: What You Were | William   What You Were | William EmptyJeu 26 Juin - 20:40

Rentré du poste de police au beau milieu de la nuit, après avoir insisté pour rester travailler aussi longtemps que possible, William ne se souvenait même pas comment il avait fait pour arriver jusque chez lui. La fatigue avait eu raison de lui, après de nombreuses nuits d’insomnie, et il s’était écroulé sur le canapé sans même prendre la peine de monter jusqu’à sa chambre. Il dormait de toute façon beaucoup plus souvent dans le salon, devant la télé allumée et avec une bouteille à portée de main, que bien sagement dans le lit qui avait été conjugal autrefois. Il n’aimait pas se retrouver seul dans cette pièce qu’il avait partagée si longtemps avec Fran, les draps lui semblaient froids, inhospitaliers, et c’était dans le lit que le manque se faisait le plus brutal. Il dormait mal depuis le divorce, mais il avait définitivement perdu le sommeil en apprenant qu’il allait devoir travailler en équipe avec son ex-femme. Il avait accumulé la fatigue jusqu’à ce qu’elle devienne un véritable épuisement physique, mais c’était parfaitement conscient de sa part. Il savait qu’il finirait par s’écrouler et qu’il aurait enfin droit, à ce moment, à une vraie nuit sans rêves, il ignorait juste quand … Il ne réalisa qu’il avait dormi qu’en se réveillant en sursaut, hirsute et complètement perdu. Les rayons du soleil le frappaient en plein visage, et il cru que c’était ce qui l’avait réveillé, mais il entendit une voix appeler et comprit que c’était plutôt ça qui l’avait tiré du sommeil. Pendant une seconde, il cru que c’était Fran, mais même embrumé par le sommeil, son cerveau fut capable de rejeter rapidement cette idée. Confus, se demandant comment quelqu’un avait pu entrer chez lui – mais après tout, il ne savait pas comment il avait fait lui-même, alors il était bien possible que la porte soit restée ouverte toute la nuit – il attrapa machinalement son arme de service et se leva souplement du canapé.

Il traversa le salon, se retrouva dans le couloir, et vit qu’effectivement, il y avait quelqu’un chez lui, à l’intérieur. Chez un flic. Les gens ne pensaient vraiment à rien. « Qu’est-ce que vous faites moi put… Madison ? » Le juron fut retenu de justesse quand il réalisa qu’il connaissait la personne se tenant devant lui.  Il ne l’avait pas vue depuis des années, sans doute même depuis son mariage avec Frankie, mais il pouvait tout de même la reconnaître aisément, son ex-femme ayant toujours gardé des photos d’elle à portée. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Il avait beau avoir retrouvé la plupart de ses capacités cérébrales, le brouillard ne s’était pas encore dissipé, et il eut la réponse à sa question sans avoir besoin qu’elle ne lui la donne. Madison et Fran s’étaient perdues de vue depuis très longtemps, il y avait de fortes chances pour que l’une n’ait pas averti l’autre de son changement de situation maritale. Will posa son arme sur la commode qui se trouvait à sa portée, avant de se passer la main sur le visage, puis dans les cheveux, en poussant un soupir. Il n’avait pas du tout envie d’être celui qui allait annoncer la bonne nouvelle à la petite sœur de Fran. « Francesca n’habite plus ici. » Petit à petit, les détails de la relation des deux sœurs lui revenaient en tête, et il eut pitié pour la jeune femme, qui devait sans doute avoir débarqué dans l’espoir de retrouvailles plus chaleureuses.
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MessageSujet: Re: What You Were | William   What You Were | William EmptyVen 27 Juin - 9:48

Madison ∞ William
Madison était pleine d’espoir en rentrant dans cette maison, persuadée qu’elle tomberait sur Frankie et que tout – peut-être ? – redeviendrait comme avant. Dans toute sa candeur, elle y croyait fermement, parce que la seule idée que sa sœur ne vive plus ici ne lui effleura même pas l’esprit. Comme si le temps s’était figé ces cinq dernières années et qu’elle seule avait évolué, et pas les autres. Qu’elle seule avait le droit de changer. Elle entendit soudain une voix masculine, une voix familière, même après tout ce temps. Elle connaissait un peu William, oui, bien sûr. Il était le mari de sa sœur, quand même ! Elle avait assisté à leur mariage, son départ n’ayant eu lieu qu’après. Elle avait été là, tout de même. Un sourire éclaira son visage à l’idée de le revoir. Il vivait encore ici ! Donc Frankie aussi, logiquement. Qu’est-ce que tu fais ici. Bonne question. Mais elle était heureuse de le revoir, tellement heureuse ! « C’était ouvert alors je me suis dit que… » Elle n’acheva pas sa phrase. Rien à dire. Son regard inquisiteur lui brûlait la peau. Mads s’apprêtait à lui demander des nouvelles de Frankie, où était-elle ? A l’étage, peut-être ? Dans le jardin ? Mais il la devança.

Et ce que William lui apprit la fit basculer de son petit nuage. Francesca n’habitait plus ici. Il prononçait son prénom avec tellement de rancœur, une inégalable froideur ! Quelque chose cloche ce n’est pas possible autrement. Madison ne comprenait pas ses paroles, elle n’arrivait pas en saisir le sens. Ce n’était pas possible, ce qu’il lui racontait, il devait y avoir une explication « Co… Comment ça, elle n’habite plus ici ? Pourquoi toi alors… » De nouveau, elle s’arrêta. Madison avait un don assez incroyable pour ne jamais finir ses phrases et les laisser en suspend, c’était une manie chez elle. Elle se mordilla la lèvre, anxieuse, tandis qu’elle comprenait. Si lui vivait ici et elle non… Non ! Non, pas eux, pas eux, ils ne le méritent pas ! Mads ne pouvait le croire. Ils formaient un couple solide, à l’époque, amoureux. Alors pour quelle raison ne vivaient-ils plus ensemble ? Si seulement elle avait été mise au courant plus tôt, si seulement tout avait été différent, elle aurait pu aider sa sœur. Au lieu de ça, elle débarquait bien après la bataille. Osant relever les yeux, toute trace d’euphorie ayant disparue de son regard, elle souffla, naïve : « Mais… Mais pourquoi ? ». C’était bien toute la question. A laquelle, peut-être, il n’y avait aucune réponse à apporter. La passion s’essouffle, les regards se détournent, les cœurs se brisent. Et le temps, implacable meurtrier, poursuivait son cours.

Ses yeux balayèrent la pièce, si vide, si froide. Non, c’était un fait. Il n’y avait plus de Frankie ici, plus de Frankie nulle part. Madison, sous le choc, peinait à s’en remettre. Elle avait tellement cru… Non. Elle ne savait même pas ce qu’elle avait cru. Mais ça aurait dû être différent de cette scène, elle aurait dû retrouver sa sœur et son époux, ensemble, vivant sous le même toit, heureux. Dans son esprit, aucun autre scénario n’était possible. Et la chute en était d’autant plus rude.

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MessageSujet: Re: What You Were | William   What You Were | William EmptyLun 30 Juin - 16:50

Il avait du laisser la porte ouverte cette nuit en rentrant, et Madison avait du se manifester sur le seuil, mais ne voyant personne lui répondre, elle était entrée … Cette maison avait abrité un membre de sa famille, après tout. William n’aimait pas qu’on entre chez lui de cette façon, mais il était encore trop sonné pour s’en offusquer réellement. Et la mine de Madison parlait pour elle : elle était entrée en pensant retrouver sa sœur, et sa stupéfaction – sa déception ? – était grande. Le seul fait qu’il la nomme Francesca, alors qu’il ne l’avait plus appelée autrement que Fran depuis bien avant leur mariage, pouvait mettre la jeune femme sur un début d’explication. « Co… Comment ça elle n’habite plus ici ? Pourquoi toi alors … »  Will put voir qu’elle avait eu sa réponse avant même de terminer sa question. Pourquoi est-ce qu’il habitait toujours ici alors que sa femme n’y était plus ? Il n’y avait pas des masses d’explications possibles. Le visage de Madison se décomposa devant lui, et il sentit la douleur familière se réveiller dans sa poitrine. Il détestait ce moment, quand les gens qui les connaissaient depuis très longtemps apprenaient que le couple si bien assorti de Will et Fran, c’était de l’histoire ancienne. Petit à petit, tout le monde finissait par être au courant et il n’avait plus la désagréable tâche de leur expliquer, mais Madison avait un train de retard. Manque de chance pour lui, alors que ça aurait été à Fran de l’annoncer à sa sœur, c’était lui qui devait s’y coller. « Mais … Mais pourquoi ? »  Cette question aussi, il l’avait eue bien souvent. Pourquoi ? Pourquoi eux ? Il se le demandait lui aussi. Pourquoi, comment, quand ? Il avait des réponses, certaines reflétant la vérité qu’il préférait ne pas donner et certaines qui omettaient une partie des faits mais qu’il pouvait donner aux curieux sans trop se mouiller. Et il y avait les réponses que lui-même ne voulait pas voir.

Il soupira et fit signe à Madison de le suivre dans la cuisine, embarquant au passage son arme de service – il avait beau être encore à moitié dans le brouillard, il avait encore le réflexe de ne pas laisser ça traîner n’importe où. Il venait tout juste de se réveiller, il n’avait pas envie de déballer à Madison sa vie privée au milieu d’un couloir sans même avoir pu boire un premier café, alors autant qu’elle le suive. Et puis, mine de rien, il se sentait un peu mal pour elle, qui avait fait subir un silence radio terrible à Fran pendant des années, et qui se prenait un retour de bâton assez violent le jour où elle décidait enfin de sortir de son mutisme. « On a divorcé. Ca fait quelques mois déjà. »  Répondit-il en se dirigeant vers la cafetière, qu’il actionna rapidement non sans grimacer au mot tant détesté de divorce. « Tu as bien choisi ton moment pour revenir la voir. »  Ajouta-t-il avec ironie, un rictus sans joie étirant ses lèvres une demi-seconde. Il ne savait pas s’il avait envie de savoir pourquoi elle revenait soudain, sans prévenir qui que ce soit, de la même façon qu’elle avait disparu. Elle était la sœur de Fran et il voulait avoir le moins de choses possibles à voir avec elle. « Tu veux un café ? Je me réveille, je ne sais même pas quelle heure il est. »  Et il ne savait pas non plus pourquoi il lui proposait un café, le plus simple et le plus court aurait été qu’il lui donne la nouvelle adresse de Fran, et il aurait été débarrassé …
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MessageSujet: Re: What You Were | William   What You Were | William EmptyMar 1 Juil - 22:58

Madison ∞ William
Tout se mélangeait dans la tête de Madison mais peu à peu, ses pensées se remirent en place et les paroles de William prirent sens. Pourtant, quand le jeune homme lâcha le mot fatidique, le mot maudit, elle se figea. Divorce. Elle n’avait jamais imaginé un seul instant, dans aucun des scénarios possibles, que William et Frankie puissent s’être séparés. C’était inconcevable, irréel ! Alors, elle mit plusieurs secondes avant d’accepter la nouvelle. Tant de questions se bouleversaient dans son esprit qu’elle en viendrait presque à oublier son retour impromptu et toutes les conséquences qu’il engendrerait. A cet instant précis, ce n’était plus sur elle-même qu’elle était focalisée, mais bien sur sa grande sœur. Et sur ce grand type au regard de cocker en face d’elle, qu’elle croyait connaître à une lointaine époque. Désormais, la même question revenait en boucle : pourquoi ? Pourquoi s’être séparés ? Parce qu’ils ne s’aimaient plus ? Pire encore ? Ce ne pouvait qu’être de la faute de William. Pas de Frankie, sa grande sœur adorée, pour qui elle avait toujours eu beaucoup d’estime.  Au final, on ne peut jamais réellement faire confiance à son entourage, pas vrai ? William avait fait quelque chose. Forcément lui, pas elle.  « Comme si j’aurais pu imaginer un truc pareil… C’est complètement dingue. Si j’avais su... » Oui, qu’aurait-elle fait d’autre ? Ne serait-elle pas rentrée, justement ? Ou l’inverse, serait-elle rentrée à l’instant même où elle avait découvert l’événement ? Nul ne le saurait jamais. Avec Madison, de toute façon, c’était si étrange qu’on ne pouvait jamais vraiment savoir.

Quand il lui proposa un café, elle fronça légèrement les sourcils. Comme s’ils étaient de vieilles connaissances qui se retrouvaient, alors que le seul lien qui les retenait encore venait de disparaître, emporté au même titre que ce fichu divorce quelques mois plus tôt. Ils avaient peu en commun, Mads s’en rendait compte maintenant. A part Frankie. Pourtant, parce qu’elle savait vaguement que c’était ce que les gens faisaient quand ils se retrouvaient, elle finit par hocher la tête. « Oui, je veux bien. Merci ». Elle tenta même un sourire, l’un de ces sourires dont elle avait le secret, qui semblait irradier de bonheur. Tu rayonnes de l’extérieur, tu hurles de l’intérieur. Un simple café, rien de mal ! Simplement pour échanger – peut-être – et tenter désespérément de comprendre l’incompréhensible. Comme si l’abandon, lui, était quelque chose qu’on pouvait plus facilement accepter que le divorce. Un peu gênée, elle s’installa sur la chaise la plus proche tandis que son interlocuteur préparait le café, encore un peu endormi. Sa gorge devint sèche. Elle se voyait mal discuter du bout de gras avec l’ex-mari de sa sœur, d’autant plus qu’elle n’avait rien à lui dire. Mais toujours dans l’optique de se comporter comme quelqu’un de normal, elle s’enquit : « Alors, tu… Tu es toujours flic ? C’est pas trop difficile ? » Piètre entrée en matière, mais tout ce à quoi elle pensait les ramenait invariablement vers Frankie et ce mariage sabordé. Et Madison préférait éviter les sujets fâcheux maintenant, elle avait déjà fort à faire avec le bazar de sa vie actuelle. Autant faire semblant de maîtriser la situation !

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